Automne et course à pied

La course à pied si bien plus exigeante que le vélo, ne s’avère pour ça moins plaisante. Au tout début de l’exercice je trouve ça dure jusqu’à ce que la respiration se normalise. Tout mon corps commence à répondre et bientôt je me trouve dans un autre scénario de mouvement, ou j’suis capable de sentir l’énergie que passe, corps et esprit. C’est le moment de la libération des endorphines, quand l’individualité cède la place au tout, et je me sens partie de mon entourage, le vent, les arbres, le ciel, l’eau.

Depuis que j'ai découverte le yoga je l'applique à toutes mes activités, le sport inclut.

Avant de me mettre à courir je fais des exercices d’étirement et me mets dans une bonne position pour commencer la course : la tête en haute, le corps bien balancé (certains appellent cette modalité le Tchi running). Ça m’aide à maintenir une bonne posture pendant tout le trajet et à éviter les douleurs qui peuvent apparaître dans certaines régions. C’est vrai il faut corriger si on constate qu’on s’est déviée de la posture initiale. C’est préférable de s’arrêter si on ne se sent à l’aise ou si on ressent un malaise quelque part.

Les jambes doivent faire vraiment des grandes mouvements, et non des petits pas.
Dernièrement j’ai ajouté plus de puissance, je parcours la même distance mais en moins de temps, je cours plus vite et essais de maintenir le pas tout au long jusqu’à l’arrivée.



Le Vieux Port c’est un bel endroit pour les amateurs du running. À mon heure de lunch je les voie et ça me donne envie à moi aussi. Mais pas possible pour moi, il n’y a pas de douche au boulot. Alors, j’attends d’être arrivée à la maison, je me change très vite et me rends à côté de chez moi, la nature m’attend….