Motivation: à deux c'est mieux

Avec le nouveau partenaire de course à pied on s’était donné rendez-vous samedi à 7h du matin face au Natatorium de Verdun. Il fallait voir si on allait tous le deux suivre le même rythme de course, chose que finalement s’est bien passé :
Nouveau partenaire : courez-vous toujours comme ça?
Moi : Oui, sauf si je fais d’intervalles je vais un peu plus vite. Sinon, c'est ça mon rhythme.
NP : Non, je vous le dites parce que c’est le même rythme que moi. J’ai pensé que vous allez aller moins vite. Donc, je pense qu’on pourra continuer à s’entrainer ensemble si ça vous va.
Moi : C’est parfait!
Je suis habituée à courir toute seule. Quand on court avec quelqu’un d’autre, il faut parler!
Lors de cette première sortie d’une durée de 55 minutes j’ai trouvé difficile à gérer la respiration. En retournant: "Attendez, j’ai un point…" "Pas de problème, prenez votre temps. C’est ce qui arrive quand on respire mal".
Lundi, lors de notre deuxième sortie j’étais capable de parler sans problème. En faisant les étirements on s’était fixé comme objectif d’ajouter des 5 minutes à chaque fois pour atteindre des sorties de 80 minutes. Entre semaine on ferait chacun des entrainements individuels.
Comme dans presque tout dans la vie, à deux c'est toujours mieux.
Et si on participerait à un demi-marathon? Le marathon Oasis de Montréal sera le 5 septembre prochaine. Mon NP dit qu’il va s’inscrire. Donc, je ne peux pas refuser. Sauf que dans le parcours il y a des élevations, chose que je n'ai jamais faite. Mmmhhhh.
Ce matin Nouveau Partenaire m’a envoyé un e-mail pour me dire qu’hier il a réussi à accomplir les 60 minutes d’entrainement.
Je ne pouvais pas laisser mon partenaire accomplir ceci tout seul. Il fallait que j’atteigne aussi les 60 minutes de mon côté. Aujourd’hui après que mon fils eut parti à l’école j’ai foncé vers la forêt comme un rhinocéros. J’ai trouvé de superbes parcours qui contournent le fleuve.et je suis arrivée jusqu’au pont qui traverse l’Ile des Sœurs. 60 minutes piles. Mon cardio m’a presque lâché (143-168), et les 30 dernières secondes furent pénibles, mais je ne me suis pas arrêtée jusqu’à ce que j’aie vu 1 :00 pile affiché sur ma montre. Il faisait si beau! Mes joues sont encore en feu. Chaud chaud à Verdun.