J'étais disparue de la circulation, ou encore mieux de la civilisation. J'avais hâte quand même de me mettre à jour avec mon blogue et vous raconter des nouvelles. Je commencerai pour parler de notre participation au demi-marathon Marcel-Jobin de Yamachiche.
Nous étions les trois inscrits pour différents défis. Jack et moi pour le demi bien sur et mon fils pour le 2km et le 1 km. Nous avions décidé que ceci lui donnerait plus des chances d’apporter une médaille. Qu’est-ce que vous voulez…à 11 ans on ne court pas seulement pour le plaisir. Gagner une médaille c’est la motivation numéro 1 d’un garçon.
Notre départ était prévu pour 9h30 tandis que celui à mon fils pour 10h15. J’étais un peu inquiète de lui laisser tout seul, mais nous lui avons donné mille des recommandations avant de partir.
Notre demi commence très lentement. Nous sommes restés en queue du groupe. On préfère toujours faire comme ça. Dépasser les autres un peu plus tard nous apporte du plaisir :-) Que voulez-vous? Il faut bien se trouver des stratégies de course…et s’amuser un peu.
Il faisait chaud le matin du 11 juillet. J’ai adoré parcourir les routes qui traversent la campagne de ce coin du Québec. Des champs de maïs et d’autres plantations que je ne reconnais pas…aussi des animaux de ferme, silos, jolies maisons et beaucoup d’espace et de silence….et des vaches que nous dissent bonjour.
Les premiers 10 km se passent à merveille. On vire dans un poste de revitaillement et je me cogne la cheville gauche avec le talon droit de mes Nikes des annés 90. Sti. Ce n’est pas possible…Je dis à mon copain : je ne peux pas le croire, je ne peux pas marcher. J’ai envie de pleurer tellement ma déception. Ma cheville est gonflée, je pense q’ une veine a peté. Je continue à marcher et je cours quand même. La douleur disparait assez pour me permettre envisager de continuer les autres 10km. Jack me raconte des histoires question que j’oublie. Les derniers 5km je les parcours très lentement mais je ne m’arrêts pas. Ici c'est le silence, un silence différent à celui du tout début. Je vois les autres coureurs devant, derrière nous et il n'y a pas un mot. Juste le désir de finir la course se voie dans leurs yeux et dans leurs corps qui transpirent amplement. Comme nous...Il faut résister...Tout sort des phrases me viennent à la tête : je suis un rhinocéros, je suis forte, je m’imagine la flamme bleue qui m’entoure, etc.
À quelques pas de l’arrivé je vois Luciano avec 2 médailles qui pendent de son cou qui m’encourage à cris partis : Allez maman, vas-y plus vite!!! Cours!
2h22m20sec oufff! Je finis mon demi-marathon.
Oui, je sais maintenant c’est quoi l’affaire des ongles noires… on dirait que je m’y suis mis du vernis.
Quant à mes Nikes, je les lâche d'une fois par toutes, c’est le temps d’en acheter des nouveaux…
Notre départ était prévu pour 9h30 tandis que celui à mon fils pour 10h15. J’étais un peu inquiète de lui laisser tout seul, mais nous lui avons donné mille des recommandations avant de partir.
Notre demi commence très lentement. Nous sommes restés en queue du groupe. On préfère toujours faire comme ça. Dépasser les autres un peu plus tard nous apporte du plaisir :-) Que voulez-vous? Il faut bien se trouver des stratégies de course…et s’amuser un peu.
Il faisait chaud le matin du 11 juillet. J’ai adoré parcourir les routes qui traversent la campagne de ce coin du Québec. Des champs de maïs et d’autres plantations que je ne reconnais pas…aussi des animaux de ferme, silos, jolies maisons et beaucoup d’espace et de silence….et des vaches que nous dissent bonjour.
Les premiers 10 km se passent à merveille. On vire dans un poste de revitaillement et je me cogne la cheville gauche avec le talon droit de mes Nikes des annés 90. Sti. Ce n’est pas possible…Je dis à mon copain : je ne peux pas le croire, je ne peux pas marcher. J’ai envie de pleurer tellement ma déception. Ma cheville est gonflée, je pense q’ une veine a peté. Je continue à marcher et je cours quand même. La douleur disparait assez pour me permettre envisager de continuer les autres 10km. Jack me raconte des histoires question que j’oublie. Les derniers 5km je les parcours très lentement mais je ne m’arrêts pas. Ici c'est le silence, un silence différent à celui du tout début. Je vois les autres coureurs devant, derrière nous et il n'y a pas un mot. Juste le désir de finir la course se voie dans leurs yeux et dans leurs corps qui transpirent amplement. Comme nous...Il faut résister...Tout sort des phrases me viennent à la tête : je suis un rhinocéros, je suis forte, je m’imagine la flamme bleue qui m’entoure, etc.
À quelques pas de l’arrivé je vois Luciano avec 2 médailles qui pendent de son cou qui m’encourage à cris partis : Allez maman, vas-y plus vite!!! Cours!
2h22m20sec oufff! Je finis mon demi-marathon.
Oui, je sais maintenant c’est quoi l’affaire des ongles noires… on dirait que je m’y suis mis du vernis.
Quant à mes Nikes, je les lâche d'une fois par toutes, c’est le temps d’en acheter des nouveaux…
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