mardi 28 septembre 2010

Pommes en septembre


Je me dis souvent que je suis chanceuse de pouvoir faire l’expérience de vivre ailleurs. Ailleurs c’est ici, au Québec. Peu après de mon arrivée, j’ai eu la chance de rencontrer un couple constitué d’un monsieur uruguayen et sa femme québécoise. Ils m’ont montré tellement d’affaires. Je me rappel qu’ils nous ont emmené –à mon fils et moi – dans une ferme pour recueillir des framboises, c’était le mois de juillet…Et j’ai trouvé ceci merveilleux. Au fait c’était la première fois que je touchais et mangeais des framboises car on n’en trouve pas en Uruguay. J’ai encore des souvenirs vivants de cette journée. Ce fut par ceci que j’ai commencé à connaître le Québec, les québécois…par la cueillette des framboises. L'idée d'un endroit rapproché de la nature, de l'état sauvage, de la pureté.

Dans une autre occasion, mes voisins nous ont invités à visiter les pommiers à Rougemont. Les framboisiers dont j’ai parlés je ne suis pas en mesure de savoir le nom, au fait même pas où il étaient situés. À cette époque-là, je ne savais guère où était le nord ou le sud, donc je me laissais conduire quand l’opportunité se présentait. L’expérience des pommiers ne fut moins surprenante. J’ai trouvé superbe la façon comment la cueillette était organisé: carrosses tirés par chevaux pour conduire les visiteurs aux différents coins des plantations des pommiers, des animaux de ferme et des jeux pour amuser les enfants…On a pu même déguster des baignes aux pommes chaudes à la cannelle faites sur place. Quel délice! Une petite boutique avec des produits tous dérivés de la pomme….

Je ne me rappelle pas qu’en Uruguay on puisse faire cette expérience…mais ça serait aussi magnifique pour en faire connaitre nos produits…
J’étais resté avec l’idée de toujours retourner faire la cueillette des fruits frais et ça fait quelques jours, j’ai proposé à mon amoureux d’y aller. La proposition eut resté dans l'oublie. Nous sommes partis un dimanche, comme nous aimons toujours partir, sans destination fixe cette fois. Et sans le vouloir nous sommes tombés dans un coin de St-Hilaire, rempli des pommiers. Ce fut vraiment drôle. Il y avait des fermes qui invitaient parmi ses pancartes à rentrer dans les pommiers, une à côté de l’autre…Impossible de refuser l’invitation. De plus, la route qui entourait la montagne était étroite et sans retour....nous n'avions pas de choix que de filer vers les pommiers.


Et voilà donc, que je me retrouve encore une fois à cet endroit magnifique que j’adore : la nature, le silence et quelques voix ici et là qui se filtraient parmi les arbres.
Maintenant c’est aussi un autre regard. J’avoue qu’être la fille entre deux gars me permet de connaître un monde nouveau…Les gars trouvent ça drôle ce qui pour moi est romantique. C’est un autre regard et j’aime ça. Je ris de moi-même et m’amuse comme jamais. Je me mêle à leur monde aussi.

Mon amoureux m’a avoué qu’il n’avait jamais été allé cueillir des pommes!! Et il a aimé beaucoup l’expérience, ça se voyait dans ses yeux…Autant que cela nous a permis de partager aussi la fabrication de la compote en conserves. Pour ceci il a fallu un appel à sa maman, qui garde jalousement les secrets de presque tout.

mardi 14 septembre 2010

Auto-analyse comme coureuse

Si bien nos projets de participation aux différents défis de course à pied ne sont pas finis pour l’année 2010, je voulais commencer à faire le bilan de la saison.

Ce fut ma première saison de course à pied et à juger pour ma performance, c’est certain que c’est dans les 10 km que je me démarque le plus. Et c’est aussi dans cette distance où j’expérimente le plus de plaisir.
J’aime le rythme de course qu’il faut tenir pour accomplir les 10. C’est aussi un défi où je peux mettre à l’épreuve différents éléments tels que : l’évaluation des types d’efforts à utiliser le longue de la course, gérer la respiration ce qui équivaut à dire : rester dans son seuil aérobique (sans s’essouffler) la plupart du temps. C’est une distance qui me permet de tester mes limites en termes d’endurance mais aussi en termes de vitesse comme le fait de sprinter le dernier km! La course ça nous permet de nous connaitre un peu plus.

Je me découvre comme une bonne sprinteuse et c’est pour ça que je me suis inscrite pour essayer un 2km pour la première fois. Là, je devrais changer mon stratégie. Devrais-je sprinter tout le long?

Chose certaine je ne suis pas faite pour les longues distances. C’est confirmé. Lors des deux demi que j’ai participé j’ai eu vraiment mal aux jambes et c’est un sacré sacrifice où il faut être très fort (surtout mentalement). S'allouer du temps pour les entrainements en longues sorties (entre 2h et 3h chaque w-e) c'est essentiel pour les marathoniens.

Et vous...quelles distances que vous préférez?

mardi 7 septembre 2010

Sondage (appréciation)

Merci beaucoup à tous ce qui ont participé au sondage. La raison de celui-ci était de connaitre vos opinions sur l’utilisation des HiPod lors des compétitions de course à pied. Les résultats sont affichés à droite.

À l’occasion des différents défis de course à pied dont nous avons participés cet été, nous avons remarqué que plusieurs coureurs utilisent des HiPods pendant la course. En étant incapables de percevoir leur entourage à plusieurs reprises ces mêmes coureurs se sont interposés dans mon chemin quand je voulais faire un dépassement. Pendant une course, quand on veut effectuer un dépassement on essaie de retrouver une ligne pour s’infiltrer et c’est parmi la courtoisie de la majorité des participants qui se tassent une fois qu’ils aperçoivent que quelqu’un approche, qu’on avance de façon fluide. De la même façon c’est ce que je fais quand j’entends les pas de quelqu’un derrière moi, qui essaie de me dépasser par la gauche ou par la droite.

Premièrement, j’ai constaté que tous les coureurs qui utilisent des HiPods sont incapables de percevoir la présence des autres. Ils ne laissent pas d'espace pour le dépassement, ils coupent les angles et ils ralentissent parfois les autres.

Deuxièmement ces mêmes coureurs ne perçoivent pas non-plus la présence des autos dans les tranches de chemin dont nous devons partager la route avec des automobilistes. Ce fut le cas par exemple du parcours que nous avons effectué à Maskinongé, où nous devions courir dans l’accotement. Ceci en étant en gravier par secteurs, plusieurs coureurs prenaient la route, et quand nous entendions la présence d’une auto on faisait attention et on se tassait.
Je pense que courir avec des HiPod n’est pas seulement dangereux pour le coureur qui décide de le porter mais aussi dérangeante pour le reste du groupe. De ma part je ne l’utilise jamais, même pas dans mes entrainement. Je préfère de m’écouter à moi-même, à mon entourage, à la vie dans ses petits et différents détails que font de chaque jour un jour différent, un miracle en soi. Cela est personnel et dépende du goût de chacun. Mais à la course c’est une autre chose. Il y a des priorités que sont à considérer par-dessus des goûts personnels. On devrait apprendre à vivre avec les autres aussi. Ne serait ceci une minuscule représentation des valeurs qui gouvernent le monde d’aujourd’hui? Comme dans la vie, il y en a ceux qui courent tous seuls-peu importe les besoins des autres-, et ceux qu’en étant conscients de leur appartenance à un groupe le font avec le groupe.

jeudi 2 septembre 2010

La diète en préparation d'une compétition

Dans les jours précédant une course il faut bien penser à bien se nourrir. Les recommandations de la plupart des plans d’entrainements dans leur volet nutrition parlent des viandes maigres (poulet et bœuf) à inclure dans l’alimentation comme sources de protéines. Mais le porc n’est jamais inclus. Je me suis demandé sur les raisons de cette préférence. La viande de porc est-elle plus riche en gras que le reste des viandes? Est-elle moins nutritif ou son apporte de protéines reste insignifiant par rapport au poulet ou la viande rouge?


Dans le site Le Porc du Québec j’ai trouvé un tableau comparatif (Information nutritionnelle) élaboré par Santé Canada qui démontre que la viande de porc a un apport de protéines plus significatif que les autres viandes. Également cette étude démontre la réduction dans le teneur en gras de la viande de porc après les changements dans les critères d'élevage depuis 1987.
Parmi les recettes suggérées dans le site se trouve le steak de porc aux pommes et vu la simplicité dans la préparation de ce plat je pense bien l'essayer pour ce soir.

En parlant de nutrition, j’ai changé ma diète suivant les recommandations de mon amoureux qui me disait que je ne mangeais pas assez et que je sautais des repas. Donc, maintenant j’inclus le riz, les patates, les pâtes, la viande de façon assez fréquent dans nos assiettes…Mon métabolisme n’étant pas habitué à l’ingestion de ces aliments, je sens mon ventre un peu ballonné après les repas.

Bon, je suis assez ouverte à faire l'expérience de cette théorie sur la nutrition sportive. Il faut faire les réserves adéquates pour le demi-marathon et les plus expérimentés affirment que si bien l’ingestion de ces aliments provoquerait une légère augmentation du poids, ceci est bien nécessaire en termes de réserves des protéines et du glycogène avant d’une compétition importante. Et il ne faut pas oublier les fruits et légumes crus ainsi que le yogourt et les légumineuses.

mercredi 1 septembre 2010

L’effet du smog et la chaleur sur l’entrainement

Depuis 3 jours Environnement Canada annonce une alerte de smog pour la région de Montréal.
Avant-hier, quand nous sommes allés courir vers 18h, j’ai repéré un inconfort au niveau de la respiration.

Hier fut du repos, mais aujourd’hui….qu’est-ce qu’on fait? On oublie l’entrainement d’intervalles en mettant à notre ego mal à l’aise ou on sauve l’orgueil en dépit de notre santé? Je sais que je risque parfois d’être puriste, mais je n’aime pas exposer mon corps -pour lequel je ressens un grand respect- à des risques infondés. Mon amoureux il est un peu différent de moi : il fonce n’importe lesquelles soient les conditions, je le sais. Dans ce sens on se complément et on aboutit à un équilibre.

Le marathon de Montréal c’est dimanche prochain et notre séance d’intervalles était fixée pour aujourd’hui. Selon une étude faite sur l’incidence du smog sur la santé, aller courir pendant 30 minutes dans un centre urbain pollué équivaut à fumer un paquet de cigarette par jour. L’étude explique aussi comment que le smog se produit.

Je pense que je déplacerai ma séance d’intervalles pour demain tôt le matin et pour aujourd’hui je ferai des exercices de musculation à la maison. Les effets néfastes du smog sur le système immunitaire c’est une bonne raison pour faire des changements et mettre en pratique le sens de la flexibilité, n’est-ce pas? Je veux bien arriver dans les meilleures conditions possibles pour dimanche prochain. Ce qui n’a pas été fait jusqu’à maintenant ne pourra pas être amélioré dans une semaine en termes d'entrainement. Il semblerait que lors des entrainements intensifs comme les intervalles, les poumons sont contaminés ainsi que tout le sang en affaiblissant le système immunitaire. Imaginez-vous le temps que ça lui prend à notre organisme pour se remettre en équilibre après de subir semblable débalancement?

Si ces jours-là, vous pensez aller vous entrainer, envisagez plutôt à sortir en soirée après l’heure de pointe ou très tôt le matin, moments de la journée ou il y aurait moins quantité de contaminants provenant du smog. Et surtout n’oubliez pas de bien vous hydrater : la chaleur est a-cca-blan-te…