
Mardi j'ai porté mon nouveau chandail de course d'hiver. Je l'ai adoré. La peau respire très bien et je suis toujours au chaud. Il a même un capuchon, mais c'est un peu tôt pour l'utiliser. Par contre j'aime beaucoup le type de manges qui couvrent la main.
J'ai réussi à faire les petits pas de japonaise dans la course à pied . C'est pas facile, et je dois avouer que pendant tout l'été je n'ai jamais travaillé dans mes zones 1 et 2, voir entre 134 et 153 pulsations par minute, poussée toujours par la soif de courir au rythme que j'aime. J'ai finalement compris sur l'importance de varier l'entrainement et les intensités.
Quand on travaille à intensité base, il faut vraiment ne pas se laisser aller pour l'envie de courir plus vite. Les jambes veulent toujours se disparer. C'est un travail de zen. Garder le rythme de course lent et le maintenir pendant 40 minutes.
C’est le temps d’un changement dans mon entraînement. Oui, enfin je l’ai compris. J’ai lu le livre :
Du jogging au marathon de
Paul Van Den Bosch et maintenant je me plonge sur
The cyclist’s bible de
Joe Friel. Je suis dans les premières pages, et j’aime beaucoup la façon dont l’auteur aborde la question, en insistant sur le fait et l’importance de n’est pas vivre le sport comme une obsession-compulsion. Moi, d’une certaine façon l’eut vécu : ce sentiment de culpabilité quand je ne m’entrainais pas fort, ou quand les aléas et circonstances quoique ils étaient, m’empêchaient d’aller rouler. Quelle ignorance! En lisant ces premières pages, je souris et je me sens soulagée. Pour acquérir de meilleures performances pas besoin de finir extenué. Au contraire.
Je me sens comme retournant à ma source, en prenant contact avec mes besoins : repos, ralentir, écouter mon corps. Je crois fermement maintenant sur les bienfaits d’un entraînement basé sur des prémisses logiques, où le repos ainsi que le travail sur l’endurance de base acquièrent une importance fondamentale et je comprends pour quoi : si je vais évoluer, je dois aussi améliorer mon endurance aérobie pour mobiliser les réserves de graisse et développer l’endurance de base qui me rapporteront des bienfaits à long terme. De plus chaque personne est différente, de là l’importance des plans individualisés qui tiennent en compte les spécificités concernant l’anatomie ainsi que les objectifs de chaque un.
Donc, pour ce qu’il reste du bon temps automnal, je me concentrerai sur le minutes et pas sur les kilomètres. Je dois oublier pour l’instant à faire des intervalles.

Je me demande comment je vais faire pour courir 45 minutes en jour de semaine sans que la nuit me tombe dessus. Jeudi, j’ai commencé à 6h 10 du soir, couru 40 minutes et à mon retour je ne voyais plus rien. Il y a des coureurs qui le font avec des lampes frontales.
J’ai beaucoup d’idées en tête pour cet hiver : piscine, kick-boxing, spinning, musculation, même j’ai l’idée de m’acheter un trainer pour faire du vélo à la maison (tel que mon amoureux…. ) Je ne sais pas, mais comme deux mondes qui se rencontrent, je commence à prendre beaucoup de ses habitudes…sportives, culinaires, de loisirs, etc. Je remercie tellement pour cette opportunité de partage et d’accueil de l’autre. Se laisser envahir. C’est bon.