jeudi 29 octobre 2009

Festivité


Avec 21 bougies de moins que Kate Jackson, 10 qu’Astérix le gaulois, 2 de plus que Winona Ryder, exactement le même nombre que mes copains d’enfance Gabriela, Fabricio et Veronica, je fête aujourd’hui un an de plus de mon arrivée au monde des mortels.
J’suis toute excitée comme une petite fille. C’est l’enfant intérieur qui prend la place! Pour quoi ne pas s’en permettre?

lundi 26 octobre 2009

Nutrition et vigueur

Quand j’étais petite, à la maison il y a avait un livre qui s’appelait : Nutrition et vigueur, en couverture dure, qui affichait un monsieur musculeux entouré de fruits et légumes.

Mon père était un fou de la santé et du bien-être. Il l’est jusqu’au aujourd’hui. Je pense que j’ai hérité ce soucis pour le respect du corps, et je fais bien attention à ce que je mange et ce que je donne à manger à mes êtres chers. Le livre dont je vous parle offrait beaucoup de recettes, à base de légumes surtout. La prochaine fois que je parlerai à mon père je le demanderai pour la sorte de ce livre, s’il existe encore ce bijou de famille. Peut-être il eut survécu après les innombrables allés et retours de la vie.

En lisant La bible du cycliste, je découvre que les protéines de soja, ainsi que d’autres contenues dans des légumes, ne s’absorbent pas de la même façon que la viande rouge. Quand je regarde dans ma boîte de protéines de soja, je constate qu’il a plus de valeurs protéiniques que dans la viande. Puis, je me dis : peut-on s’en passer de la viande rouge ou de la viande en général, sans que cela nous crée des problèmes? Les protéines sont très importantes pour les gens qui font du sport. C’est la base, le réservoir d’énergie, et très importante pour les muscles. Je déduis en lissant La bible du cycliste que ne seraient pas les valeurs contenues dans les aliments mais la façon dont notre métabolisme absorbe ces valeurs qui ferait toute la différence, entre les protéines d’origine animal et celles d’origine végétale. Les humains, tout au longue de son évolution ont crée une culture de mangeurs de viande, et ont développé par la suite ce système dans leurs métabolisme. Je me demande si serait-il possible un jour que si quelques humains commencerait à changer les habitudes d’alimentation (tels que les végétariens), si ce groupe d’humains pourrait développer dans son métabolisme une capacité d’absorption différente, qui serai transmis aux générations futurs, et on parlerait donc, d’une évolution à ce niveau-là. Parfois je regarde à Radio-Canada, l’émission Découverte, et je m’étonne du phénomène de l’évolution des espèces.
Peut-être un peu trop pour un lundi matin?

mercredi 21 octobre 2009

Petit problème crée par la pratique du vélo



C’est que les zips de vos bottes achetées l'année passée ne compléteront plus jamais leur trajectoire au complet.

lundi 19 octobre 2009

Mes exercices du 11 oct. au 18 oct.

Lundi 12/10 : Course à pied. Jogging léger : 35 mn. R1-R2=135-153. Étirement : 5mn

Mardi 13/10: Repos.

Mercredi 14/10 : Jogging léger : 60 mn. R1=130-143. Étirements : 5mn.

Jeudi 15/10 : Repos

Vendredi 16/10 : Repos.

Samedi 17/10 : Jogging léger : 45 mn. R1=131-140. Étirement : 5mn.

Dimanche 18/10 : Je ne tenais pas à sortir. Ce fut suite à l'appel d’un ami que je me suis mise mon ensemble d'hiver au complet, pris Bella, ai traversé la porte et suis sorti faire du vélo. Nous avons roulé mollo pendant aprox. 2 h sur une distance de 40km. Il faisait 7° C, le fleuve brillait sous le soleil. Avec mon super-chandail je n’ai pas eu froid du tout, au contraire j’ai eu chaud, dans la peau et dans le cœur. Respirer de l’air frais, parler un peu de tout et de rien, c'est reconfortant. Quand j’suis retournée à la maison, mon fils, le voisin et son petit fils travaillaient dans le jardin et ont recueilli pour moi les derniers fleurs de l'été. L’univers parfois offre de bels cadeaux. Il ne faut que bien s’y aligner.

Lundi 19/10 : Repos.

mercredi 14 octobre 2009

Coco avant Chanel

Cette fois je me suis donnée le luxe d'aller au cinéma pour voir un film d'adultes, voire: d'autre que Harry Potter et le prince du sang melée, Ironman, L'ére de glace, and the like.

J'ai beaucoup aimé Coco avant Chanel, avec Audrey Tautou; un film qu'en ayant son scénario dans la France des années 1930, raconte la vie de la mondialemente connue, fameuse dessinatrice de mode Coco Chanel. Historiquement le personnage s'insert dans une époque ou le femme n'avait beaucoup d'influence dans la société, en se limitant à son rôle de compagne de l'homme. Ce point est bien illustré parmi la tenue vestimentaire de style rococo de la femme de l'époque, ou l'abondance de couleurs, objets et excès de toute sorte, venaient à confirmer qu'elle n'était considérait qu'en étant une partie du décor.

Coco, orpheline depuis l'age de 6 ans, fut emmenée conjoinctement avec sa soeur dans un couvent religieux de l'époque. La sobriété des lieux ainsi que des personnes qu'elle eut côtoyées depuis sa tendre enfance, semblerait avoir semé en elle ce goût pour la simplicité.

La jeune Coco, qui chantait avec sa soeur dans des bars de l'époque, ne s'y mêlait que pour se procurer les sous qui constituaient son revenu d'appoint à celui de couturière. Sa soeur étant partie vers Paris, elle se trouve toute seule et décida de s'y déplacer aussi. Près de Paris, dans une maison de campagne habite l'homme avec qui elle eut eu des aventures passagères et qui l'avait finalement dit au revoir. En faisant preuve d'une grande détermination -aspect saisi de façon poétique par le réalisateur qu'imprime en superbes images la jeune femme assise sur son lit, dans cet état représentative d'un esprit en quête de prendre de grosses décisions, habillée et tout prête à partir, ses yeux fixes dans le vide, ses valises d'un côté-, Coco part par la suite vers Paris, vers l'inconnu.

Il y a une détermination dans cette femme qui surmonte des épisodes qui pourraient être perçus comme humiliantes. C'est un personnage marginal, et c'est précisément dans cette marginalité où se trouve sa force de caractère, son originalité. Issue d'un courage non méprisable, en tenant compte l'époque, cette dame qui est parfois absente, a su introduire de façon subtile et parmi des nouveaux concepts relatives à la mode, la vision d'une nouvelle femme. Les concepts d'élégance, classe et eshétique sont bouleversés pour faire naître la femme indépendant, sure de soi, abstraction faite du rôle traditionnel reliée à la famille ou au mariage. Coco Chanel, soit dit en passant, ne se maria jamais. Elle eut trouvé sa place dans le monde tout en restant fidèle à ce qu'elle était et en apportant à l'univers féminin toute une nouvelle façon d'être, sans même l'intention de le changer...juste en étant elle-même. Tel qu'une révolution...tranquille?
*****

jeudi 8 octobre 2009

Changements


Mardi j'ai porté mon nouveau chandail de course d'hiver. Je l'ai adoré. La peau respire très bien et je suis toujours au chaud. Il a même un capuchon, mais c'est un peu tôt pour l'utiliser. Par contre j'aime beaucoup le type de manges qui couvrent la main.

J'ai réussi à faire les petits pas de japonaise dans la course à pied . C'est pas facile, et je dois avouer que pendant tout l'été je n'ai jamais travaillé dans mes zones 1 et 2, voir entre 134 et 153 pulsations par minute, poussée toujours par la soif de courir au rythme que j'aime. J'ai finalement compris sur l'importance de varier l'entrainement et les intensités.


Quand on travaille à intensité base, il faut vraiment ne pas se laisser aller pour l'envie de courir plus vite. Les jambes veulent toujours se disparer. C'est un travail de zen. Garder le rythme de course lent et le maintenir pendant 40 minutes.



C’est le temps d’un changement dans mon entraînement. Oui, enfin je l’ai compris. J’ai lu le livre : Du jogging au marathon de Paul Van Den Bosch et maintenant je me plonge sur The cyclist’s bible de Joe Friel. Je suis dans les premières pages, et j’aime beaucoup la façon dont l’auteur aborde la question, en insistant sur le fait et l’importance de n’est pas vivre le sport comme une obsession-compulsion. Moi, d’une certaine façon l’eut vécu : ce sentiment de culpabilité quand je ne m’entrainais pas fort, ou quand les aléas et circonstances quoique ils étaient, m’empêchaient d’aller rouler. Quelle ignorance! En lisant ces premières pages, je souris et je me sens soulagée. Pour acquérir de meilleures performances pas besoin de finir extenué. Au contraire.
Je me sens comme retournant à ma source, en prenant contact avec mes besoins : repos, ralentir, écouter mon corps. Je crois fermement maintenant sur les bienfaits d’un entraînement basé sur des prémisses logiques, où le repos ainsi que le travail sur l’endurance de base acquièrent une importance fondamentale et je comprends pour quoi : si je vais évoluer, je dois aussi améliorer mon endurance aérobie pour mobiliser les réserves de graisse et développer l’endurance de base qui me rapporteront des bienfaits à long terme. De plus chaque personne est différente, de là l’importance des plans individualisés qui tiennent en compte les spécificités concernant l’anatomie ainsi que les objectifs de chaque un.

Donc, pour ce qu’il reste du bon temps automnal, je me concentrerai sur le minutes et pas sur les kilomètres. Je dois oublier pour l’instant à faire des intervalles.

Je me demande comment je vais faire pour courir 45 minutes en jour de semaine sans que la nuit me tombe dessus. Jeudi, j’ai commencé à 6h 10 du soir, couru 40 minutes et à mon retour je ne voyais plus rien. Il y a des coureurs qui le font avec des lampes frontales.

J’ai beaucoup d’idées en tête pour cet hiver : piscine, kick-boxing, spinning, musculation, même j’ai l’idée de m’acheter un trainer pour faire du vélo à la maison (tel que mon amoureux…. ) Je ne sais pas, mais comme deux mondes qui se rencontrent, je commence à prendre beaucoup de ses habitudes…sportives, culinaires, de loisirs, etc. Je remercie tellement pour cette opportunité de partage et d’accueil de l’autre. Se laisser envahir. C’est bon.

lundi 5 octobre 2009

Ce matin j’ai eu envie de m’approprier par les biais des images, en me servant de ma caméra des instants que généralement passent inaperçus, soit parce qu'ils sont routiniers, soit parce que à matin on est généralement pressés.
6 :30 h : Première geste après avoir mis les pieds sur terre : faire bouillir l’eau pour préparer mon maté. Toujours par ordre de priorité : la préparation de la boîte à lunch de mon fils (parfois il y a des repas chauds, ce qu’il aime bien), la préparation de mon sac : le diner, les souliers, une lecture pour que le voyage soit moins long, ma bouteille d’eau. Ensuite….réveiller à mon fils, un, deux, trois fois, c’est toujours au quatrième appel qu’il réagit. Je crois qu’il sait que c’est à partir de ce 4ème appel qu’il aura assez de temps pour avaler son petit-déjeuner, se brosser les dents et partir en courant à l’école. Bye maman, je t’aime! Et il part comme une flèche.
7 :45 : prendre ma douche. M’habiller rapidement. Jamais le temps de me maquiller. J’apporte mon maquillage par contre, mais rarement je trouve le temps pour l’utiliser. Je devrai plus m’en acheter. Je marche en souliers de course.
L’autobus passe exactement à 8 :32 sur le coin de rue. Je suis bien reconnaissante du système de transport à Montréal. Toujours assez de service. Les pannes si bien arrivent, sont rares.

Parfois je lis dans le métro, parfois je regarde le monde. Aujourd’hui j’ai souri. Il y a aussi les bonnes nouvelles dans le journal : Rio de Janeiro fut désigné officiellement siège des jeux olympiques 2016.
En parlant du Brésil, il faudrait ne pas pas manquer le film de type documentaire qui se passera au Festival du film brésilien, sur la vie de Pelé, l’astre mondial du soccer. Si vous avez envie de connaître l’histoire de ce grand jouer brésilien, ne manquez pas le film Ça c'est Pelé. La date n'a pas encore été annoncée. Il s’agit d’un personnage émouvant.

Et voilà, la journée de boulot qui commence….
Et vous, comment ça se passe à matin?

vendredi 2 octobre 2009

LEÇONS DE VIE

Lors de ma première chute à vélo, j’ai dû me rendre à l’urgence de l’hôpital de mon quartier où je eus longtemps restée . Dès mon arrivée, et vis-à-vis la douleur, des pensées du genre récriminatoire émergeaient : pour quoi c'est à moi que cela a dû arriver, que j’aurais dû faire plutôt telle chose à la place, et alors je rate la Mauricie... etc.
Le temps écoula et un monsieur vint s’asseoir à mon côté. Il portait avec lui un gros sac de voyage et avait un visage souriant. Aussitôt arrivé et en regardant mes blessures il se dirige à moi et me demande pour ce qui m'était arrivée. Je lui demanda à mon tour sur cela qui l’emmenait à l’hôpital, puis il me parla de son genou. Parmi sa conversation aimable et toujours en ton de blaguer il fait en sorte que j'oublie mon bras. Les scènes de mon infortuné épisode revenant en tête à l’occasion, Gaston les saisissait à l’instant....il prenait ma bouteille d’eau et allait la remplir à la fontaine, ou me racontait une histoire...
-Aimez-vous lire?
-Oui.
-Moi aussi
. --Il sort de sa poche un petit pamphlet explicatif sur le fonctionnement de son cellulaire. Il m’explique qu’il l’a tout lu, en anglais et en français. Qu'à la page 3 on retrouve tout tout pour savoir comment enregistrer le message de bienvenue. Il a lu son petit livre à plusieurs reprises pendant son séjour avec sa sœur qui habite pendant l’été dans une caravane. Qu’il s’y fut rendu parce qu’il fut mis dehors de sa maison à Montréal. Je n’ai pas osé à demander les détails. Je me suis limitée à preter mon oreille. Il semblait vouloir partager son désespoir semi-caché. Un désespoir que peut-être il essayait de rendre moins dramatique en aidant les autres. Il n’a pas hésité à aider la dame en chaise roulante pour la déplacer jusqu’à l’accueil. L’infirmier l’avait déposait dans la salle d’attente, et une fois appelée par son nom la vielle dame se débâtait -sans résultat- pour bouger. Ce fut Gaston que de façon mécanique fit un saut pour la pousser.
À ces moments, je me suis sentie un peu égoïste. Maintenant je pense, que parfois on est tellement centrés sur nous-mêmes que nous oublions les besoins des autres, leurs malheurs, leurs tristesses. Tout le monde a une histoire, des moments difficiles à surmonter. Quand on ajoute un propos à nos vies, nos propres malheurs deviennent insignifiants, moins douloureux, et la vie semble nous sourire, tel que Gaston qui n’eut cessé de sourire pendant tout ce temps-là, même en sachant qu’une fois la nuit arrivée, il n’aurait peut-être, aucun endroit où aller.