L’histoire de Pierre Lavoie est émouvante. L'athlète -qu’en 2005 eut obtenu le titre de champion mondiale IRONMAN-, a donné une conférence à Sainte-Hyacinthe samedi dernier, en occasion du lancement 2010 d’USANA, où plusieurs athlètes de haut niveau ont participé pour parler de leurs expériences. Je n’ai pas finalement assisté à la conférence mais en étant ma source d’information très fiable :-), je vous transmets son témoignage.
Triathlonien provenant du Lac-Saint-Jean, Pierre n’aurais jamais songé de devenir un athlète, même pas un homme sportif. Il raconte que son professeur d’éducation physique le disait toujours qu’il n’était pas bon dans le sport. Et cette idée est restée en lui, en retentissant dans sa tête. Jusqu’au jour qu'il croisse une jolie joggeuse dans les rues du quartier. Quelle meilleur stratégie que d’en faire du même pour la rapprocher? C’est comme ça qu’il commence à faire ses séances de jogging en courant autour de la maison de la choisie de son cœur. Par la suite il arrêt de fumer. La joggeuse -devenue sa femme depuis 25 ans- et lui ont eu 2 enfants.
Il raconte que lors de ses premières participations dans des événements sportifs, il arrivait toujours en dernière. Quand lors d’une compétition il fut capable d’arriver l’avant dernier, il réalise que ce que son prof l’eut raconté n’était pas vraie. Il n’était plus le dernier!
C’est donc à partir de ce moment, que la confiance en soi commence à se développer. Et ses réussites sportives ne cessent de se produire.
Pierre Lavoie est toujours en train d’organiser des événements pour ramasser des fonds destinés à la recherche qui pourraient aider les enfants atteints de la maladie connue comme acidose lactique (très répandue dans la région de Lac-Saint-Jean dû à la présence de l'aluminium dans le sol et l’environnement). Lui et sa femme ont perdu leurs deux enfants à cause de cette maladie. Dernièrement les recherches ont porté des fruits : un dépistage de la maladie est possible d'être fait depuis le début de la grossesse, en permettant de cette façon aux parents de choisir d’avoir le bébé ou non en sachant qu’il n’y a pas encore de cure pour l’acidose lactique.
C’est pour ça qu’à chaque fois que je rencontre quelqu’un je n’oublie pas que cette personne, abstraction faite de ses réussites ou ses échecs, doit certainement être en train de livrer une bataille. La différence n'est pas question de race, position sociale, d’intelligence ou d'ordre génétique. C’est l’attitude qu’on assume face à la vie et face aux infortunes qui compte.
5 commentaires:
Bonjour, Azuldelmar.
Quel texte passionnant...
Où toutes les vérités sont bonnes à dire...
Mais, dis-moi,,,N'aurais-tu pas quelqu'un qui te suivrait aussi et deviendrait...
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Allô herbert: Va falloir que je change de quartier. Pas d’intéressés dans les parages :)
Bonjour,
J'ai eu la chance d'entendre Pierre Lavoie. Il a perdu deux enfants dans des circonstances à donner des frissons dans le dos. Le premier qui lui a fait prendre concience de la terrible maladie. La seconde qui ne devait pas en être porteuse selon des test mais qui malheureusement l'était et qui est décédée vers l'âge de 6 ans.
Mais il a aussi deux enfants qui ne sont pas affecté de l'Acidose lactique.
Son message est simple: ce qui se passe dans la vie, si terrible soit-il, est pour te faire réaliser ton plein potentiel et que pour ce faire, il n'y a que la bonne attitude qui t'y mène.
S'il fait une conférence près de chez vous, ne la manquez pas, c'est inmmensément touchant.
C'est un homme qui a beaucoup de courage et de détermination.
Salut Azuldelmar,
C'est un récit très émouvant. Cela montre que la volonté n'a pas de limite. Pour atteindre nos buts il faut beaucoup de travail et de motivation.
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