lundi 2 septembre 2013

Barefoot: mon expérience minimaliste

Depuis quelques  mois je ne courre qu'avec mes souliers minimalistes Merrell.
J'ai tombé en amour avec ces souliers, à tel point que ne peux plus me chausser avec mes anciens Saucony. Seulement à y penser et je ressens déjà la pesanteur et la lourdeur dans mes pieds. C'est comme courir sur un matelas.
Ils disent que pour passer des souliers avec du renfort à des souliers zéro protection il faut aller par étapes, voire: progressivement, en voulant dire qu'il faut passer par des semi-minimalistes (épaisseur du talon entre 2 et 4 cm). Les souliers ordinaires ont plus de 4 cm et les minimalistes entre 1 et 2 cm.
Chose que je n'ai pas fait, parce que j'ai la tête dure. Mais j'aime ça avoir la tête dure, ce n'est pour rien. C'est parce que je me connais, je connais mon corps, puis cela me séduit l'idée de contact extrême avec le sol, et ressentir comment ils travaillent les muscles de mon corps. C'est à cela qu'ils servent mes Merrells, et je les adore.
Un beau jour de printemps j'ai osé de les enfoncer pour la première fois et de sortir courir sur le béton pendant 25 minutes.
J'ai eu tellement mal pendant et après...j'ai passé trois jours avec mes mollets en feu. Que les muscles travaillent, ils travaillent et dans mon cas je peux dire qu'il travaillent comme il faut. Je n'ai jamais eu des blessures jusqu'à maintenant. Il faut que je clarifie: je ne fais pas des longues distances, 7km max. et toujours sur sentier.
J'entends souvent les coureurs se plaindre de souffrir des blessures, surtout à la fin de l'été. Mon chum même a les deux tendons à risque et il suit un traitement par physio.
Je crois fermement qu'il n'y a des recettes miracles. Je crois qu'il faut s'analyser dans son individualité et pas essayer de suivre des tendances, même si celles-ci sont appuyées par la science.

Se chausser avec des minimalistes ne fera pas vous atteindre un meilleur temps. Je regarde parfois des documentaires sur les kenyens, les pro de la course, et je les ai vu courir avec des souliers si usés que n'avaient presque plus de semelles. Parfois ils enveloppent leurs pieds avec des tissus pour ne pas courir pieds nus. Ils ne mangent que du mais 3 fois par jour. Mais les voir courir c'est si beau!
Je crois que nous que n'avons pas cette chance génétique, devrions nous contenter d'accepter nos limites et trouver ce qui "fit" mieux avec nous-mêmes, notre conformation physique, notre squelette, notre histoire génétique qui est unique à chacun de nous.

Je ne peux pas dire: les minimalistes c'est mieux que le reste des souliers de course. Je peux juste partager mon expérience pour dire que ce sont les souliers les mieux adaptés à moi. Je n'ai mal que sur les endroits ou il faut avoir mal et parfois nulle part. J'éprouve un grand plaisir de courir avec et c'est vrai aussi qu'ils me donnent la possibilité de devenir plus consciente de mes mouvements, plus présente, plus attentive à ma posture et à la façon que mes pieds touchent le sol.
Bonne et heureuse course à tous et mettez vous au défi de trouver la bonne voie, celle qui est la meilleure adaptée à vous.


vendredi 23 août 2013

Sauce tomate protéinée

Je partage ici un petit secret. C'est un petit truc pour obtenir une sauce différente, savoureuse et surtout nutritive!
Il s'agit d'ajouter à votre sauce spaghetti de la protéine de soja.
Pour le soja j'utilise toujours la version biologique. Pour quoi?  Je crois que il est devenu indéniable la présence des OGM dans le soja.
J'achète celui de la marque Abénakis, qui vient en petits morceaux. Une fois cuite dans la sauce la protéine de soja acquiert l'apparence du steak haché. Si jamais vous avez des carnivores à la maison ils ne noteront jamais la différence.

Ingrédients:
1 gros ognon bio
2 tomates bio
2 pots de sauce tomate du commerce (bio)
1 douzaine de  champignons blancs ou bruns bio
1 tasse de protéines de soja bio
1 c. à soupe gingembre en poudre
1 c. à soupe coriandre en poudre
1 c. à soupe cumin en poudre
Sel
Huile d'olive


Faire revenir l'ognon dans l'huile d'olive, ensuite les tomates coupés en fins dès, et les champignons aussi coupés en très petits morceaux
Ajouter  la tasse de protéines non hydratées. Elles vont s'hydrater avec le jus de tomate et le reste des légumes.  On met les épices tout de suite. Comme ça la protéine acquerra la saveur de celles-ci. Laisser cuire à feu moyen une dizaine de minutes et ajouter la sauce tomate du commerce.
Je laisse cuire 10 minutes à feu moyen. Ensuite je réduis l'intensité à feu bas pendant toute la cuisson, soit: 2 heures. À la fin, juste avant de fermer le ronde, j'ajoute 1 c. à soupe de cassonade.

Et voilà, c'est fait! On n'a qu'à déguster notre sauce protéinée sur des bonnes pâtes de votre choix. Je préfère le pâtes sans gluten et à bas indice glycémique comme celles élaborées avec de la farine de kamut ou sarrasin.
Je dirais que c'est  une sauce qu'à la vertu de constituer la base pour l'élaboration d'autres plats, tel une pizza! .... et qui sauve bien de temps quand qu'on arrive fatigué à la maison ayant par seule envie de relaxer  sans avoir nécessairement le besoin de commander du resto.



dimanche 11 août 2013

Pascualina diferente

Quand j'étais petite, la pascualina était réservée pour les samedis. Ma mère avait créé un menu avec un plat différent pour chaque jour de la semaine et la pascualina on la mangeait religieusement les samedis de la même façon que les "tallarines" des dimanches, el "puchero" des lundis, les "milanesas" des mardis, le "churrasco" des mercredi, le "guiso" des jeudis, et le "pastel de carne" des vendredis.
 Dans tous ces repas il y avait de la viande rouge (sauf pour la pascualina) et zéro poisson.
C'est que les uruguayens sommes des mangeurs de viande rouge par tradition. C'est incroyable la quantité de viande rouge qu'on y  mange, chose compréhensible dans un pays où l'élevage constitue la principale activité économique.

J'ai essayé tellement des versions de pascualina, dès celle que ma mère faisait jusqu'à celle que je vous partage aujourd'hui.

La  préparation va étape par étape...La premier chose à faire c'est de faire cuire les bettes à carde. Petit truc: il vaut mieux de faire cela une journée à l'avance, comme ça au moment de la préparation les bettes à cardes seront froides et pourtant plus faciles à manipuler.



Ingrédients:
2 bottes de bette à carde (ou 1 botte de bette à carde et 1 botte de brocoli)
1 gros ognon
2 gousses d'ail
1 bouteille de préparation crémeuse au soja Belsoy
Sel
Poivre
400 g de fromage cheddar rappé
6 oeufs

Pâte:
4 tasses de farine de kamut
1 oeuf
1/4 tasse d'huile de tournesol
De l'eau suffisante pour obtenir une pâte lisse qu'on pourra verser directement sur le moule
1 c. à thé de sel
1 c. à soupe de poudre à pâte

Faire revenir l'ail et l'ognon sur l'huile de tournesol dans une poêle.
Ajouter la bette à carde coupée en très petits morceaux et laisser cuire environ 10 minutes à feu moyen-bas.
Ajouter la préparation crémeuse au soja
Déposer la pâte sur un moule en céramique rectangulaire d'environ 30cm X 15cm
Ensuite les bettes à cardes.
Faire 6 trous et y déposer les œufs.
Parsemer uniformément avec le fromage.
Enfourner pendant 50 minutes.

Variation: On peut parfaitement ajouter des raisins secs à la préparation. C'est délicieux.

samedi 3 août 2013

Muffins moelleux


Je crois avoir trouvé la parfaite recette pour des muffins. Une recette qui a le vertu de réunir des ingrédients équilibrés pour ses apportes nutritifs et qui donne pour résultat des muffins moelleux et délicieux.

Il m'arrivait qu'en suivant différentes recettes dites santé, le résultat était des muffins moins intéressants au niveau du goût et de la texture.

Pour cette recette vous aurez besoin de:

2 tasses de yogourt nature
1 banane écrasée
1 tasse de sucre (de canne, cassonade ou simplement du sucre blanc)
2 œufs
1/2 tasse des raisins secs
1/2 tasse de pépites de chocolat
1 tasse d'avoine
1/2 c.à thé de bicarbonate de soude
1 c.à thé de poudre à pâte
3 tasses de farine de  kamut
1/2 tasse d'huile de tournesol

Dans un grand bol mélanger les 2 tasses de yogourt nature avec la banane écrasée.
Ensuite ajouter le sucre, les raisins secs et les pépites au chocolat.
En mélangeant ajouter les œufs,  l'avoine, le bicarbonate de soude et le poudre à pâte.
Continuer a braser et ajouter les 3 tasses de farine.
On réserve l'huile pour la toute fin qu'on ajoutera en remuant par des grandes braçades.

Il ne vous reste qu'à déposer la pâte dans les moules à muffins.

Faire cuire entre 40 et 45 minutes au four à 350 degrés.

Le fait d'ajouter le huile à la fin fera que les muffins ne resteront pas collés au papier ou au moule et peut-être de là sa texture moelleuse.




mardi 20 décembre 2011

Solstice, l’étonnant père Noël où personne n’a eu de cadeau

Nous sommes allés voir cette pièce de théâtre présentée par le Théâtre du 450, avec les billets que j’avais gagné au bureau.
Le Théâtre du 450 c’est un petit groupe de jeunes très talentueux, passionnés pour l’art de la scène –selon ils ont expliqué au début de la présentation.
La chapelle Saint-Antoine à Longueuil, sert entre autres à ce genre de présentations. L’endroit, très accueillant, recevait lors de la soirée une trentaine de personnes groupées autour des tables rondes où au même temps on pouvait prendre un petit rafraîchissement.
Solstice…, une comédie inspirée du classique Casse-noisettes, raconte l’histoire de Clarathéna, une jeune adolescente avec un père absent et vivant dans une famille recomposée. Beaucoup de sujets sont subtilement touchés à propos des souffrances des enfants délaissés affectivement. Une histoire reflétant la réalité de la plupart des familles d’aujourd’hui.

Quant à moi, pour l’année 2011, recomposer une famille a été un grand défi. Si bien l’hétérogénéité des composants est présent au début, il reste cette petite lumière dans chacun de nous que nous êtes commun, que nous unit et que nous donne la force et l’espoir. Je remercie au même temps pour cette opportunité que nous fait grandir, que nous fait évoluer dans une nouvelle dynamique de vie.

Dans ces temps des fêtes, je profite pour souhaiter à toutes les familles, composées et recomposées : la patience pour devenir tolérante, la clarté mentale pour juger intelligemment, la flexibilité pour devenir moins rudes et mieux apprécier, l’écoute pour devenir moins égoïste, l’équilibre pour agir avec justesse, la force pour ne pas se laisser abattre, la persévérance et surtout de l’amour, parce que sans lui, aucune des autres n’est possible.

Confiance et foi pour l’année 2012!

mardi 6 décembre 2011

C’est le temps des fêtes….

....Et dans mon quartier les innombrables activités offertes par des organismes et par la municipalité nous donnent l’opportunité de nous submerger dans l’esprit de Noël.
J’ai acheté deux billets à 5$ chacun pour assister à une soirée de musique avec l’orchestre symphonique de Longueuil et les jeunes musiciens de la Montérégie au Théâtre de la ville.
J’ai amené mon garçon, et une fois installés dans nos sièges de la salle au théâtre je n’étais pas certaine que le spectacle serait à son goût.
Mais dès que les cordes de la vingtaine des violons commencèrent à sonner l’air dans la salle s’est rempli de la magie de la musique. Le directeur d’orchestre, Marc David, avait choisi pour commencer la suite Les maîtres chanteurs de Nuremberg de Richard Wagner, suivi d’une Fantaisie de Noël.
Nous sommes sortis au corridor pendant l’entracte et en montant les escaliers qu’y mènent m’ont fils m’a exprimé que « ça sent les vieux ». C’est vrai que la plupart du public était composé des gens âgés. Et c’est vrai que les vieux émanent cette odeur qui les identifie, pareil à celle de ma grand-mère. Mais grande ce fut sa surprise de rencontrer dans les corridors son copain de soccer Antoine qui a franchement exprimé : "Luciano! Je n’ai jamais pensé te rencontrer ici!"
La deuxième partie du spectacle ce fut aussi une très belle surprise. La chanteuse Patsy Gallant est montée sur scène. Quand je l’ai vue avec sa belle robe rouge, je l’ai reconnue et me suis tournée immédiatement vers mon garçon pour lui dire : "c’est la dame de Star Académie!". Nous on regarde religieusement cette émission à chaque jeudi, parce qu’on aime entendre chanter les jeunes qu’y se présentent. Luciano l’a reconnue aussi.  On l’a écouté chanter toutes les belles et connues chansons de Noël, dont leurs noms je ne m’en souviens pas tous mais que j’ai dans un CD dans mon auto (C’est l’hiver, The Christmas song, etc.) Patsy Gallant avec sa belle voix, est aussi un personnage drôle est vivant .
Il y a du monde que trouve que surprendre ces êtres chers avec des cadeaux inattendus, allumer le sapin, entendre les chansons de Noël, aller passer du temps en famille, c’est tomber dans la consommation et le prévisible.
Mais si je regarde les petits et les vieux qui prennent autant de plaisir à faire et voir tous ces « prévisibilités », je ne peux faire d’autre chose qu’avoir le sourire aux lèvres et éprouver beaucoup d’amour, de compassion et de sérénité en ayant la certitude que un nouveau monde est possible.

vendredi 11 novembre 2011

Exploration inversée

Demain à 9h du matin sur canal Évasion se poursuit la série d’épisodes de l’émission Exploration inversée. J’ai tombé par hasard mercredi passé sur elle et ai beaucoup aimé cette production du photographe Marc Dozier. Lui que pendant 10 ans ait visité une tribu de la Nouvelle Guinée, appris ces habitudes, culture, langue et qui est considéré pour ces habitantes comme un frère, nous propose un voyage à l’envers. C’est le tour à Polobi et Mudeya (deux chefs de la tribu) de visiter le monde des blancs. Sous leur regard vierge et dépourvu de préjugés on se redécouvre dans la folie quotidienne de notre « civilisation ». Dans le cas : le scénario de la France, est représentatif pour quoi pas de notre culture occidentale.
C’est une production intelligente. Sans aucune intention de suggérer des préconçus elle n’a pas le but de manipuler l’esprit pour nous faire passer une idée, comme on retrouve dans la plupart des émissions de télévision.
Elle constitue tout simplement une invitation à la réflexion et à l’émerveillement.