Un blogue qui parle de course à pied, de vélo...des moments partagés. Vous trouverez des petites histoires du quotidien, des réflexions et de cuisine. Merci de votre visite!
Pour souligner une occasion spéciale j’ai préparé hier, de gnoccis maison. Quand j’étais petite chaque 29 de mois ma mère faisait des gnoccis et on plaçait une monnaie sous l’assiette, selon elle, pour attirer la fortune. Je suis née aussi quand un calendrier de 1969 marquait 29 dans le dixième mois de l’an. J’ai eu mon fils à 29 ans. Et un 29 de ça fait un an, j'étais là, à cet endroit où le parfum du bois m'est envahie pour la première fois...
Recette:
1/2 kg de patates (le secret: elles doivent être de bonne qualité)
100 gr de farine
un jaune d'oeuf
sel
Faire le puré de patates et ajouter l'oeuf et la farine. Il faut après façoner et faire des longues rouleux, les couper en carrés et les passer pour une fourchette. Faire bouillir l'eau, et y mettre les gnoccis par des petites quantités, quand ils émergent à la surface il faut les sortir et servir dans les assiettes immédiatement.
Ce matin, la température s’étant adoucie, les oiseaux, joyeux, sont sortis et se sont mis à chanter. Depuis mon balcon, je les ai entendus…et les flocons de neige qui tombaient aussi, dans leur silence. J'ai pensé... ils ne demandent presque rien pour être heureux. Alors, voilà une mélodie pour vous avec qui je partage autant d’expériences, mes vécus quotidiens et encore plus... Le bruit à la fin n'est que le craquement de la neige sous mes bottes :)
J’étais délaissé à moi-même, Écoutant le temps qui passait dans les montres de sable Regardant un instant s’en aller Et d’autre venir, pensant à ton amour. Ton amour que vient et que va, Suivant les saisons. Ton amour est cause et effet de mes chansons. La vie elle contient dans un clip, dans un ouvrir et fermer, dans n’importe quel flocon d’avoine. Il s’agit de distinguer ce qui vaut la peine de ce qui ne le vaut pas, Et à moi me vaut pas plus que rien Il me suffit juste un des tes regards. Pensant que j’ai pensé Par la fenêtre de ce bar Regardant le gens dehors Aller et venir Et je jurerais je t’ai vu Malgré que je sais tu es à une année lumière de moi….
Mon fils qui sort de la maison pour aller à l'école ce matin
Bonjour, j'adore les journées suivantes les tempêtes de neige ici au Québec.
Selon météomédia la chiffre la plus significative quant à l'accumulation totale de neige a été de 24 cm pour Montréal et l'Estrie. D'autres régions ont reçu aussi de la neige si bien en moins proportions.
J'ai pris des photos ce matin. Ça va vous donner une idée de le sptectacle blanc dont nous sommes entourés. C'est magnifique!
Le pelletage, le dégagement des allées, le déneigement des voitures c'est quelquechose de commun ou évidente à l'hiver pour ceux qui sont nés ici. C'est comme si la neige réunirait à tous autour d'une tâche commune, et leur faisant oublier toutes les différences qui pourraient les séparer au quotidien. Il y a d'autres élements bien sûr qui font à leur idiosyncrasie, mais pour moi ce sont des actes, que si bien simples, font à la culture québecois, qui parlent des vestiges des efforts de ces premiers français qui arrivés dans ces terres froides ont dû se batir pour pouvoir fonctionner dans un univers différent.
Je me suis mise à pelleter avec mes voisins.... mon allée est, donc, dégagée :)
Quand j'habitais à Côte des Neiges, je fréquantais un gymnase où je faisais le kick-boxing. Loin d'être un expert, j'suis contente d'avoir pris ces classes parce que c'est une discipline pour développer l'équilibre, ainsi que la concentration étant ces derniers de bons outils quoique ce soit qu'on fasse dans la vie.
Petit cadeau pour Gwendal, qui aime les couleurs chaudes
Les dieux et les diables se mélangent avec la foule, et vont et viennent dans le bigarré mont-descente de la multitude. Ici, personne n’a un travail, mais tout le monde est occupé. La lumière crie, et l’air danse. Chaque personne est une couleur qui marche. Depuis les corps noirs, descendent des sobres verts et bleus. Ayant l’air de si fulgurantes tonalités, l’arc en ciel préfère de ne pas sortir pour éviter l’humiliation. Face à la mer, versée sur les plaines des montagnes écorchées, Port-au Prince s’offre aux yeux dans une stridence de couleurs, où la vie s’étourdit et oublie le peu qu’elle dure et l’autant qu’elle blesse. Serait-il que la ville copie aux peintres qui peignent la ville? Ou est-elle qui convertit sans aide, ses ordures en beauté?
Une copine de mon fils a apporté aujourd'hui à l'école une recette des biscuits grecs.
J'ai trouvé ça attendrissante. Alors, j'ai laissé tout d'un côté, et courue à la cuisine pour l'essayer. Lui, il n'a fait que les dégouster. Enfin, je pense qu'il faut que je change les habitudes un peu "macho" de ce petit latino :)
Sablés au beurre et à la cannelle
500 g de farine tout usage
325 de beurre (mois j'ai utilisé 125 g)
125 de yaourt (crème sure pour moi)
une pincée de sel
4 cuillères à soupe de sucre
1 cuillère de cannelle
50 g sucre glacée
Cuire 20 minutes au four réchauffé à 200 degrés
Ces biscuits sont très faciles à faire. Et une bonne idée pour la boîte à lunch. Merci Sarah!!
C'est à la bibliothèque de mon quartier que je l'ai trouvé. Le livre de Elizabeth Abbott: Le sucre: une histoire douce-amère. Cette journaliste et écrivain canadienne, nous explique les raisons historiques qui ont fait de cette séduisante épice, un outil de pouvoir -entre autres- du libéralisme commercial. Pendant la révolution industrielle, les entreprises troquaient des babioles contre des Africains qui seraient vendus aux plantations de canne du sucre. Si bien dans ses débuts, la consommation du sucre était réservée à la noblesse et constituait un signe de distinction sociale, la même s'est "prolétarisée". Dans le monde du travail, elle vint à soutenir les ouvriers pendant leurs ardues journées de travail. Lors de courtes pauses ils avalaient rapidement une tasse de thé sucré. Comme ça le thé sucré favorisait l'estime de soi, ainsi que l'impression illusoire d'une ascension sociale. L'engrenage capitaliste-consommateur était formé et prêt à fonctionner: le sucre procurait un apport calorique aux ouvriers qui travaillent plus vigoureusement, il incitait aussi a les faire travailler plus fort afin de pouvoir se procurer plus de thé sucré et d'autres douceurs.
D’autres points y sont touchés : dès l’esclavage, jusqu’à la transformation des rapports commerciales entre les pays et même la modifications des habitudes alimentaires d’européens et américains.
Une si petite chose capable de changer le monde? Plutôt l’utilisation que les hommes en ont faite.
Et comme je sais que toute cette histoire de sucre ne va pas vous empêcher de continuer à l’inclure dans vos armoires et provisions, je mets à votre disposition cette recette de gâteau aux pommes, très sucré :), recette que j'ai cueillie de chez mon amie Sindy, et qui pourrait s'avérer très appropriée dans vos pauses-café. C'est très simple et rapide.
Ingrédients:
1 tasse (250 gr) et 1/2 de farine tout usage
1/2 tasse d' amidon de maïs
2 petites cuillères de bicarbonate de soudre
1 tasse (250 gr) de sucre
100 gr du beurre non-salé
2 pommes, coupées en rondelles
2 oeufs
1 tasse (250 gr) lait
Préparation:
Préchauffer le four à 375 degrés.
Dans un bowl , mélanger le sucre, les oeufs et le lait
Dans un autre bowl, mélanger la farine, le beurre et l'amidon de maïs. Il faut que le tout soit bien intégré.
Ajouter à la première préparation.
Engraiser avec de l'huile un moule de 8 pouces.
Déposer la moitié de la préparation, les pommes par dessus, et l'autre moitié de la préparation ensuite.
J'ai repris mes séances de spinning aujourd'hui après un mois sans presque faire de l'exercice. Je bien dis presque, parce que pendant mes vacances je me suis adonné à exercer d'autres types des muscles, n'ayant été ceux qui sont sollicités normalemente dans un entraînement sportif :) J'ai commis des excès de tout genre. Je ne me suis pas mise à décortiquer les ingrédients de tout ce que je mangé dû à qu'en Uruguay règne l'Empire du Sucre. Alors, c'est un déjà vu: tout ce que vous y mangé c'est du sucre. L'Empire du Sucre, le croyez-vous ou non, ça existe. Ce sont des multinationales chargées de répandre le besoin de cet élixir, jusqu'au créer une dépendance chimique dans l'organisme des gens du Tiers Monde. Il semblerait être aussi la raison de la existence d'autant de personnes ayant développé la maladie nommée diabètes. Il ne s'agit seulement du sucre blanc qu'on ajoute au café, mais de tous les produits qu'on achète dans les supermarchés, dès le yaourt jusqu'au jus d'orange. Malheureusement on n'arrive pas à déguster la saveur des choses, parce que tout est exagérément rempli du sucre. Dans les pays plus développés, ils existent des moyens pour éviter cet abus, comme l'assomption par l'État de la responsabilité de la santé des citoyens, et surtout l'accès à l'information, ce grand capital -que comme mon père bien le dit-, constitue l'acquis le plus cher. Après un mois, donc, dans le Royaume Blanc, je me retrouve avec de plus belles joues (toutes bronzées by the way), et des vêtements qui fittent à peine. Je vous offre cette vidéo, pour le simple plaisir du partage.
J'ai été taggée par Euphrasium sur le thème de l'optimisme. J'suis contente d'avoir été choisie, parce que ça me fait réflechir sur les mesures à prendre pour rester optimiste dans ce froid sibérien qui ne cesse depuis mon arrivée mercredi soir. "Quel changement!!!" -pensais-je-.
Il s'agit de:
Recopier le début du texte: L'optimisme, c'est...
Ajouter trois nouvelles fins de phrases inventées ou en citations.
Recopier les règles.
Désigner cinq blogspots pour prendre la suite et les prévenir sur leur blog.
L'optimisme c'est: un voile coloré entre les yeux et la réalité,
une interprétation des faits,
un hasard dans nos gènes et une oportunité pour le transcender.
Lors de mon récent voyage en Uruguay, j'ai vécu de moments inoubliables qui m'ont clarifié sur certains aspects essentiels de la vie. Dans la démarche à la rencontre de moi-même, il fallait y aller, pour regarder les choses- cette fois- d'un angle nouveau. Ce que tu écoutes ce n'est pas moi, mais mon écho, dit Jorge Drexler, chanteur uruguayen, qui comme beaucoup d'autres a dû subir l'exil pour rester fidel à soi-même, en étant celui qui est. Drexler vit en Espagne ça fait quelques années, et c'est en Europe qu'il a trouvé la reconnaissance de son ouvre, d'après moi exemplaire. La sensibilité que se dégage de ses chansons, sa musique, la thématique abordée reste toujours dans l'intégralité de l'être, étant cette dernière - l'avouons ou pas- la raison de notre fragile vie. Notre vie, notre simple passage dans cette réalité que croyons être la seule, malgré qu'elle le soit juste pour nous démontrer ceux qui nous sommes et à partir de là nous donner l'opportunité d'atteindre ce qui nous voulons être.
Il y a un commun dénominateur dans chaque une de ses chansons : l’idée d’une interrelation sous-jacente dans tous les phénomènes, que le tout est relié pour une étrange raison que certains appellent coïncidence, mais que d’après moi c’est juste l’agir d’une loi infaillible : la cause et l’effet. J’ai hésité entre la douleur, et « Se va, se va, se fue » (j’adore cette version), mais je choisie pour vous « Tout se transforme » :
Ton baiser s’est fait chaleur La chaleur: mouvement Après goutte de sueur, qui s’est fait vapeur, après vent.
Dans un coin de La Rioja (*), a bougé l’aile d’un moulin, Tandis que le vin écrasé était bu par ta bouche rouge . Ta bouche rouge dans la mienne La coupe qui tourne dans ma main Tandis que le vin versait, J’ai su que d’un lointain coin, d’une autre galaxie, L’amour que tu me donnerais Transformé il retournerait, un jour pour te remercier.
Chaque un donne ce qu’on reçoit, Après on reçoit ce qu’on donne, Rien est plus simple, il n’y pas des histoires, Rien se perdre, tout se transforme……
Le vin que j’ai payé avec l’euro italien Qui avait été dans un wagon avant d’être dans ma main, et avant ça en Torino, et avant Torino en Prato, où ils ont fait mes souliers, sur lesquels le vin tomberait.
Souliers que dans quelques heures, je chercherai sous ton lit, à la lumière de l’aurore, à côté de tes sandales planes achetées une fois en Salvador de Bahia, Où à un autre tu avais donné l’amour, dont aujourd’hui je te retournerais….
(*) La Rioja, province argentine, reconnue pour l'excellence de ses vins.