samedi 30 mai 2009

La coupe du monde du cyclisme féminin

Le soleil est finalement sorti cet après-midi pour accueillir les meilleures cyclistes du monde participantes dans la 12ème édition de la Coupe du monde du cyclisme féminin.
Je vous avais déjà signalé dans un antérieur billet que la course se déroulerait sur un parcours autour du Mont Royal.
Je m’y suis déplacée cette fois et j’ai pris quelques photos. Les athlètes ont parcouru 110 km en faisant 11 tours de 10 km.
La montée


La descente faite à 60 km approx. (j'ai eu la chair de poule en regardant cela)

La gagnante a été la petite Emma Pooley, de nationalité britannique et âgée de 26 ans.

Mon fils a eu autant de plaisir que moi à regarder l'événement.

Mouillées sous la pluie






Bella et moi sommes sorties ce matin à la recherche de nos amies cyclistes.
Je me lève, je regarde à l’est et à l’ouest. Il me semble apercevoir une clarté qui s’annonce derrière ces gros nuages dans le ciel. Peut-être que je ne décevrai mon professeur d’anglais à qui j’avais donné l’espoir d’un samedi sans pluie. Après des accoutumés pronostiques presque tous erronés de notre amie la météo : que-est qu’on fait Bella? On y croit ou on y renonce et on risque l’aventure? Je prends la piste cyclable vers l’ouest et je donne, cette fois, la raison à la science…
Si, et...j’aime bien rouler à vélo sous la pluie qui mouille si doucement….

samedi 23 mai 2009

Les Cyclopétards et moi

OK. OK. Je me dépêche à écrire tout ce que j’ai appris aujourd’hui avec les filles des Cyclopétards. J’ai peur d’oublier :
1) Éventail : on roule de deux par deux et ma partenaire qui est à ma gauche par ex. se tasse au dehors du peloton. Puis, je me tasse à gauche. Ma partenaire elle se laisse glisser vers l’arrière. Après c’est à mon tour de me laisser aller vers l’arrière. À la fin du peloton on reprend la droite. Youpi!!! J’ai compris. N’est pas oublier de dire : Relais! ou faire signe en haussant la main et en tournant le doigt.
2) Double éventail : on roule de deux par deux mais cette fois je me colle presque à la roue d’avant. Celle-ci elle va se tasser vers la droite ou vers la gauche tout en dépendant de la direction du vent. Bien sur qu’on se met en accord avant. Disons que ce soit vers la gauche, je m’avance et je me mets à son côté. Je laisse écouler à peu près 5 secondes, c’est mon tour de me tasser, mais avant il faut que j’écoute le signal : Clear! Je me position en tête de peloton jusqu’au ce que mon autre partenaire arrive par la droite, puis je me laisse glisser vers la arrière un peu, et après ça je dis : Clear! Pour qu’elle sache qu’elle suffisante de place pour se tasser vers la gauche. Quand j’arrive à la queue je vais me tasser vers la droite. Comment sais-je que je suis dans la queue? Parce la copine que j’avais au début à ma gauche et dont je suivais la roue, me dit : Dernière! Alors je ma tasse vers la droite et on reprend le même exercice. Je pense que ça fait beau de regarder ça. C’est comme une chaîne humaine qui tourne.
3) Quand on roule en peloton, il faut maintenir la même vitesse pour éviter l’effet élastique.
4) Pour se protéger du vent. On a roulé par équipes de 3 ou 4 personnes. Et la roue d’avant de mon vélo doit se maintenir à la même hauteur que la roue derrière de celui de mon partenaire d’à côté. Si je prends le relais pour que se soit moi qui protège aux autres du vent, je m’avance et je me tasse vers la gauche en m’assurant que j’ai l’espace ou que ma copine me dît Go ou Clear!
5) Les signaux : ralentir, du monde en avant, trou, s’arrêter, tourne à gauche, tourne à droite.
6) Être attentive. Il faut regarder la roue d’avant parce que c’est ma référence quant aux signaux, mais il faut regarder loin en avant aussi, pour voir ce qui se passe et éviter les accrochages.

Au début j’étais déboussolée. Mais appart mon problème de compréhension de la langue, ajouté dans ce cas, à la spécificité des termes du langage des cyclistes, je me suis assez bien débrouillée dans ma première sortie en groupe.
Les filles qui ont encadré la sortie ont été vraiment gentilles et ont bien expliqué la chose.
Merci à elles et merci à Zolasoleil qui m’a gentiment référé à cette équipe du cyclisme féminin.
Un constat intéressant : les hommes cyclistes adorent prendre des risques et dépasser les filles à vélo. Ça doit les rassurer peut-être :-)

vendredi 22 mai 2009

Les mannes II

Avertie par une lectrice que ma manne ne serait pas une vraie manne, au moins pas semblable à celle qu’on retrouve dans nos alentours, je suis allée au site de l’Insectarium de Montréal. Chose intéressante, je découvre que les mannes sont un indicateur de l’état de pollution des eaux, étant donné que ces insectes sont très sensibles à la contamination. Pour l'information au complet cliquez ici.

Il faut aussi prendre en considération que seulement au Québec il y a 154 espèces de mannes. De là peut-être la divergence entre la manne de ma photo et celle que nous rends visite à ces moments à Montréal et environs.
La photo de la manne de nos parages Zolasoleil, je te la dois. Peut-etre que celle-ci serait la plus semblable.

J'ai bien aimé ce parcours entomologique :-)

N.B. Est-ce que c'est la manne ou le manne? Je l'ai mis au féminin mais je ne suis pas certaine.

jeudi 21 mai 2009

Les mannes, c'est pas le fun!!


De retour à la maison, je demande à la voisine le nom de ce petit insecte, parce que je me rappelle qu'elle m’avait fait un commentaire en disant qu'à la mi-mai, Verdun se voyait envahi par les « mannes ».
Connus sous ce nom, les éphémères apparaissent pour ne rester qu’une trentaine de jours, selon ma voisine. Il semblerait que le but de l’existence de ces mannes ne serait d’autre que faire partie de la chaîne alimentaire des oiseaux et d’autres insectes, ainsi que, -j’ajoute- la malédiction des cyclistes.
L’Estacade fut le centre de réunion de ces petits papillons aujourd’hui. Il paraît que leur prochaine destination sera la piste cyclable à côté de chez moi. Attention les cyclistes, préparez vous à bien fermer vos bouches, oreilles et nez. Essayez dans la mesure du possible de rester avec les yeux ouverts!
Les mannes, le vent, la poussière, ah que c'est bon le vélo malgré tout(???!!!)

lundi 18 mai 2009

Ma médicine

Je sais que beaucoup d’entre vous me dissent que je fais trop de sport. Je me sens cajolée quand je lis vos petits messages.
Mais j’ai fait un essai (involontaire). J’ai passé deux journées à ne pas m’entraîner.
Et puis, la troisième journée je grattais les murs. Vraiment je vous souhaite de ne pas être dans la même pièce que moi quand je suis comme ça. Mon innocent et tendre fils a dû me supporter. Pas d’échappatoire, il habite avec moi. De toute façon, tout sage, il a bien su se glisser chez le voisin à plusieurs reprises ce week-end :-)
J’avais déjà mal à la tête. Alors, aujourd’hui ce fut une excellente journée pour me reprendre en main.
Ahh, que ça fait du bien courir. Le mal de tête (très rare en moi) est disparu. Si vous n'aimez pas trop courir je vous recommande au moins d’aller faire une marche énergique.
Les raisons pour ne pas cesser de faire du sport : a) combattre le mal de tête, b) combattre la mauvaise humeur, c) éviter les crimes (je ne plus envie de tuer personne), c) maintenir une peau douce et jeune (oui, je m’ai regardé dans le miroir et je me trouve plus belle), d) améliorer la circulation sanguine, e) se retrouver (je suis une soie ce soir).
Et vous, qu'est-ce que vous faites en général pour vous débarraser de la mauvaise humeur?


J'ai tellement faim! Une chance que j’ai un peu de lasagne et ces biscuits aux raisins et aux grains de lin.

dimanche 17 mai 2009

La joie de donner




Amma documentaire sur M6 vosta
envoyé par Djekil. - L'info internationale vidéo.


Ne ressentez-vous, -même en n’étant pas là-, l’amour que cette femme est capable de transmettre?
Je sais qu’il y a des gens qu’avec leur seule présence, tout simplement, peuvent transformer une réalité.
Nous avons tous, je pense, cette potentialité de l’amour, nous sommes êtres d’amour.
N’est-il paradoxal le fait de passer ces longues heures d’attente pour se faire simplement embrasser?
Je pense que oui, de la même manière qu’il est un paradoxe la continnuelle quête que l’homme de nos jours entreprend pour substituer l’amour dont il est fait.
Cette dame ne fait que, amoureusement, mettre ces personnes face au miroir de leur propre humanité. Elle a toute mon admiration!

samedi 16 mai 2009

Huevos rellenos

J’ai préparé des œufs farcis, comme plat d’entrée pour ce soir.
C’est un copain péruvien qui m’a donné l’idée.
J’ai fait cuire dans l’eau 5 œufs et après je les ai coupés en moitiés.
Pour la farce j’ai fait sauter un ognon vert dans l’huile et j’ai ajouté de la viande maigre hachée, 1/2 tasse de sauce de tomates en conserve, ainsi que les jaunes d’œufs cuites et des raisins secs. Je n’ai pas ajouté des épices, juste une pincée de sel. J’ai fait une trempette avec une cuillère de mayonnaise, deux cuillères de fromage cottage et du persil haché.
J’espère que la visite va aimer :-)

jeudi 14 mai 2009

De l'eau, tout simplement...

Je suis allée chercher dans le web pour savoir ce qui pourrait causer les fourmillements dans mes bras et jambes, quand je fais le vélo ou la course à pied. De plus, quand j’arrive à la maison et après faire tout ce qu’il faut du quotidien, je m’assois et je ressens mes pulsations accélérées ainsi qu’une fatigue telle que je m’endors au sofa.
Je suis aussi partisane -comme lui- du proverbe : Il faut écouter son corps.
Il semblerait que l’eau est vitale pour les muscles ainsi que pour le reste des fonctions de notre organisme. Je sais qu'avec cela je ne viens pas de faire la grande découverte, mais chose certe: on a la tendance à l'oublier. J'ai entendu dire que les déchirures de tendon ainsi que d'autres blessures sont déjà subies par certains amateurs de la course à pied, et qu'elles deviennent une affaire à surveiller.
Pour les éviter rien de mieux que de boire au moins 2 litres d’eau par jour. La quantité varie selon l’effort. C’est vrai que pendant ou après une compétition, le besoin d’eau est encore plus élevé.
Voilà, j’ai trouvé une formule qui pourrait être outil pour savoir le taux de déshydratation qu’on éprouverait pendant la pratique d'une activité physique.

% de déshydratation= Poids avant l’effort-Poids après l’effort X 100
Poids avant l’effort

Et il suffit d’une perte hydrique du 2% pour souffrir des conséquences.
Depuis hier je bois beaucoup d’eau, entre 2 litres et 2 litres et demi. Je ne désire pas arrêter de faire la course à pied parce que je ressens que je m’améliore avec le temps. J’ai commencé à 3 km et je parviens à faire 12 présentement.
Notre corps est notre temple, prenons en soin de lui!

mercredi 13 mai 2009

Piscine demain?

J’ai mon sac à dos sans défaire depuis mercredi passé. Météomedia avait annoncé à 7h qu’il pleuvrait ce jour-là, ce qui n’a pas finalement arrivé. C’est pour ça que retourné avec mon sac pour le déposer à la maison et sortir avec Bella sans rendez-vous. J’ai eu ma journée de vélo finalement. Quand il pleut je ne sors pas à vélo, et je vais au gym.
Pour demain il semblerait que la pluie nous rendra visite. Alors je jette un coup d’œil à mon sac pour vérifier si tous mes affaires sont-là. Dire que je ferai du triathlon(?), sonne un peu ambitieux. Il vaut mieux dire que je vais tenter de pratiquer vélo+course à pied+ natation :-)
Grâce à un persistant désir de vaincre la peur de l’eau, j’ai appris à nager à l’âge de 15 ans. J’aurais pu choisir une autre activité. Le tennis par exemple, dont je ne me défendais pas si mal. Mais non, je voulais nager, je voulais confronter à ce qui me terrifiait. Je crois que dans mon antérieure vie, je mourus noyée, parce que j’ai eu peur de l’eau depuis toujours. C’est pour ça qu’apprendre à nager a été tout un défi pour moi. Plonger la tête sous l’eau n’a pas été facile. Je ressentais une terrible angoisse et un sentiment d’étouffement. J’ai appris à coordonner la respiration, à me familiariser avec cet étrange son semblable au vide qui émerge des profondeurs de la piscine. Mais savez vous quoi? Je n’ai jamais dit à personne que j’avais peur de l’eau, même pas à mon entraîneur, ni à mes parents, ni à mes amis. Je considérais qu’il s’agissait d’un défi qui m’appartenait. Je sais, il n’y a rien de mauvais à dire qu’on a peur, mais à l’âge de 15 ans je voulais me démontrer à moi-même que je passerais à travers. Jusqu’au aujourd’hui je crois qu’il y des choses qu’on doit régler par nous-mêmes. J’ai étais toujours comme ça, plutôt individuelle, dérivé peut-être du fait d’être une fille unique. Je ne sais pas. C’est longue à expliquer, et je ne vais pas vous embêter à parler tout le temps de moi.
La natation ce n’est pas mon point fort, mais je suis capable de nager avec style, ce que j’ai beaucoup amélioré avec le temps, en me répétant que j’étais capable de tisser un lien d’amitié avec l’eau. Il ne fallait pas que je me batte contre lui, mais que j’aille avec lui, en me glissant dans son essence. Tout un travail, non?
J’ai d’autres défis que j’ai relevés. Mais ça c’est une autre histoire.

samedi 9 mai 2009

Gosto muito de vôce leâozinho

N'oubliez jamais de faire savoir à vos enfants combien vous aimez de les voir chaque matin.

Ça fait du bien un chiot dans nos chemins, c'est ce qu'il dit Caetano Veloso.

C'est douce la langue portugaise, vous ne le croyez pas?

vendredi 8 mai 2009

César, l'homme de mes rêves

Ce matin je me suis reveillée avec "César, l'homme qui parle aux chiens", dans la tête. Il est apparu dans ces instants entre le sommeil et l'éveil et sitôt mes pensées négatives voulaient sortir pour gâcher ma journée, j'écoute César dans ma tête: "Shhtt, non".
Connaissez-vous "César, l'homme qui parle aux chiens"?
Je n'ai pas de chien et je n'en suis très amateur.
Je regarde parfois ses émissions. Si bien il est un homme de petit taille, sa présence dégage une sereine autorité.
Je trouve formidable la connaissance qu'il à sur le comportement animal, spécialement, celui des chiens.
Ces animaux n'agissent pas de façon trop différente à celle des humains. Ils ressentent les énergies de leur entourage, voire: de leurs maîtres et leurs familles. Et ils agissent en conséquence. Plus ou moins énervés, plus ou moins stressés, en manque de confiance, de limites, colériques, selon les personnalités de leurs maîtres.
Ces animaux sont capables de ressentir les énergies déployées par les états d'anime des gens, parce que ils sont plongés dans un monde ou les émotions sont très fortes.
Je trouve formidable quand César compose le tout. Puisque le comportement de l'animal puisse changer, il faut que ses maîtres changent aussi. C'est de la thérapie de famille :-)
Alors, c'est lequel le rapport entre César, l'homme qui parle aux chiens et moi que n'ai pas des chiens?
Je ne sais pas, mais depuis ce matin, chaque fois qu'une pensée négative semble apparaître, je fais appel à César et il répète: "Shhttt, non.", avec détermination.

Ça me fait penser à l'image d'un iceberg répresentant nôtre conscience et nôtre inconsciente, en étant ce dernier l’énorme partie qui reste cachée sous l’eau. Et je réalise aussi sur les énormes ressources qu’on en a en nous-mêmes. Il faudrait les utiliser plus fréquemment. En restant attentifs aux ces subtiles messages nous pourrions nous en sortir des situations qui sont indésirables ou nous font du mal.

Drôle de monde le mien :-)

jeudi 7 mai 2009

Un pays au sud de la carte


C'est mon pays, tout petit au sud de l'Amérique.

Voici des scènes pour découvrir l'Uruguay. Sans montagnes, sans pétrole, sans trop de richesses, sauf les gens et leur simplicité.

mercredi 6 mai 2009

Nostalgie

Si, j’ai envie de retourner chez moi.
Je ressens une nostalgie, un sentiment impossible d’expliquer, une tristesse qui me déchire l’âme. Je ne suis plus qui je suis. Ai-je caché ce sentiment? L’ai-je déguisé? Les deux peut-être? Tellement qu’il blesse, difficile de le regarder dans la face.
Avez-vous déjà fait appel à cette stratégie de survie qui essaye d’expliquer les choses rationnellement en oubliant les sentiments ou en projetant ces derniers sur une autre cible?
Je ne suis plus qui je suis. Il faudrait qu’un jour je vous raconte tout.
Ce vide qui assomme chaque matin, qui s’installe dans ma poitrine, après dans ton mon corps et mes pensées qui cherchent… une raison qui pourra pour aujourd’hui me faire sortir de cette froideur, cette insupportable solitude, que je ne peux pas partager.
Se suit la vie de tous les jours. Et je reviens à mon lit, le matin reviens à moi et je regarde par la fenêtre et je me demande qui je suis.
C’est dur de vivre loin des miens, de mon ciel, mes étoiles, mes voisins, les voix que je n’écoute plus. Le son des mots des mes frères uruguayens, que j’ai appris à aimer depuis ma naissance, qui se collaient, je me rappel, dans l’air pour l’appartenir. Cet univers des couleurs, des mots, des sourires, des regards, des embrassades qui sont toujours à la portée.
Saviez-vous que les uruguayens avons l’habitude de nous embrasser beaucoup? On s’embrasse tout le temps. On arrive quelque-part, on s’embrasse, on part on s’embrasse, on croise un ami on s’embrasse, et on embrasse la personne qui l’accompagne, même si on ne la connaît pas. Ce qu’incommode, je sais, à ceux qui n’ont pas l’habitude. Mais pour nous, c’est un « must ».
Leurs absences me font du mal. Il faut que je convive avec ça.