
Il fait la pleine lune aujourd'hui à Montréal, et je ne cesse de me poser des questions.
Avez-vous déjà rencontré quelqu’un et avoir expérimenté par la suite une sensation de profonde vacuité?
Une rencontre marqué par les « je » où les « toi » n’ont pas été dits que pour souligner vos faiblesses et amplifier les écarts?
Un manque d’intérêt pour ce qui vous êtes, pour ce que vous vivez et que ne fait sinon créer un profond sentiment de non-existence de votre personne?
Des rencontres qui ne donnent rien, qui sont vouées à l’oublie pour les sensés, à la douleur pour les névrosés, et à l’échec de toute possible amitié.
7 commentaires:
Bonjour, Azuldelmar.
Ces rencontres-là, il faut les éviter...
Et pour cela à minuit, dormir les jours de pleine lune...
On dit aussi : à minuit c'est l'heure du crime...Alors tu vois...
Bonne journée et prépare-toi bien.
Je t'embrasse bien fort.
De ces gens-la il y en a plusieurs, trop concentrés sur eux-même pour s'ouvrir aux autres. Il faut les fuir, ils draînent notre énergie.
@herbert: le sourire d'un inconnu au comptoir d'une pâtisserie, le matin suivant à la pleine lune, suffit, parfois, pour reallumer le soleil dans nos coeurs. Te lire à toi, c'est réconfortant. Merci!
@Solange: Je me sens bien comprise. C'est comme s'il y aurait des gens qui prennent toute notre énergie.
La pleine lune grossit tout, les défauts aussi, dit-on. Ne te penche pas sur des gens remplis de défauts. Prends juste ce que tu leur trouves de bien et continue ton chemin.
Bonnes vacances.
Bises.
@Euphrasium: Merci beaucoup pour ton message tout à fait pertinent.
Je ne sais pour quoi, mais malgré tout, je finisse toujours pour trouver quelque chose de bien même dans les plus méchants.
«Une rencontre marqué par les « je » où les « toi » n’ont pas été dits que pour souligner vos faiblesses et amplifier les écarts?»
«Des rencontres qui ne donnent rien, qui sont vouées à l’oublie pour les sensés, à la douleur pour les névrosés, et à l’échec de toute possible amitié.»
On ne sait jamais qui on rencontre la première fois, ni si cela va déboucher sur quelque chose de gratifiant pour les deux.
L'amitié n'a pas besoin de grand chose pour débuter : un désir sincère peut mener très loin malgré les différences entre les deux personnes. J'ai découvert que ce sont ces différences qui font toute la valeur de l'amitié. Le respect de l'autre et de la différence. Faire ressortir les différences n'est pas nécessairement négatif si, tout comme moi, on considère que ce sont ces différences qui font la joie de l'amitié.
En ce qui concerne les faiblesses de l'autre, c'est très délicat. Je me souviens très bien qu'au lieu de me dire bêtement et d'une manière blessante que j'ai une faiblesse, une fille m'a raconté qu'elle avait eu la même faiblesse il y a trois ans et qu'il est possible de s'en débarrasser. Depuis, je me suis amélioré et la faiblesse a diminué. Il est certainement possible que je me débarrasse complètement de cette faiblesse.
J'ai bien compris que tu parles des gens qui soulignent les différences et qui étalent les faiblesses de l'autre dans un bût destructif, ce qui est infiniment triste. Si l'amitié avec une personne ne m'intéresse pas aujourd'hui, j'essaie de laisser la porte ouverte car un ami, on ne l'obtient pas toujours à la première rencontre.Pourquoi démolir l'autre avant même d'avoir eu la chance de commencer une relation enrichissante? On peut comprendre que l'on ne trouve pas toujours l'autre de notre goût, mais pourquoi risquer de finir sa journée avec un ennemi de plus?
Bonjour Pierre,
J’aime beaucoup la façon dont tu analyse la chose. J’y vois une approche optimiste est ouverte de voir la vie et les relations. Comme tu bien le signales, les différences peuvent être très enrichissantes. J’ai appris qu’on ne doit pas demander à l’autre de devenir ce qu’il n’est pas. Chaque individu fonctionne d’après ses propres règles.
Je suis contente d’entendre que tu aies pu peu à peu surmonter une faiblesse. Pour cela il faut de la volonté, le désir de changer, et aussi le courage pour reconnaître qu’on en a cette faiblesse.
De toute façon on est plus incliné à aller là où on est bien accueilli, bien reçu, où on ressent qu’il y a le désir sincère qu’une amitié s’installe.
Enregistrer un commentaire