dimanche 27 décembre 2009

Pour commencer 2010...

Quoi de mieux que le faire en riant aux éclats!

Le 2 font la père, comédie mettant en vedette John Travolta et Robin Williams, c'est de l'humour simple mais efficace. Et comme un vieux dicton le dit: le rire c'est le remède infallible.

Nous avons dû nous masser les joues au cinéma....tellement qu'on a ri.

Bonne année 2010! En tout sourire!

samedi 26 décembre 2009

Voici Gisela et moi la Veille de Noël. J'ai connu Gisela lors de mes études en secrétariat juridique peu de temps après mon arrivée. Nous touchions les deux la même situation. Nous nous interrogions à cette époque-là sur notre futur professionnelle. Pas facile pour deux avocates dont leurs carrières furent faites dans des pays avec des lois différentes à celles du Canada. Un peu en tâtonnant nous avions choisi de faire une préparation qui ouvrirait les portes du marché de travail pour avoir les sous pour continuer à planifier nos rêves. Gisela et sa famille viennent de Cuba. Depuis qu'on s'est rencontrées on savait déjà que nous allions devenir des amies. J'aime beaucoup quand Gisela m'invite passer les fêtes chez eux. Parce que l'hospitalité et la joie sont toujours au rendez-vous. Puis, hier elle m'a expliquée que les cubains sont comme ça. Ils aiment beaucoup recevoir, et les visiteurs sont les rois du moment. Même si la nourriture pourrait manquer le lendemain, la priorité c'est la visite.

Ce geste de donner, et de la faire avec un sourire, c'est -entre autres- ce que j'aime de mes amis cubains. Ces beaux jours qui entourent Noël, quand ils sont partagés avec de si belles personnes, c'est comme se retrouver chez-soi.




Même Abelardo, le chien, a eu son cadeau. Ce fut très drôle de le voir attendre à côté du sapin pour son os, lors de la remis de cadeaux....



mercredi 23 décembre 2009

Biscuits et Joyeux Noël


Le projet « biscuits de Noël » a commencé samedi passé. Il fallait avoir les ingrédients et les moules à biscuits. La tâche n’a pas été facile. Nous sommes partis les acheter mais nous nous sommes distraits à plusieurs reprises. Il y a avait tellement des choses au centre d’achats qui capturaient notre attention. Finalement on les a trouvés les moules et la mange de décoration chez La Cocotte, ou quelque chose comme ça.
Après ça : le glaçage en couleurs, le chocolat pour les truffes, etc. On a beaucoup ri lors de cette aventure.
Dimanche soir : les biscuits étaient prêts, je les ai gardés au frigo jusqu’aujourd’hui.
Mercredi soir: L'usine des biscuits à la maison se fut installée. Les petits ont eu du fun en écoutant Henri Dès et en démontrant leur talents dans la décoration.
Dans ces temps de fêtes je vous souhaite un Joyeux Noël, un temps pour se rencontrer en famille, entre amis...et remercier.


Découvrez la playlist henri dès avec Henri Dès

lundi 21 décembre 2009

Ce système, je l'aime!


Ça fait déjà 3 semaines que je reçois des paniers biologiques provenant du Jardin des Anges. Comme je n’ai pas de glacière, je laisse mon panier à linge dans la porte d’entrée avec un billet pour le livreur : « déposer ici ».
Lors de la première livraison, un mardi matin, j’étais au bureau et je me demandais : aura-t-il déjà arrivé?
Donc, j’appel la voisine (chargée de surveiller le déroulement de la chose). Elle m’annonce que le panier était arrivée et qu’elle avait pris la commande et avait gardé le tout dans son frigo. Elle connaît le Jardin des Anges. Elle a été déjà membre, mais elle a arrêté, parce que parfois elle trouvait trop de légumes pour la maison.
C’est vrai qu’il faut aimer cuisiner. Et le faire souvent, avant que les légumes périssent. Ce fut à Côte des Neiges, quand j’y habitais, que j’ai su pour la première fois à propos du Jardin. J’ai vu la camionnette garée près de chez-moi et ce joli nom Le Jardin des Anges a attiré mon attention.
J’ai pris la décision d’adopter ce système, parce que :

1-Il vient à faire en sorte de renverser le processus de consommation dont on est habitué. Ce n’est pas à nous de choisir. La sélection est déjà faite.
L'idée d'une sélection faite par un tiers et le fait que notre intervention dans le processus d'achat soit réduite à la réception de la marchandise pourrait quelque part nous déranger, dans le sens que cela pourrait être perçu comme une restriction à notre liberté de choix.
Dans ce sens, le paradoxe c’est que nous ne nous interrogeons pas et ne posons pas de contraintes à accepter les formules suggérées par les grandes entreprises d’aliments, qui n’hésitent pas à utiliser tous les moyens de suggestions de type marketing pour nous faire croire que ce qu’elles offrent c’est du bon pour la santé. Je pourrais ici faire référence à certains mythes de l’alimentation comme celui du lait de vache. Alors, on finit par boire –et faire boire à nos enfants-de tonnes de lait de vache en pensant que c'est la meilleure source de calcium, quand des recherches ont démontré que le lait de vache n'apporte pas le calcium que nos cellules ont besoin (explication plus détaillée à venir).
2-Je sais qu’avec les paniers biologiques, il n’y a pas de mauvais pour la santé et que les produits conservent la plupart des éléments nutritifs. Comme ils proviennent des producteurs québécois, le temps écoulé entre la récolte et sa consommation est plus court.
3- Parce que je me suis posée la question à plusieurs reprises à propos de ce que nous ingérons à chaque jour, comment nous traitons notre corps, notre temple que va nous soutenir pendant notre chemin de vie…. Et que l’activité de manger doit être précédée d’une prise de conscience. On est habitué à suivre des modèles de consommation bâtis par des entreprises que ne cherchent qu’à remplir leurs poches. Je n’ai rien contre cela. Chacun son affaire. Mais nous aussi, nous avons le choix.
4- Parce que parmi Le Jardin des Anges, je connais de nouveaux légumes et fruits, parfois des raretés.
5- Parce que cela m’évite d’aller dans les supermarchés (je n’aime pas les supermarchés)
6- Je sauve du temps.
7- Les recettes du Jardin (incluses dans le bulletin à chaque semaine à appliquer aux légumes reçues) sont faciles à réaliser.
8-Parce que mes papilles gustatives font la fête. Ça gout du vrai le bio!
9-Parce que c’est une belle façon de nous démontrer que nous nous aimons et respectons

mardi 8 décembre 2009

S'aligner

Je n’ai pas tellement de difficulté à élargir ma zone de confort. L’histoire entourant mon immigration vers le Québec, depuis son début jusqu’à ces jours, peut le confirmer. J’avoue qu’arriver dans des terres inconnues avec deux valises dans une main et un garçon dans l’autre, n’est pas une chose de tous les jours. D'une certaine façon le tout ce ne fut que le résultat d'un processus naturel, inséré dans le profond désir de mouvement, de changement, d'envol. Le mécontentement avec notre vie présent c’est parfois un bon indice pour prendre de grosses décisions.
On se sent bizarre au tout début. Le parfum de l’air qu’on respire sent différent. La nourriture goût autrement, la lumière du soleil est un peu plus timide comparée au soleil du sud.
S’arrêter ou faire marche arrière étaient des idées que je ne concevais même pas. Avoir le désir d’accueillir la nouveauté ce fut peut-être pour moi une pièce essentielle. L’envie de connaître, de faire partie du nouveau, d’être avec le nouvel environnement. La nature n-est-elle un exemple du péremptoire d’une réalité changeante? Je fais appel à cela chaque fois que je me situe dans un nouvel endroit du cœur ou que je dois prendre des décisions, ou de nouvelles routes.
Si tu regardes l’univers dont nous sommes partie, il n’est jamais statique, il évolue, il prend de l’expansion. Tout ce qui nous entoure évolue, meurt, renait, se transforme. Nous ne sommes pas l’exemption.
S’arrêter ou faire marche arrière c’est contredire un fondement, un principe. Je le sais. Faire de nouvelles rencontres c’est prendre de l’expansion, c’est grandir, apprendre, changer. S’aligner avec tous ses pensées et son âme à cette loi infaillible, c’est l’endroit où on devrait toujours se placer. Même si parfois tout semblerait s’écrouler, pensez amour.
Vous-vous rappelez de Peter Pan qui pour voler devait avant tout avoir une idée d’amour? Attachez-vous avec force à ce moment de joie intense que vous avez un jour vécu et restez-là.

lundi 7 décembre 2009

Poinsettia rouge


Recevoir ce poinsettia a fait en sorte que je commence à penser à recréer l’ambiance des fêtes à la maison. Je lui ai fait une place sur la table de ma salle à manger, mais ce soir je lui trouverai un endroit plus proche de la lumière, et assez éloigné du calorifère. Je pense qu’il va bien se sentir chez-moi. J’ai envie d’en prendre soins. Il faut l’arroser assez souvent mais pas trop ainsi que s’assurer de ne pas laisser de l’eau dans le cache-pot. Je ne sais pas ce que j’aimé le plus : le poinsettia ou le sourire qui accompagnait le porteur au bout des escaliers.

J'aurais bien pu inscrire ce billet dans la section Galanterie, ce qui aurait peut-être inspiré les désireux/ses de gagner la sympathie du ciblé/e....

mercredi 2 décembre 2009

Résilience

Résilience selon Le Petit Larousse : Aptitude d’un individu à se construire et à vivre de façon satisfaisante en dépit des circonstances traumatiques.

La Maison Théâtre organisa une activité pour les 5èmes années de l’école de mon fils. L’activité consistait à 3 étapes :
1 : Rencontre avec les élèves durant une heure de classe, occasion dans laquelle ils ont eu l’opportunité de faire de courtes représentations de la pièce de théâtre Isberg.

2 : Organisation d'une soirée à laquelle les parents furent invités ayant les enfants démontré les monologues appris.

3 : Tirage de billets pour aller voir la pièce au théâtre La Maison Théâtre. L’école offrait un autobus pour déplacer enfants et parents in situ.

À l’école je suis restée émue face à tout ce que les jeunes enfants de 10-11 ans, peuvent donner avec un peu d’encouragement, et comment ils peuvent si bien saisir et représenter des scènes si chargées d’émotivité.
Mon fils gagna un billet et nous sommes allés voir la pièce. J’ai adoré ces jeunes acteurs talentueux.
Il s’agissait de l’histoire de 3 frères : le grande, la fille et le petit qui doivent faire face à la morte de ses parents subie après un accident de voiture. En plongeant au fond d’eux-mêmes, chacun fait ressortir-par des biais différents-une force nouvelle pour continuer à marcher dans la vie. La résilience devienne en quelque sorte le cœur de la pièce.

Collectionner des articles des périodiques qui racontent des nouvelles tragiques en leur donnant une lecture burlesque, c’est démythifier la morte. « Comment on peut rire quand on est tout brisé en dedans » -se demande la fille-.
Le sous-sol de la maison de la famille d’accueil constitua le scénario où ces trois frères font face à la douleur pour s’en libérer après.

Je regarde mon fils pleinement capable de comprendre et d’assimiler des événements parfois complexes : la morte, la séparation, la solidarité, l’amour, la quête de soi au milieu d’une tragédie à peine perceptible. Je sais qu'il assimile le tout d'une façon différente, après tous les deuils qu'il à dû subir déjà à son tendre âge. Je l'aime tellement. Il est si fort.

mardi 1 décembre 2009

Des gestes qui comptent


Il ne comprenait pas : comment mesurer les angles avec le transporteur….les types : droit, obtusangle, isocèle, équilatère, scalène.
Je me suis assise avec lui: "Imagine que tous les triangles forment une lune pleine. Puis la pleine lune mesure 360 º. Si on la coupe en 4 on a 4 triangles droits qui mesurent 90º chaque. Pour mesurer les angles il faut voir s’il s’agit d’une petite bouche ou d’une grande bouche qu’on doit mesurer (plus que 90º ou moindre)"- je fais des démonstrations avec mon pouce et le reste de la main-
Je n’ai pas pensé qu’il m’écoutait attentivement. Il est allé en classe et il a expliqué à sa prof ce qu’il avait compris -à sa façon- et a refait les mêmes dessins de lune. La prof a dit : "dis à ta maman que je prendrai ses explications, elles sont trop bonnes!"
Chaque enfant est unique. Chacun sa façon de comprendre. En trouver la bonne, adaptée a son individualité l’a fait « voir » la chose, ressortir en lui le sentiment de domination sur le monde, de fierté de soi-même, d'être capable de saisir un phénomène.

On a lu aussi « Lucky Luke-Le pony express » à tour de rôle, une page chaque. Qu’-est-ce que c’est drôle Lucky Luke!

samedi 28 novembre 2009

Fuchsia

"S'aimer soi-même, c'est le début d'une histoire d'amour qui dure toute la vie" -Oscar Wilde-

Cactus de Noël fleuri

dimanche 22 novembre 2009

Galanterie

Je me rappel quand j’étais en secondaire, il y avait un gars qui s’appelait Alejandro qui disait que son père lui avait appris que quand un garçon marche avec une fille sur le trottoir il faut laisser à cette dernière le côté du mur. Un geste s’inscrivant dans des normes de courtoisie que les filles de ma génération recevions avec beaucoup de tendresse et l'appréciions bien. En Uruguay c’était courant de voir et vivre cette galanterie de la part des gars qui se déplaçaient toujours vers la bordure du trottoir pour marcher et accompagner une fille.

Je suis restée surprise de constater qu’ici au Québec, la même habitude -un peu démodée pour certains- est encore vivante pour d’autres.

Qu'en pensez vous? Signe de domination de l'homme sur la femme ou geste délicat de protection?

Ce fut bien émotif pour moi de revivre ce sentiment un peu oublié. Je l'ai accueilli avec gratitude.

mardi 17 novembre 2009

Le carioca

Ce matin, j’ai couru en R2. Par contre je n’ai pas pu enregistrer ma FC. Ma montre Polar était bloquée et je n’arrivais pas à la débloquer : j’avais beaucoup de vêtements. Mon temps est très limité le matin, donc je pars courir avant que le temps s’écoule. J’étais trop habillée et j’ai eu chaud très bientôt. J’avais mis de multicouches et la température était à -2ºC. Je sais que je couru en R2 en tenant compte de ma respiration, ainsi que de la cadence et le temps pris pour faire le 5 km.

Il y a un petit muscle situé dans le côté droit des fesses (***). La faiblesse dans ce muscle fait que le tensor fascia latae travaille plus fort et devient surchargé. Le résultat c’est un excès de tension dans l’extérieur des cuisses. Même une douleur dans les genoux peut se produire.

Le carioca s’agit d’un exercice pour renfoncer ce petit muscle. Voilà les
instructions pour le carioca : en se déplaçant toujours vers les côtes, passer la jambe gauche par derrière la droite et après par l’avant la droite, et de suite pendant 20 secondes. Après faire l’envers : la droite derrière la gauche, puis par l’avant de la gauche. J’ai pratiqué cet exercice sur le trottoir en face de chez-moi à la fin de ma séance de course. Je craigne que les voisins commencent à me savoir folle…

(***) Au fait le tensor fasciae latae se situe à chaque côté des fesses, partie extérieur. Là où normalement il y a le rebord extérieur des poches arrières des pantalons

vendredi 13 novembre 2009

A gazelle-like manner

Depuis quelque temps j’ai acquis l’habitude de regarder les pieds/jambes des coureurs, ainsi que leurs mouvements. C’est très vrai qu’il y a une beauté particulière qui s’apprécie dans quelques uns/unes. En anglais il y a une expression que j’aime bien : "a gazelle-like manner".
Présentement je m’adonne à la tache d'application de certaines techniques. Je suis tellement heureuse pendant la course. Je pratique toute sorte de mouvements, postures des jambes, bras, épaules, tête, pieds, visage, réspiration. Et le corps est ressenti de façon différente selon ces postures. Quand je réussis à compacter l'ensemble c'est une sensation de pouvoir, de gloire, d'unité. C’est comme glisser sur le terrain. On dépense moins d’énergie, on économise les mouvements, que deviennent plus efficaces, et on avance plus vit! L’idée c’est que les pieds restent au sol la moindre quantité de temps possible et qu’on applique l’atterrissage nommé du milieu. Il y a trois possibilités d'atterrisage: talon en premier, orteils en premier ou plante du pied en premier. C'est celle dernière l'appropriée que combiné à d'autres techniques permettent au corps de bouger de façon aérodynamique.

Les exercices ne s'arretent pas à ce temps d'entraînement. Je pense à tout l’ensemble pendant que je me promène au Vieux Port à midi et je me dis : il faut l’avoir dans la tête avant tout. Deviens-je obsédée?
Je vais l’avoir la gazelle!

mercredi 11 novembre 2009

Pense comme un bourdon, entraîne-toi comme un cheval

J’apprends tellement de choses depuis que je fais le sport. Je considère qu’il ne s’agit pas seulement de raisons qui touchent le bien-être ou la santé du corps. C’est un chemin de vie, une opportunité pour grandir, pour se comprendre mieux à soi-même et aux autres.

En lisant ce petit raconto dans le livre de Joe Friel : « The triathlete’s training bible », un soudain brille est apparu dans mes yeux et un presque imperceptible sourire dans mes lèvres. J’espère que vous allez aussi l’aimer.

Ça fait quelque temps, la NASA développa un intérêt sur le bourdon. Les scientifiques croyaient que le petit insecte enfermait un secret que pourrait être utilisé pour opérer les navettes dans l’espace. Ils se sont demandé comment les petites ailes du bourdon étaient capables de produire un envol suffisant par rapport à un torse assez large et poilu. Comment un corps ballonné et une position qu’allait à l’encontre des principes aérodynamiques pouvait se déplacer si efficacement dans l’air?
Après avoir examiné, disséqué, mesuré, filmé, observé, scruté, comparé, quantifié, ils ont arrivé à la conclusion que le bourdon n’est pas capable de voler. Ce que ces insectes -un peu têtus- croient que le vol est quelque chose de naturel en eux.

Quant au cheval, le cheval de course plus précisément, on trouve que sa physiologie est similaire à celle d’un athlète humain et que le cheval est entraîné de la même façon qu’un humain. Les entraîneurs de chevaux, savent que ils ont une valeur, un potentiel à entraîner et utilisent des méthodes scientifiques pour que le propriétaire ait le meilleur résultat pour son investissement. Pour y arriver, cardio-fréquencemètres, intervalles et entraînement d’endurance, plans d’alimentation et plans d’entraînements sont utilisés.
Psychologiquement, les chevaux des courses différent des humains : ils ne questionnent jamais leurs plans d’entraînement. Les chevaux simplement suivent le plan, sans se demander si c’est assez. Ils ne sortent pas le matin et ajoutent des kilomètres risquant une blessure. Ils ne se sentent pas coupables après une pauvre performance. Le succès ou l’échec n’a pas d’importance pour eux, leur vies dans la cabane se passe comme toujours. C’est vrai que le jour de la compétition, ils sont nerveux, tel que les humains. Ils savent ce qui est en train de se passer, mais ils n’exacerbent pas leur tension en se comparant aux autres. À la place ils s’accrochent à leur propos : devenir plus rapides. Et si le cheval est physiquement fort el l’entraineur intelligent, cela se produira.

Croie en toi-même comme le bourdon le fait. Sans cette confiance, même toute la science réunie au monde ne pourra rien faire pour toi.
Changer l’entraînement à ta guise après une compétition c’est le chemin sûr vers l’échec.

Pense comme un bourdon, entraîne-toi comme un cheval.

« If you think you can or think you can’t, you are probably right » -Henry Ford-

dimanche 8 novembre 2009

Potage au fenouil et à la poire

J’ai pris cette recette du journal Métro.
Je ne connaissais pas le fenouil. Alors, je me suis dit : une bonne opportunité pour en faire la connaissance de cette légume absolument absente du répertoire des marchés uruguayens.
J’avoue que j’ai dû aller dans l’internet pour chercher une photo du fenouil, ce qui me faciliterait la tâche l’heure venue de le chercher en épicerie. Ça y est le gros bulbe! Puis, j’ai aussi réussi à faire l’adéquate gesticulation pour bien prononcer le mot « fenouil ».
Bon, histoires appart, je vous transmets la recette du potage au fenouil et à la poire :
Ingrédients :
2 gros bulbes de fenouil hachés grossièrement
¼ d’ognon blanc
½ tasse de riz blanc
1 feuille de laurier
1 boite de poires dans leurs jus coupées en deux (j’ai utilisé 3 poires fraiches)
1 l de bouillon de poulet (bio pour moi)
Sel et poivre au goût
Préparation :
Dans une casserole faire revenir dans d’huile les bulbes de fenouil, l’ognon, le riz et le laurier.
Ajouter les poires et le bouillon de poulet.
Faire cuire au feu modéré pendant 25 minutes.
Laisser mijoter pendant 15 minutes et passer le tout dans un mélangeur.
J’ai ajouté une tasse de lait (non prévu dans la recette). Serait-ceci la cause que mon potage ait résulté plus blanc que ce de dans la photo du journal ?
J'ai aimé son arome anisé.

mercredi 4 novembre 2009

Boisson magique ou éveil soudain?

J’ai eu un regain d’énergie, je me sens forte, joyeuse, pleine d’idées, je peux passer toute une nuit sans dormir et pas de problème, je récupère vit. Je fais le sport. Je ne sais pas comment mais au bureau j’organise, suggère, prends les décisions -parfois, il faut pas exagérer non plus-. Je prends du plaisir aux jeux de stratégie et je dis plus souvent que non. Mais qu’est-ce que c’est ça?
Je crois bien que ce soit le ginseng sibérien combiné au gingko-biloba et le reishi le résponsable de semblable explosion de vie. Je prends de cela ça fait un mois. Mes sensations sont à fleur de peau. Je perçois le monde de façon plus claire. Ça risque de que je puisse dire de vous ce que je pense par de vrai, sans hésiter et d’expliquer clairement mes sentiments. Woooowwww!!!!
En Uruguay on dit : « Je ne réponds pas de mes actes! », quand quelqu’un est vraiment inspiré, excité, qui va de l’avant et qui s’en fiche, qui ose être soi-même….est-ce qu’il y a un pareil en français et/ou québécois? J’aime bien apprendre de nouvelles expressions.


Ah! je ne devrais quitter du mérite à ceci non-plus.

Fa frette

Il arrive qu’à 5 h le soir il fait déjà noir. Je me suis dit que peut-être le changement d’heure ferait qu’à 6h 30 du matin la lumière serait assez pour sortir. Je ne me suis pas trompée.
6 h du matin je me réveille même avant le réveille-matin, jette un coup d’œil par la fenêtre, et.... Youpi! Ça a l’air d’être clair!
Maté, habillement, boîte à lunch de mon fils. Je sors à 6 h 40. Une chance que j’avais mis mon bandeau par-dessous le chapeau. Fa frette à matin!
J’ai des larmes aux yeux. Avec l'enthousiasme j’ai oublié de regarder la météo. Mais à juger pour mon entourage : assez froid pour qu’il ait la rosé. -5°C peut-être?
Les couleurs de ce matin sont superbes : blanc (la lune), orange (le soleil), jaune, vert, fuchsia, rouge (les arbres), platine (le fleuve), bleu (le ciel).
Je croisse de coureurs avec leurs petits yeux qui plongent dans des sourires. Je me sens Sandra Bullock dans Prémonition, ou encore Jodi Foster dans Hannibal Lecter : oui la scène qu’elle court dans la forêt et exhale de la vapeur par la bouche.
J’ai couru la plupart du temps en R2 (FC=154-165). Une chance que mon plan(?) le permettait cette semaine, Si j’avais couru en R 1, le froid m’aurait peut-être découragée.
Après 30 minutes je finis. À la maison, je me dirige vers la chambre de mon fils, j’y fais quelques étirements pendant que je monte la stratégie numéro 1 pour qu’il laisse les draps, me déplace a la cuisine, fais des étirements un peu partout dans la maison, et essaie d’organiser le déjeuner.
Je mange et je bois: du lait au chocolat, maté, saucisses, œufs, quesadillas, lait de soja, céréales, une orange.
Ah, avant de prendre la douche, j’ai laissé couler de l’eau froide sur mes jambes pour empêcher les petites déchirures des muscles. Quelle sensation!
Il faut que je trouve un parfum pour enfants. J’ai surpris mon fils avec mon Dolce Gabbana! En se parfumant le coquin pour aller à l’école!

mardi 3 novembre 2009

Je me suis réveillée avec cette mélodie en tête. Bonne journée!

jeudi 29 octobre 2009

Festivité


Avec 21 bougies de moins que Kate Jackson, 10 qu’Astérix le gaulois, 2 de plus que Winona Ryder, exactement le même nombre que mes copains d’enfance Gabriela, Fabricio et Veronica, je fête aujourd’hui un an de plus de mon arrivée au monde des mortels.
J’suis toute excitée comme une petite fille. C’est l’enfant intérieur qui prend la place! Pour quoi ne pas s’en permettre?

lundi 26 octobre 2009

Nutrition et vigueur

Quand j’étais petite, à la maison il y a avait un livre qui s’appelait : Nutrition et vigueur, en couverture dure, qui affichait un monsieur musculeux entouré de fruits et légumes.

Mon père était un fou de la santé et du bien-être. Il l’est jusqu’au aujourd’hui. Je pense que j’ai hérité ce soucis pour le respect du corps, et je fais bien attention à ce que je mange et ce que je donne à manger à mes êtres chers. Le livre dont je vous parle offrait beaucoup de recettes, à base de légumes surtout. La prochaine fois que je parlerai à mon père je le demanderai pour la sorte de ce livre, s’il existe encore ce bijou de famille. Peut-être il eut survécu après les innombrables allés et retours de la vie.

En lisant La bible du cycliste, je découvre que les protéines de soja, ainsi que d’autres contenues dans des légumes, ne s’absorbent pas de la même façon que la viande rouge. Quand je regarde dans ma boîte de protéines de soja, je constate qu’il a plus de valeurs protéiniques que dans la viande. Puis, je me dis : peut-on s’en passer de la viande rouge ou de la viande en général, sans que cela nous crée des problèmes? Les protéines sont très importantes pour les gens qui font du sport. C’est la base, le réservoir d’énergie, et très importante pour les muscles. Je déduis en lissant La bible du cycliste que ne seraient pas les valeurs contenues dans les aliments mais la façon dont notre métabolisme absorbe ces valeurs qui ferait toute la différence, entre les protéines d’origine animal et celles d’origine végétale. Les humains, tout au longue de son évolution ont crée une culture de mangeurs de viande, et ont développé par la suite ce système dans leurs métabolisme. Je me demande si serait-il possible un jour que si quelques humains commencerait à changer les habitudes d’alimentation (tels que les végétariens), si ce groupe d’humains pourrait développer dans son métabolisme une capacité d’absorption différente, qui serai transmis aux générations futurs, et on parlerait donc, d’une évolution à ce niveau-là. Parfois je regarde à Radio-Canada, l’émission Découverte, et je m’étonne du phénomène de l’évolution des espèces.
Peut-être un peu trop pour un lundi matin?

mercredi 21 octobre 2009

Petit problème crée par la pratique du vélo



C’est que les zips de vos bottes achetées l'année passée ne compléteront plus jamais leur trajectoire au complet.

lundi 19 octobre 2009

Mes exercices du 11 oct. au 18 oct.

Lundi 12/10 : Course à pied. Jogging léger : 35 mn. R1-R2=135-153. Étirement : 5mn

Mardi 13/10: Repos.

Mercredi 14/10 : Jogging léger : 60 mn. R1=130-143. Étirements : 5mn.

Jeudi 15/10 : Repos

Vendredi 16/10 : Repos.

Samedi 17/10 : Jogging léger : 45 mn. R1=131-140. Étirement : 5mn.

Dimanche 18/10 : Je ne tenais pas à sortir. Ce fut suite à l'appel d’un ami que je me suis mise mon ensemble d'hiver au complet, pris Bella, ai traversé la porte et suis sorti faire du vélo. Nous avons roulé mollo pendant aprox. 2 h sur une distance de 40km. Il faisait 7° C, le fleuve brillait sous le soleil. Avec mon super-chandail je n’ai pas eu froid du tout, au contraire j’ai eu chaud, dans la peau et dans le cœur. Respirer de l’air frais, parler un peu de tout et de rien, c'est reconfortant. Quand j’suis retournée à la maison, mon fils, le voisin et son petit fils travaillaient dans le jardin et ont recueilli pour moi les derniers fleurs de l'été. L’univers parfois offre de bels cadeaux. Il ne faut que bien s’y aligner.

Lundi 19/10 : Repos.

mercredi 14 octobre 2009

Coco avant Chanel

Cette fois je me suis donnée le luxe d'aller au cinéma pour voir un film d'adultes, voire: d'autre que Harry Potter et le prince du sang melée, Ironman, L'ére de glace, and the like.

J'ai beaucoup aimé Coco avant Chanel, avec Audrey Tautou; un film qu'en ayant son scénario dans la France des années 1930, raconte la vie de la mondialemente connue, fameuse dessinatrice de mode Coco Chanel. Historiquement le personnage s'insert dans une époque ou le femme n'avait beaucoup d'influence dans la société, en se limitant à son rôle de compagne de l'homme. Ce point est bien illustré parmi la tenue vestimentaire de style rococo de la femme de l'époque, ou l'abondance de couleurs, objets et excès de toute sorte, venaient à confirmer qu'elle n'était considérait qu'en étant une partie du décor.

Coco, orpheline depuis l'age de 6 ans, fut emmenée conjoinctement avec sa soeur dans un couvent religieux de l'époque. La sobriété des lieux ainsi que des personnes qu'elle eut côtoyées depuis sa tendre enfance, semblerait avoir semé en elle ce goût pour la simplicité.

La jeune Coco, qui chantait avec sa soeur dans des bars de l'époque, ne s'y mêlait que pour se procurer les sous qui constituaient son revenu d'appoint à celui de couturière. Sa soeur étant partie vers Paris, elle se trouve toute seule et décida de s'y déplacer aussi. Près de Paris, dans une maison de campagne habite l'homme avec qui elle eut eu des aventures passagères et qui l'avait finalement dit au revoir. En faisant preuve d'une grande détermination -aspect saisi de façon poétique par le réalisateur qu'imprime en superbes images la jeune femme assise sur son lit, dans cet état représentative d'un esprit en quête de prendre de grosses décisions, habillée et tout prête à partir, ses yeux fixes dans le vide, ses valises d'un côté-, Coco part par la suite vers Paris, vers l'inconnu.

Il y a une détermination dans cette femme qui surmonte des épisodes qui pourraient être perçus comme humiliantes. C'est un personnage marginal, et c'est précisément dans cette marginalité où se trouve sa force de caractère, son originalité. Issue d'un courage non méprisable, en tenant compte l'époque, cette dame qui est parfois absente, a su introduire de façon subtile et parmi des nouveaux concepts relatives à la mode, la vision d'une nouvelle femme. Les concepts d'élégance, classe et eshétique sont bouleversés pour faire naître la femme indépendant, sure de soi, abstraction faite du rôle traditionnel reliée à la famille ou au mariage. Coco Chanel, soit dit en passant, ne se maria jamais. Elle eut trouvé sa place dans le monde tout en restant fidèle à ce qu'elle était et en apportant à l'univers féminin toute une nouvelle façon d'être, sans même l'intention de le changer...juste en étant elle-même. Tel qu'une révolution...tranquille?
*****

jeudi 8 octobre 2009

Changements


Mardi j'ai porté mon nouveau chandail de course d'hiver. Je l'ai adoré. La peau respire très bien et je suis toujours au chaud. Il a même un capuchon, mais c'est un peu tôt pour l'utiliser. Par contre j'aime beaucoup le type de manges qui couvrent la main.

J'ai réussi à faire les petits pas de japonaise dans la course à pied . C'est pas facile, et je dois avouer que pendant tout l'été je n'ai jamais travaillé dans mes zones 1 et 2, voir entre 134 et 153 pulsations par minute, poussée toujours par la soif de courir au rythme que j'aime. J'ai finalement compris sur l'importance de varier l'entrainement et les intensités.


Quand on travaille à intensité base, il faut vraiment ne pas se laisser aller pour l'envie de courir plus vite. Les jambes veulent toujours se disparer. C'est un travail de zen. Garder le rythme de course lent et le maintenir pendant 40 minutes.



C’est le temps d’un changement dans mon entraînement. Oui, enfin je l’ai compris. J’ai lu le livre : Du jogging au marathon de Paul Van Den Bosch et maintenant je me plonge sur The cyclist’s bible de Joe Friel. Je suis dans les premières pages, et j’aime beaucoup la façon dont l’auteur aborde la question, en insistant sur le fait et l’importance de n’est pas vivre le sport comme une obsession-compulsion. Moi, d’une certaine façon l’eut vécu : ce sentiment de culpabilité quand je ne m’entrainais pas fort, ou quand les aléas et circonstances quoique ils étaient, m’empêchaient d’aller rouler. Quelle ignorance! En lisant ces premières pages, je souris et je me sens soulagée. Pour acquérir de meilleures performances pas besoin de finir extenué. Au contraire.
Je me sens comme retournant à ma source, en prenant contact avec mes besoins : repos, ralentir, écouter mon corps. Je crois fermement maintenant sur les bienfaits d’un entraînement basé sur des prémisses logiques, où le repos ainsi que le travail sur l’endurance de base acquièrent une importance fondamentale et je comprends pour quoi : si je vais évoluer, je dois aussi améliorer mon endurance aérobie pour mobiliser les réserves de graisse et développer l’endurance de base qui me rapporteront des bienfaits à long terme. De plus chaque personne est différente, de là l’importance des plans individualisés qui tiennent en compte les spécificités concernant l’anatomie ainsi que les objectifs de chaque un.

Donc, pour ce qu’il reste du bon temps automnal, je me concentrerai sur le minutes et pas sur les kilomètres. Je dois oublier pour l’instant à faire des intervalles.

Je me demande comment je vais faire pour courir 45 minutes en jour de semaine sans que la nuit me tombe dessus. Jeudi, j’ai commencé à 6h 10 du soir, couru 40 minutes et à mon retour je ne voyais plus rien. Il y a des coureurs qui le font avec des lampes frontales.

J’ai beaucoup d’idées en tête pour cet hiver : piscine, kick-boxing, spinning, musculation, même j’ai l’idée de m’acheter un trainer pour faire du vélo à la maison (tel que mon amoureux…. ) Je ne sais pas, mais comme deux mondes qui se rencontrent, je commence à prendre beaucoup de ses habitudes…sportives, culinaires, de loisirs, etc. Je remercie tellement pour cette opportunité de partage et d’accueil de l’autre. Se laisser envahir. C’est bon.

lundi 5 octobre 2009

Ce matin j’ai eu envie de m’approprier par les biais des images, en me servant de ma caméra des instants que généralement passent inaperçus, soit parce qu'ils sont routiniers, soit parce que à matin on est généralement pressés.
6 :30 h : Première geste après avoir mis les pieds sur terre : faire bouillir l’eau pour préparer mon maté. Toujours par ordre de priorité : la préparation de la boîte à lunch de mon fils (parfois il y a des repas chauds, ce qu’il aime bien), la préparation de mon sac : le diner, les souliers, une lecture pour que le voyage soit moins long, ma bouteille d’eau. Ensuite….réveiller à mon fils, un, deux, trois fois, c’est toujours au quatrième appel qu’il réagit. Je crois qu’il sait que c’est à partir de ce 4ème appel qu’il aura assez de temps pour avaler son petit-déjeuner, se brosser les dents et partir en courant à l’école. Bye maman, je t’aime! Et il part comme une flèche.
7 :45 : prendre ma douche. M’habiller rapidement. Jamais le temps de me maquiller. J’apporte mon maquillage par contre, mais rarement je trouve le temps pour l’utiliser. Je devrai plus m’en acheter. Je marche en souliers de course.
L’autobus passe exactement à 8 :32 sur le coin de rue. Je suis bien reconnaissante du système de transport à Montréal. Toujours assez de service. Les pannes si bien arrivent, sont rares.

Parfois je lis dans le métro, parfois je regarde le monde. Aujourd’hui j’ai souri. Il y a aussi les bonnes nouvelles dans le journal : Rio de Janeiro fut désigné officiellement siège des jeux olympiques 2016.
En parlant du Brésil, il faudrait ne pas pas manquer le film de type documentaire qui se passera au Festival du film brésilien, sur la vie de Pelé, l’astre mondial du soccer. Si vous avez envie de connaître l’histoire de ce grand jouer brésilien, ne manquez pas le film Ça c'est Pelé. La date n'a pas encore été annoncée. Il s’agit d’un personnage émouvant.

Et voilà, la journée de boulot qui commence….
Et vous, comment ça se passe à matin?

vendredi 2 octobre 2009

LEÇONS DE VIE

Lors de ma première chute à vélo, j’ai dû me rendre à l’urgence de l’hôpital de mon quartier où je eus longtemps restée . Dès mon arrivée, et vis-à-vis la douleur, des pensées du genre récriminatoire émergeaient : pour quoi c'est à moi que cela a dû arriver, que j’aurais dû faire plutôt telle chose à la place, et alors je rate la Mauricie... etc.
Le temps écoula et un monsieur vint s’asseoir à mon côté. Il portait avec lui un gros sac de voyage et avait un visage souriant. Aussitôt arrivé et en regardant mes blessures il se dirige à moi et me demande pour ce qui m'était arrivée. Je lui demanda à mon tour sur cela qui l’emmenait à l’hôpital, puis il me parla de son genou. Parmi sa conversation aimable et toujours en ton de blaguer il fait en sorte que j'oublie mon bras. Les scènes de mon infortuné épisode revenant en tête à l’occasion, Gaston les saisissait à l’instant....il prenait ma bouteille d’eau et allait la remplir à la fontaine, ou me racontait une histoire...
-Aimez-vous lire?
-Oui.
-Moi aussi
. --Il sort de sa poche un petit pamphlet explicatif sur le fonctionnement de son cellulaire. Il m’explique qu’il l’a tout lu, en anglais et en français. Qu'à la page 3 on retrouve tout tout pour savoir comment enregistrer le message de bienvenue. Il a lu son petit livre à plusieurs reprises pendant son séjour avec sa sœur qui habite pendant l’été dans une caravane. Qu’il s’y fut rendu parce qu’il fut mis dehors de sa maison à Montréal. Je n’ai pas osé à demander les détails. Je me suis limitée à preter mon oreille. Il semblait vouloir partager son désespoir semi-caché. Un désespoir que peut-être il essayait de rendre moins dramatique en aidant les autres. Il n’a pas hésité à aider la dame en chaise roulante pour la déplacer jusqu’à l’accueil. L’infirmier l’avait déposait dans la salle d’attente, et une fois appelée par son nom la vielle dame se débâtait -sans résultat- pour bouger. Ce fut Gaston que de façon mécanique fit un saut pour la pousser.
À ces moments, je me suis sentie un peu égoïste. Maintenant je pense, que parfois on est tellement centrés sur nous-mêmes que nous oublions les besoins des autres, leurs malheurs, leurs tristesses. Tout le monde a une histoire, des moments difficiles à surmonter. Quand on ajoute un propos à nos vies, nos propres malheurs deviennent insignifiants, moins douloureux, et la vie semble nous sourire, tel que Gaston qui n’eut cessé de sourire pendant tout ce temps-là, même en sachant qu’une fois la nuit arrivée, il n’aurait peut-être, aucun endroit où aller.

dimanche 27 septembre 2009

Claquée et heureuse





Le matin du 26 nous nous sommes rendus sur le site près du départ dans le parc de la Mauricie. Depuis tôt le matin on avait réalisé que la brume couvrait le ciel. Mais je savais que la brume annonce toujours l'arrivée du soleil à mi-matin, ce qui fut finalement…et on a pu tous profiter d’une journée de rêve.

On s’approche pour trouver une place pour nous garer. J’adore regarder dans les alentours : comment les autres se préparent...-- chaque un sa routine--.
Azulcita, ne fut toujours pas épargnée d’une grande surprise-- et ceci à moins de 15 minutes que le départ fût annoncé. Après avoir gonflé un des pneus, ai constaté qu’il y avait une bosse annonçant que quelque chose n’allait pas bien. Il va falloir que je change la chambre à air. Un ange nommé Alfred qui passe pour m’aider. Je me rends jusqu’au chapiteau, prends ma puce et embarque sur mon vélo.

-"Les 105 km sont tous déjà partis, pas vraie monsieur?"
-"Oui, ce n’est pas grave madame, ils vont vous prendre quand même…"
Bon, je suis en route et toute seule. Le parc de la Mauricie m’offre tout un spectacle de couleurs. Je me dis : c’est certain que dans cette vie je suis venue pour être finalement un loup solitaire. Et oui, mes réflexions qui commencent… J’ai eu beaucoup de temps pour la réflexion. Et tout a été comme dans un rêve. Moi, au milieu de la nature, des couleurs qui m’envahissent d’une façon différente à chaque courbe.... bleu, orange, rouge et vert-- imaginez vous l'ensemble--.

Je dépasse quelques personnes :
Moi -Bonjour
Monsieur qui transpire -Bonjour… Êtes-vous, ahh, venu de France, ahh, pour faire le parcours, ahh?
Moi -De France? Non, je suis uruguayenne, Amérique du Sud. Au revoir.
J’ai chaud. Je m’arrête et enlève ma veste que j’avais sous mon chandail.
Moi -Les toilettes?
Madame qui passe -Un peu plus loin.

J’arrive au centre de ravitaillement. Mange une demi-banane, une barre et je vais dans la toilette. Oh! Un renard au milieu de la rue. Qu’il est beau…, un contour parfaitement aligné, je m’étonne et me demande sur la multitude d’animaux en ayant leur demeure derrière ce mur boisé multi couleur. Un monde inconnu, magique, pleine de vie, pas si loin de nous les humains-- qu’aujourd’hui avons décidé d’accomplir un défi qui nous réunissent collectivement et nous séparent aussi selon nos buts. Nous sommes tous dans le même bateau, si bien chaque un donne au défi une signification différente.

Le premier peloton va bientôt me croiser dans son retour. Que c’est beau de leur voir en vitesse, ce sont ceux qui seront les premiers dans la ligne d’arrivé. Wow!
Le retour, à quelques repris, a été pénible pour moi. Des crampes qui s’annoncent et moi, je n’ai pas le choix…je dois m’en servir de mon plus petit plateau pour faire les côtes. L’effort en étant au minimum j’avance lent. Piano piano se va lontano. Je fais appel à ma mère et à ma grand-mère, j’entretiens des dialogues avec mes aïeux. Et je ne me sens plus démunie. Que la vie est belle et il faut remercier pour tout les bonnes choses qui nous arrivent…
Panneau qui annonce 10 km, 5 km, 2 km qui restent. Il n’y a que des descentes maintenant!!! Youpi!!
Je suis un des derniers participants à compléter le défi. J’ai mis 5 heures 41 minutes!!!!…

jeudi 24 septembre 2009

Cyclo-Mauricie: les préparatifs

C'est dans le Parc de la Mauricie, sur un parcours valloné de 105 km, que se déroulera le cyclo-sportif dont je me suis inscrite depuis longtemps. Nous allons rester chez des amis à Shawinigan la nuit de vendredi, et on aura comme ça le temps de bien nous reposer.
Tout est prêt-- me dis-je. Mais il y a toujours les petites affaires ici et là à vérifier. Puis, il faut que je couse une de mes jambes, mette de l’huile à Bella, et je viens de mettre la petite pompe et une chambre à air dans mon sac. Aussi, -et selon indications d’expert- j’apporterai des gants, au- cas-où, on ne sait jamais, si bien la météo annonce beau pour samedi (18-19 degrés).
Ça sera ma première participation dans un défi Cyclo-sportif, et je dis la première, parce que le tour de l’île, ne compte pas pour moi, pour les raisons que j’ai déjà expliquées. Peut-être que je partirai dans le 2e peloton et essayerai de suivre la rue de mon ami pendant quelques instants, le temps de bien me placer.
À vraie dire, je ne reviens pas. Je m’attendais à être beaucoup plus en forme pour ce défi, mais les aléas de la vie m’ont détournée de mes entraînements. Depuis ma première chute j’ai touché peu le vélo, et depuis la deuxième (oui! j’ai encore chuté : cette fois ce fut une maudite portière),
pas du tout. Je le sais : ce n’est pas une course et il faut accepter ce qui nous arrive. Le cyclo-Mauricie je le nomme une aventure, qui ne commence pas dans la ligne de départ mais dans le partage, les préparatifs, les échanges… Demain je ne penserai qu’à notre départ vers la Mauricie….et les belles couleurs que l'automne nous annonce déjà.

jeudi 17 septembre 2009

Je rêve....

Est-ce que cela vous-est-il déjà arrivé de décider de mettre les mains sur la pâte plutôt que d’aller au dépanneur pour acheter du pain?
C’est parce que je n’aime pas le pain du dépanneur, et sinon il faut que je me déplace jusqu’au marché et je n’ai pas envie. J’ai envie de jouer à La petite maison dans la prairie ce soir….

Puis, pendant que j’étire la pâte je rêve que j’habite la campagne, dans une grande maison entourée de fleurs, plants et herbes qui la décorent. À chaque matin le parfum du persil, de la coriandre, du basilic envahissant chaque coin de chez moi.
Dehors et pas loin…le chant d’un ruisseau.
J’ai tout ce que j’ai besoin pour cuisiner : des végétaux qui poussent chaque année, du mais, tomates, laitue, bette. Des pomiers... (j'ai appris qu'on l'écrit avec une seule m)


Je suis entourée des animaux, un poulailler où je me rends chaque soirée pour prendre les œufs pour mes gâteaux. Les canards ne peuvent pas m'en manquer! J’ai toujours adoré les canards. Des chevaux, quoi d’autre? Ah! Un chien, bien sûr.
Ah, que c’est beau de rêver…
Je travaille dès la maison en faisant mes traductions --j’ai l’internet oui—
Je fais la course à pied en courant dans les champs sans aucun parcours précis et quand cela me chante, sans horaire préfixé… du vélo aussi, en fin: tout ce que je veux.
Puis en attendant que mes rêves soient 100 % complets, j’amène mes petits pains au four, dont la recette c’est garantie être originale. Je l’ai inventée à fur et à mesure, en regardant dans mes armoires les ingrédients dont je pouvais m’en servir.
Êtes-vous déjà allés au parc pour vous étendre sur l’herbe en vous couvrant avec une couverture pour recevoir les déjà timides rayons de ce doux soleil qui s’éloigne un peu plus de nous à chaque jour? Ahhh, que j’adore cela. Oui, vous étiez prévenus, aujourd’hui je me sens une Laura Ingalls….

dimanche 13 septembre 2009

Budin de pan original

J’ai préparé un "budin de pan" pour surprendre mon ami avec un plat typique uruguayen. Et puis, quand je l’ai annoncé le nom de ma création culinaire: "pudding de pain", il m’a dit par la suite : « ah, c’est le pudding chômeur, un dessert typique québécois ». À ce moment j’ai pensé donc, que les plats et les recettes sont égaux par tout dans le monde, n’ayant d’autre différence que les noms. Tout étant déjà inventé-- rien de nouveau?
Ce matin, j’suis allé regarder dans l’internet. Non, non, le pudding chômeur n’a rien à voir avec mon pudding de pain uruguayen.
Quand j’étais petite, ma mère faisait ce dessert, et on se régalait pendant quelques jours de cette délice sucrée.
Voilà je vous transmets un secret de famille, une recette simple dont son résultat est rempli d’un goût exquis qui remémore des moments de partage…




Ingrédients

Pain, ½ kg (j'ai utilisé du pain intégrale type POM)

Lait, ½ litre.

Sucre, 300 g.

Oeufs, 6.

Raisins secs, 100 g.

Crème de lait, 100 g.

Essence de vanille, 2 cuillères.


Préparation

-Dans un moule métalique chauffer 150 g de sucre pour obtener du caramel. Réserver.

-Enlever la croute du pain et le couper en cubes.

- Réchauffer le lait avec les 150 g du sucre restantes et l’essence de vanille.

- Ajouter les cubes de pain au lait.

- Laisser réposer.

- Avec une fourchette défaire le pain ou le procésser.

- Mélanger les oeufs et la crème de lait, et l’ajouter au mélange de pain et lait.

- Incorporer les raisins secs et bien mélanger.

- Verser la pâte dans le moule caramélisé.

- Faire cuire au four à 375 degrès, à bain marie, pendant une heure.

- Laisser refroidir et démouler.


Quand on l’a mangé il était encoré tiède, donc très bon. Froid c’est aussi bon, et il s’accompagne bien-- pour ceux qui ont la dent sucrée-- avec un peu de dulce de leche ou crème chantilly.

mercredi 9 septembre 2009

L'Uruguay dans les nouvelles!!!

Ce fut mon ami qui eut fait cette grande découverte!
J’ai voulu le partager avec vous--en fin de compte ce sont de bonnes nouvelles....
J’en suis toute fière.
Voulez-vous savoir pour quoi? Cliquez.

mardi 8 septembre 2009

Se réconcilier

Vivre la vie avec intensité quoique un privilège pour certains, engendre de soi-même un risque : celui de s’effondre bien au fond quand le malheur arrive. Ces émotions qu’on ne souhaiterait jamais éprouver, comme la tristesse, la colère, la frustration, le ressentiment, qui apparaîtraient face à une situation que nous percevons comme injuste, s’avèrent difficiles de surmonter. Elles laissent parfois des blessures que ne guérissent pas facilement.

Bella et moi, on a repris contact. En l’emmenant chez le mécanicien, j’ai eu un sentiment de tendresse, de respect, de regret pour ce qui s’est passé. Je sais que mon accident n’a pas eu l’envergure de celui de la jeune fille dans le film "L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux" avec Robert Redford et Kristin Scott Thomas. Mais ce fut quelque chose de pareil. Quand j’ai visionné ce film, la fille, presque à la fin, reprenait contact avec son cheval. Elle et son cheval avaient subi un accident tragique, dans lequel la jeune fille eut perdu une jambe. J’ai beaucoup aimé le moment quand la fille eut monté sur son cheval bien-aimé. Ce fut très émouvant. La réconciliation après une dure épreuve…. le cœur adouci après avoir accepté l’infortuné épisode. Le tout exposé dans une scène qui fut très bien montée-- où le silence ne régnait que pour faire apparaître le sentiment d’amour qui reliait ces deux êtres--.

Au- delà de Bella et moi, dont notre rencontre-post chute ne fut qu’une simple inspiration pour écrire ces mots, je pense que la reconquête de la paix dans nos cœurs passe par l’acceptation de ce fait qui nous a blessés. Plutôt que de l’oublier nous devrions l’accueillir, pour nous pardonner, à nous-mêmes premièrement et à l’autre, après. Cela nous libère, nous emmène à la réconciliation avec nous-mêmes, avec le monde et la vie.
Le sourire perdu fera son apparition, et nous marcherons de façon plus légère pour accueillir l’amour auquel nous avions fermé la porte.

mercredi 2 septembre 2009

La grande chute

Depuis que j’ai commencé à faire du vélo que j’entends parler des chutes. J’ai été toujours vigilante de ne pas trop en faire. Au fait, j’en avais déjà eues, mais de petites, disons celles du débutant.
Lundi ce fut le jour de la grande chute pour moi.
Tôt le matin, je reçois un appel d’un ami vélocien pour aller rouler, et je suis dure à dire que non, et plus encore quand il s’agit d’aller faire du vélo. J’adore ça. Je me savais fatiguée et j'ai dit que oui également. Grave erreur.
Et puis, c’est arrivé qu’en revenant, dans une courbe, j’ai perdu le contrôle sur Bella, et plaff!!...sur l’asphalte. Mon compagnon de route est tombé sur le gazon. Une chance, mais c’était moi la responsable de la catastrophe. J’ai pensé avoir cassé mon bras. Où tu as mal? Ay mi brazo. Mi brazo. Personne ne me comprenne. Ayoye, quelle douleur! Je pleure, je demande pardon, je m’évanouie. Azul, Azul, regarde-moi. Respire. Quand je reprends conscience je demande : quelle heure est-il, je dois me rendre à la maison...mon fils. Où est mon vélo?
Un gentil monsieur est allé le porter au coin. La police qui arrive. Madame, on appelle l’ambulance? Non, je m’en vais à la maison. Mon ami : je t’accompagne, on va marcher. Non, ça va être trop long. Je m’en vais à vélo. Je roule quand même jusqu’à chez moi. J'ai mal au bras, je n'arrive pas à m'enlever le chandail à mangues longues. C'est mon fils qui m'aide. Oups!, ça c'est pas beau. Il faut que j’aille à l’hôpital. Appel au voisin. Il me regarde, il ne pose pas beaucoup de questions. Il m’y amène.
L’infirmier : « Madame, on est quelle date aujourd'hui?
Moi : Quelle date? Je sais pas
L’infirmier : « Savez-vous combien de temps vous êtes restée évanouie? »
Moi : « Mmmmhhh, quelques….secondes? »
Non, mon casque n'est pas brisé.
Je reste à l'hôpital pendant 8 heures. Finalement mon bras n’est pas cassé. Je souris.
Pendant ces heures, j’avais eu le temps de recréer le film. Je me suis vue déjà avec le plâtre, le défi de la Cyclo Mauricie raté, les 5 km du 12 septembre ratés. Quand vais-je reprendre mes entrainements? Pas avant le mois de décembre, ça c’est certain.
Comment vais-je écrire? Noooonnnn!!!!! Quelle frustration.
Quand je retourne de l’hôpital, je n'ai d'autre prétention qu'un verre d’eau pour avaler encore des calmants. Oui Herbert, je prends des médicaments!!!





Je voie qu'il y a des fleurs sur la table. La femme du voisin est venue les déposer. Ils ont pris en charge mon fils pendant mon absence.


C’est gentil. Elle a aussi fermée tous les rideaux des fenêtres. Quel détail… Malgré la fatigue, je suis quand même émue par ce geste.
Je me rappel le frère du protagoniste de Slumdog millionaire, quand il dit: "Dieu est grand", après avoir su que Hamal avait gagné les millions. Je pense également que Dieu est grand ou que je suis chanceuse, ou que chacun reçoit ce qu'il donne. En tout cas, je ne crois pas donner autant de ce que je reçois.

Savez-vous? Cette nuit, même pas capable de me brosser les dents, ni de prendre une douche. Je me suis ébranlée sur mon lit comme ça. Et je n’ai pas pu dormir que par tranches de temps. Les calmants ne faisaient pas grande chose.

Le jour suivant, en faisant des malabars, j’ai pris ma douche, je me suis lavé les cheveux avec ma main gauche, l'autre bras enveloppé en nylon. Je prend un démi siècle pour m'habiller. J'appel quelques amis. Je raconte et j'aime bien entendre leurs propres histoires de chutes aussi.







J’ai été capable de cuisiner une soupe pour me réconforter l’heure du souper (recette disponible sur demande)


Ce week-end j'emmène Bella chez le docteur, elle aussi pauvre.

dimanche 30 août 2009

Trois, 2, 1, GO!....

...c’était le nom de l'événement organisé par le Regroupement pour la trisomie 21 qui se fut déroulé au Parc Maisonneuve aujourd’hui.
Ce fut Sylvie qui, par les biais de son billet, eut semé en moi l’envie de participer dans les 5 km. Cette fois je l’ai connu en personne. À elle et sa belle famille. Et puis, nous nous sommes croisées en pleine course et nous sommes encouragées mutuellement.

J’ai eu une belle performance. Cette fois, je ne me suis pas laissée dépasser par la foule, non, non. Pas question. J’ai été un peu plus concentrée dans la course en comparaison à mon duathlon où je n’arrivais pas à comprendre complètement ce qui se passait à mes alentours.
Merci à K’Koud qui me rassura. Lui aussi, a eu le même sentiment d’être ailleurs, dans une autre planète lors de sa première compétition. Ouf! C’est soulageant de ne plus se sentir un E.T.

Mes entraînements ont porté leurs fruits (2/25 dans ma catégorie). J’ai raccourci le 5 km de 30'07" à 26'02". Les résultats sont sur Chiptimes Results.
C’est vraie aussi que cette course c’était pour une bonne cause, et si bien il y avait un peu de tension dans l’air, l’esprit de compétition était moindre.

À la fin de la course au milieu d’un scénario sportif caractérisé par des gens joviaux et amicaux qui souriaient, un autre visage familial: mon ami qui fait son apparition avec une orange fraiche, pour me nourrir!… Ça fait du bien, je me sens cajolée.

vendredi 28 août 2009

Pour ceux qui sont claqués

Après une intense semaine de course, vélo, etc., j'ai su c'est quoi d'être
"claquée".
Quoi de mieux donc, pour reprendre l'esprit et les forces que de se régaler avec des muffins maison?
J’ai fait ces muffins avant de partir faire mes exercices cet après-midi. Comme ça je couru plus motivée en sachant que quelque chose d’extraordinaire m’attendrait à la maison!
C’est bien simple à les faire.
Voici la recette :
500 g de farine de blé entier pour pâtisserie
1 œuf
2 bananes écrasées
½ tasse de sucre
½ tasse de lait
¼ tasse d’huile végétale
3 grosses cuillères de fromage cottage
1 pincé de sel
½ tasse de noix de grenoble
1 tasse d’avoine
½ tasse de noix de coco râpé
(Prochaine fois j'ajouterai des cannenberges). Miam!
Mélanger les bananes avec l’œuf et le sucre.
Ajouter le fromage cottage et le lait. Ensuite l’huile, l’avoine, les noix, le sel, du bicarbonate de soude, la noix de coco.
Verser la pâte dans des moules pour muffins et faire cuire au four pendant 25 minutes.
Bon appétit!

mardi 25 août 2009

Récapitulation de mes exercices

Ce qui suit est poche mais je le fais plutôt pour moi. Ça m’aide et m’encourage à la fois pour mes entraînements. Par la suite c'est la petite histoire de Madame Chantale, pour vous amuser.

Voilà la récapitulation des mes 6 dernières journées d’entrainement. Les autres antérieures j’en ferai abstraction parce que j’oublié de prendre des notes. Mais en lignes générales je me suis entraîné d’après le "big plan".

Jeudi 20 août : Vélo 90 minutes. Le matin. 22 km. Intervalles de 1 min X 8. FC=136-164.

Vendredi 21 août : Course à pied : 37 minutes. 5/10- 8/10. 5 km. Le matin

Samedi 22 août: Vélo. 90 minutes. Après-midi. FC=130-164. Intervalles 2 min X 5. Intervalles 8 sec. up-down X 20.

Dimanche 23 août: Course à pied. Le matin. 27 minutes=5km. YES!!! J’ai raccourci en 3 minutes les 5 km. FC=164-171. Presque vomi. Couchée par terre à la fin. Désolée pas plus que 171 comme FCmax. 8/10-10/10.

Lundi 24 : course à pied : 30 minutes. 5 km. Le matin. Intervalles : 3/10-8/10 X 6. FC=146-170.
Mardi 25 : vélo : 90 minutes. Ai roulé avec VELOCIA!, su c’est quoi rouler à 35 km/h. Outch! FC=146-164.

Petite histoire

J’ai rencontré Madame Chantale dimanche matin. Mme Chantale, la gagnante dans la catégorie Femmes +40 ans dans le duathlon de Verdun.
Moi : Salut! C’est toi?
Mme Chantale : Salut!
Je la voie s’approcher et il y a des morceaux qui commencent à s’assembler dans ma tête.
Moi : Ah, mais lequel est ton nom?
Mme Chantale : Chantale.
Moi : Ah, c’est toi qui as participé dans le duathlon de Verdun….
Et click! mes neurones font en fin contact : ma copine de travail à la Ville de Verdun, que je croisse parfois dans les couloirs c’est Madame Chantale!
C’est fou de voir comment on identifie les gens selon les endroits qu’on leur rencontre ainsi que d’après leur tenue vestimentaire. Au bureau pas évident de savoir que c’était ELLE, la sportive Madame Chantale.
J’suis heureuse. Aujourd’hui je suis allée faire un petit tour dans son bureau. Elle est une femme pleine d’énergie et calme à la fois. Souriante et sure de soi. Elle m’explique qu’au CEPSUM, où elle s’entraine l’hiver il y a des entraînements de course à pied qui sont encadrés. Bravo!
On va s’y revoir.

jeudi 20 août 2009

Les éléments et le sport

Quand j’étais en secondaire, nous avons appris un peu de Philosophie. Je me rappel que nous avons étudié les grecs qui croyaient que le monde était composé de 4 éléments essentiels : feu, air, eau et terre.

Ce matin, en revenant de mon entraînement à vélo j’ai pensé que les différentes activités sportives ont une liaison avec ces éléments. Autrement dit, symboliquement on pourrait faire une interprétation philosophique du sport. J’associe la course à pied à la terre, à la sensation d’humidité, de contact avec la Mère Nature. Quand je cours je ressens l’air qui rentre d’une façon directe, ouverte. Je ressens que je suis en contact avec le monde, les autres, l’univers. C’est un va et vient. Aristote, décrit d’une façon précise mes sensations dans la course à pied. Il parle de la qualité «humide» et la décrit comme un « processus de synthèse, de liaison et de collectivisation, d’ouverture sur la globalité ».

Je cherche parfois le visage de ma mère parmi certaines dames aux traits latinos, que je croisse chaque matin en courant. Elles m’offrent toujours un sourire comme cadeau. Et c’est comme ça que je rencontre ma mère.

Le vélo c’est l’élément air. L’air est sec, je me sépare du monde. Je suis dans ma boule, c’est individuel. C’est le repli sur soi. Mon espace est rigide, comme celui des jockeys.
La natation c’est l’eau bien sûr. Mais c’est sec. C’est la plus mystérieuse des trois disciplines. Parce que l’eau est le monde parallèle. On doit s’y approcher doucement, respectueusement, tel qu’on le fait avec un cheval sauvage, pour l’apprivoiser. L’eau nous apprivoise à la fois. C’est la rencontre avec l’être.

J’suis tellement heureuse de cette approche philosophique aristotélicienne ! Et cela grâce au sport!

vendredi 14 août 2009

Je veux jouer en équipe!

Une chance que j’ai trouvée l’explication a ce sentiment de vide éprouvé après ma compétition.
J’ai lu que pour surmonter la petite dépression post-compétition, rien de mieux que de se fixer un nouveau défi!
J’ai réalisé aussi que le triathlon individuel, le duathlon, la course à pied impliquent un style de compétition très individuel et solitaire. Donc, c’est important pour moi de me joindre à un groupe pour continuer. La pratique d’un sport en équipe nous donne la sensation de jouer ensemble.
Dans les jours suivants à mon duathlon, j’ai eu le sentiment que je n’avais personne pour partager ce que je eus ressenti pendant la compétition, les émotions éprouvées. Comme une sensation d'isolation. Et cela a influencé mon état d’esprit. Voilà que je me fixe deux défis : m’inscrire pour mon prochain événement et me joindre à un groupe.

Les journées d’été sont tellement longues. J’ai l’impression d’avoir le temps de tout faire : du vélo, parler aux voisins, faire une petite marche en shorts et sandales le soir dans les rues de quartier, manger la crème glacée (molle, grand format et assez gras). Ce petit péché n’a pas eu de conséquences sur ma performance de matin.

Je suis revenu à mes anciens souliers, parce que je les aime plus que les nouveaux. Je pense que vais intercaler entre un et autre pair pour m’habituer. Faire l’entraînement le matin a deux avantages : moins de chaleur, et plus de temps pour rester avec mon fils le soir. Quant aux entraînements à vélo c’est toujours le soir, vu que je dois disposer de temps supplémentaire. Tandis que pour la course je n’alloue qu’entre 30 et 40 minutes, pour le vélo il faut au moins 90 minutes.
Ils annoncent 30°C pour aujourd’hui, et il faisait déjà chaud à matin, et très humide. C’est comme ça que j’aime! P.S. Je viens de me faire un test qui a donné pour résultat: indépendant-loup solitaire. Peut-être que cela expliquerait beaucoup de choses. Il faut que j'aille à la rencontre du monde de temps en temps :-)

lundi 10 août 2009

Le duathlon c'est dur...


Étant prévu le départ pour 9h45 je suis arrivée sur le champ vers 8h45. Une journée ensoleillée malgré les prévisions météorologiques. Il y a déjà une bonne ambiance de fête. Je me dirige au kiosque des inscriptions pour prendre de renseignements. Il faut que j’aille déposer Bella dans l’espace réservé pour la transition. Je jette un coup d’œil à la façon dont les autres ont placé leurs affaires, et je fais un peu du même. Qu’est-ce qu’il a entre ses mains? Ah!, c’est vraie, la puce, il faut que j’y aille la prendre. Avant cela c’est le marquage. J’ai mon numéro : le 233. Je me promène ici et là. Par les haut-parleurs ils annoncent que la réunion des participants du duathlon se tiendra à côté du quai dans 10 minutes. Va-s-y, cours, il y a encore du temps pour une nouvelle visite à la toilette! J’ai bu tellement d’eau depuis ce matin.
Je suis au milieu de ce group. « Dans 15, 14,13… » .et pafff!!!!
Oh! il faut partir, je me laisse dépasser par la troupe. Je reste à la queue du groupe et seuls mes pas retentissent pour un bon bout de temps. Au fait il y a une fille qui était larguée aussi mais qui me dépasse et m’encourage!!!
Oups, comment c’est ça? Le parcourt ne finit-il ici au restaurant Crescendo? Non, il faut continuer encore un bon bout. Je ne désespère pas. Et continue mon chemin. Go Carla Go (les bénévoles), lâche pas!
Demi-tour. Le moment d’avaler un bonbon peut-être? Oui! Sauf que ma bouche est sèche et le bonbon reste bloqué dans ma traque. Le kiosque des ravitaillements! De l’eau!
Je faillis de me noyer. Jamais eus essayé de boire d’un verre en courant. J’ai une boule dans l’estomaque.
Ligne d’arrivée. Lâche pas, bon pas! Go! Je pense que je vais vomir. Non (César apparaît)
Temps où le temps s’arrêta. Ici je me suis changé les souliers comme j’ai pu, j’ai couru chaussée mon vélo d’un côté. Avance, avance, pas encore! Il faut dépasser la ligne rouge pour monter dans ton vélo. Pas de problème avec mes clips. Très bien. Et je fonce. Je change la vitesse. Bella roule à son 3ième plateau. Ma Bella! Elle est fidèle. Puis, je ne regarde personne ici. Route très cahoteuse mais je roule. Premier virage qui approche : je freine, virage très serré à 180°, j’écrase les pédales, je roule. Premier tour qui est fait. Deuxième. Je vais pour mon troisième tour. Troisième. Je roule. Où suis-je? Il me reste un ou deux à faire? J’suis perdue. Je perds en peu de temps ici. Regarde la montre. C’est mon dernier. Fonce. Ralentisse. Débarque. Oui! Excellent! Oui, Change-toi! Go dans le corridor! Cours! J’ai l’impression de ne pas courir. Je ne ressens plus mes jambes. Je ne souris plus. Je ne vois plus le monde. Sauf quand je croise ma copine qui me fut dépassée au tout début. Elle dit : On y est presque!
Je l’ai retrouvée à la fin, dans la remise de médailles. Elle était une femme très sympathique. C’était aussi son premier duathlon. J’ai fini 5/5 dans ma catégorie. Mais très contente avec mes temps. Maintenant je sais l’air de quoi a une compétition. J’ai appris à m’y connaître et pris conscience de toutes les choses à améliorer. Il y en a tellement….
Les résultats de la compétition sont affichés ici.
Considérant les virages serrés, la route cahoteuse et les transitions, je suis contente avec mon temps à vélo (45’58sec). Quant à ma course à pied il faut que j’améliore beaaauuucouup ma technique. Parce que moi, je veux un podium la prochaine fois. Et maintenant je ne m'arrête pas jusqu'à l'avoir!
Le duathlon c'est dur....
Mais c'est bon....
Mais c'est dur....
Mais...

samedi 8 août 2009

Bombes d'énergie


Voilà une variété de produits énergetiques pour demain: bonbons et gels que j'ai trouvés au dernière minute dans des magasines du quartier pour ne pas manquer de glucides et des electrolytes. Oui, je sais, il ne me faut que les glucides pour remplir mes muscles avec de l'énergie. Si j'ai bien compris les explications de "Monsieur avare de commentaires", les electrolytes c'est mieux de les boire. Mais j'aime bien les manger en bonbons :-)... petite capricieuse. Le tube de gel, mmmhhh, je le glisserai entre ma jambe et le cuissard le moment venu de faire la course à vélo. Soit dit en passant j'ai testé le parcours hier, c'est un peu caotheux. Et pour virer, c'est étroite. Ay, ay, ayoye...!!!
Je passe à une autre chose : j'ai eu la possibilité de découvrir un nouveau produit que j'ai trouvé dans la boutique Le Naturiste.
Il s'agit de Prana Chia , ou salvia hispanica, consommée au Mexique des millénaires par les Aztèques et Mayas.
Pour faire de vos smoothies une vraie bombe de minéraux, vitamines, antioxidants, Oméga 3 et fibres.


Il y a des matins...

Il y a des matins où j’aimerais la paix, au complet.
Rien faire. Rien entendre. Il faut si beau sur mon balcon. Malgré cela, il faut parfois s’adapter. Les intégrantes de la famille avec ses petits cris qui résonnent déjà. Non, pas maintenant, je n'ai pas envie de répondre à ta question. Mon esprit est ailleurs. Mais lui insiste. La télé qui s'allume.
Des bruits dont je n'ai pas envie et qui me font froncer les sourcils.
Cela me fait souvenir de mon passé, quand j’ai dû vraiment endurer pour que la vie ne me passe par dessus. Quand j’ai eu mon enfant et tout, absolument, fut changé. Et j’ai acquis une flexibilité et une capacité d’adaptation au changement impossible de décrire.
C’est dans ces instants que je me dis : imagine-toi le jour quand à l’endroit de ces bruits que tu aimes peu ce matin tu n’auras qu’un sordide silence. Je change d’idée et à la place de me mettre de mauvaise humeur je m’adapte encore une fois.
C’est maintenant que je m’arrête d’écrire parce qu’un un petit coup sur mon épaule m’indique que c’est l’heure de fermer l’ordi pour laisser la place à ceux qui veulent y voir un film. Un samedi matin!!?? Au secooouursss….!!!!

vendredi 7 août 2009

The BMI calculator

Voici un méthode pour connaître si vous avez un poids santé: The BMI calculator
C'est vraie que ce méthode est universel, puis ne distingue pas entre homme et femme.
Vous pouvez faire votre propre calcul basé sur votre stature et votre poids.
J'ai eu 19.22, donc: normal (quoique un peu à la limite, il faut pas que je maigrisse).

Notre corps: une machine qui étonne

Je viens de lire un bel article publié dans le site Runners World.
En partant du fait que le corps s’adapte physiologiquement aux demandes qu’on le pose, l’entrainement en vélocité dans la course à pied améliore sensiblement 3 aspects :

a) le VO2max
b) la légèreté et la force
c) la vitesse


Le VO2max ou indicateur de « maximal oxigen uptake », c’est l’indicateur de la quantité d’oxygène consommé en millilitres per kilogramme du poids du corps par minute. Grosso modo : le plus élevé le VO2max est, le plus d’oxygène vous acquérez pour vos muscles et pourtant le plus vite vous devenez en courant de longues distances.

Un des exercices recommandé pour l’entraînement en vélocité, c’est l’entraînement en intervalles. Une fois la technique acquise, vous pouvez vous amuser avec cela. Les « pickups » pendant l’entraînement peuvent être la prochaine lumière, le haut d’une côte, l’autre bord d’un pont, une pancarte qui s’annonce de loin, etc. Cela est plus amusant et vous évite d’utiliser la montre.
Des fois je compte mes pas. 1, 2, 3,….15 de course en vitesse, 1, 2, 3,…..45 secondes de jogging.
Avant de commencer avec ces intervalles en vitesse, 3 ou 4 mois d’entraînement de base sont suggérés. Vos os, ligaments, tendons et jointures doivent être préparés pour faire face au stress.

Ce type d’entraînement a donné pour résultat que j’aie réduit ma FCmax de 178 pulsations à 170 pour la course à pied, et de 177 à 168 pour le vélo. Une preuve suffisante que le corps est très adaptable et qu’il va répondre selon les besoins de l’environnement.
C’est comme faire un travail de sculpture sur notre corps et leurs fonctions, non?