It is like going to a dry well for water.
Je l’écris en anglais tel quel je l’ai lu, dans un livre intitulé Making peace with your past de H. Norman Wright. C’est un livre de poche que j’ai acheté à l’aéroport de Miami, où on a dû rester pendant 7 heures en attendant le vol vers Montréal. Alors s’il fallait remplir ces heures, quoi de mieux qu’une bonne lecture!
Des fois je l’ouvre à l’hasard. Parce que ce n’est pas vraiment un super livre. Voilà que hier soir avant d'aller au lit j'y lisait: « C’est comme aller chercher de l’eau dans un puits sec ».
Le fait déjà connu que le monde des relations est beaucoup marqué par le modèle familiale de chaque individu, devienne plus réel, acquiert plus de consistance, quand on en prend conscience.
Se reconnaître dans certaines situations en se disant : "cela, je l’ai déjà vécu", constitue en soi un grand progrès.
En se savant responsable de ce malheur, le pas suivant serait le changement. Nos échecs, ceux qui nous rendent tristes vient à faire en sorte de nous aviser du besoin de ce changement.
Comment y arriver sans une grande dose de discipline, de contrôle sur nos émotions?
La technique de la reprogrammation ainsi que celle de la désensibilisation viennent, entre autres, à habiliter le changement. Quelqu’un qui a été rejeté ou s’est senti rejeté pendant sa tendre enfance reproduira le même sentiment dans différentes situations de sa vie adulte. Si vous épousez une personne rejetée vous vous marriez avec quelqu’un affamé.
Et pour quoi reproduire spécifiquement ce que nous craignons, précisément ce que nous aimerions effacer de nos vies?
Parce que nous cherchons de résoudre le conflit.
Identifier ce sentiment, ce malaise particulière à chaque un pourrait contribuer à dépasser le principal obstacle qui nous empêche d’être heureux.
9 commentaires:
Bonsoir, Azul.
Oui, résoudre les conflits, c'est comprendre les contradictions, et comprendre les contradictions , c'est les intégrer.
Facile à dire, certes. Mais nous sommes dans un monde où les points de référence bougent sans arrêt. A nous de les suivre de près. Car nous en sommes les responsables.
Merci d'être venue sur mon blog.
Apophis est le méchant serpent qui veut tuer Rê mais que Seth détruit tout les jours. En vain. Apophis renaît sans arrêt.
Bonne nuit.
Je t'embrasse.
En fait, la question que tu te poses, et que de nombreuses personnes se posent, c’est de savoir dans quelle mesure, un schéma familial est t’il reproductible…
En clair, le malheur est-il contagieux ?
Et bien ma petite Azul, j’espère bien que non ! Et avec moi l’ensemble du corps médical. Certes, l’adulte que nous sommes est le produit de son enfance, et ses actes seront toujours entachés de son vécu infantile, mais la reproduction du schéma familial n’est pas systématique. Et heureusement ! Sinon, cela ferait longtemps que la race humaine se serait autodétruite…
La palette des réactions humaines est tellement complexe, qu’il n’existe pas de copier-coller dans l’héritage des émotions.
Besitos.
bonjour ...
Ce n'est pas toujours si simple que de régler les soucis ...
je te fais des bious tout plein !!!
@herbert:
Je reste encore dans l'ignorance, parce que je veux le donner un sens à Apophis :)
Merci de tes réflexions.
@Gwendal:
Je pense que pour ne pas réproduire ce que tu appelles l'héritage des émotions il faut bien faire des éfforts, au moins en ce qui concerne les émotions qui nous font malheureux. Le patron du comportement c'est difficile à changer. De tout façon j'aime bien que tu restes positif :)
@jalhouse:
Je pense que ce n'est pas facile mais il faut commencer quelque part, nous comprendre, analyser notre histoire et celle des nos parents pourrait contribuer à déceler le chemin à suivre.
C'est certain que nous avons chacun notre hérédité, mais tellement de choses influencent nos vies et puis nos démarches personnelles font de nous des êtres différents.
Je suis allée à la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal hier soir, pour voir la chanteuse uruguayenne Ines Canepa ce fut un très bon moment. Je t'ai cherchée dans la foule, au cas où...
@Solange: tu es adorable! Tu me parles de cet chanteuse, et je ne la connaîs pas. Selon je vois, elle s'est installée à Montréal en 1993. Mais comme la plupart des artistes uruguayens elle a dû bouger ailleurs pour se développer. Merci pour cette information. As-tu aimé le candombe?
De plus tes mots me comblent d'espoir, alors j'espère bien que mes démarches personnelles m'amenent là où j'aimerais être.
des instants de bonheur ton blog
bises je reviendrai
bon week end
Oui j'ai bien aimé et les musiciens qui l'accompagnaient étaient très bons également.
Merci pour ton passage chez moi qui me permet de découvrir ton blog...Tes propos sont très justes mais il faut beaucoup de vigilance pour se délivrer de ces comportements qui nous incitent à reproduire indéfiniment ce qui nous a fait mal..mais on peut y arriver
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