Face à la fermeture de grandes salles de nouvelles, le lock-out au Journal de Montréal, la prolifération des blogues... on se demandait Quel est l’avenir de l’information ? Avec la participation de Josée Boileau, directrice à l’information au quotidien Le Devoir et Patrick Beauduin, vice-président Création convergente au Groupe Cossette Communication.
Et-ce que la qualité de l’information qu’on retrouve dans internet est de moindre qualité que celle inscrite dans les journaux papier ?
Selon ces deux journalistes il semblerait que oui. Madame Boileau a explicitement dit que les choses se font plus ou moins rapidement selon le travail se fasse pour une page web ou pour les journaux papier. Plus rapidement dans le sens de moins sérieux, où la vérification des faits est presque absente, ainsi que la décorticage de l’information, et l’analyse. De plus il faut savoir que l’impression de l’information sur papier requiert un travail de mesure, parce que le texte doit rentrer dans un espace limité, donc, la façon de rédiger doit s’y adapter. L’avantage des blogues , c’est précisément l’espace.
L’information sur le web est perçue pour ces journalistes comme du type flash. Pourtant, on constate que les images remplacent les mots.
L’apparition des blogues de façon explosive a été accompagnée pour une nouvelle façon de faire du journalisme. C’est le grand public qui en prenant la place du journaliste s’en charge d’analyser les faits, de façon subjective, voire: absolument émotive.
D'ailleurs, j'ai entendu quelque-part que le rôle des blogueurs, était perçu pour certains comme positif, dans le sens que ce sont ces gens là, le public en générale qui en étant en contact avec la réalité directe seraient capables de la percevoir d'une façon plus spontanée.
À vous de juger.
À vous de juger.
8 commentaires:
Bonsoir Azul !
C’est un sujet très intéressant que tu abordes aujourd’hui. Et comme tu t’en doutes, je me sens un peu concerné par tout ça.
Effectivement, les informations sur le net sont moins recoupées que dans la presse papier. D’abord parce qu’il existe une espèce de concurrence, c’est à celui qui sortira l’info le plus rapidement, et ensuite parce que le sens critique, l’analyse factuel, passe au second plan. Le blogueur se veut subjectif. Il revendique même sa subjectivité. Il s’est débarrassé de cette frontière schizophrène qui existe chez les journalistes entre la description des faits et l’expression de son sentiment personnel. D’ailleurs, à ce titre il est d’avantage un éditorialiste qu’un journaliste. Il publie sa vision du monde, à travers le prisme de son vécu et la façon dont il ressent les choses.
Comme tu l’as fait remarquer, cette proximité avec le vécu, donc avec le monde réel, intéresse beaucoup le journalisme classique, car il donne un regard différent de l’actualité. Un complément d’information qu’ils ne peuvent se permettre de donner. D’ailleurs le gouvernement en France ne s’est pas trompé sur l’importance de ce phénomène, puisqu’il a créé un organisme d’état chargé de « la veille internet ». Son travail : Surveiller les « buzz », prendre le pouls de la population, prévenir la montée des mécontentements. Le but, bien sûr, étant de prendre les contremesures qui s’imposent et de communiquer au plus près des événements.
Face à cette nouvelle source d’information, le public devient adulte et responsable. Ou du moins devrait-il l’être. C’est à lui de faire la part des choses, à aller chercher le complément d’information qui lui manque, à recouper lui-même l’information avec d’autres sources.
L’internaute se doit d’effectuer ce travail de tri, et de mettre systématiquement en doute ce qu’il lit, ou ce qu’il voit.
Et cela concerne également les lecteurs de mon blog(ue) ! Je parle de politique et de faits de société, mais je ne prétends pas détenir la science infuse ! J’exprime juste mon avis, et j’apprécie que l’on débâte (amicalement) de mes prises de position.
Dernière chose, parce que je pourrais parler de ce sujet toute la nuit : Tu dis que l’avantage certain du blogue, c’est l’espace. Effectivement, le blogue n’a pas les contraintes publicitaires de la presse papier en termes de format, mais il en a une autre : Il faut que les articles soient courts !
Et ça, ma chère Azul, c’est une chose que je n’arrive pas à faire… La preuve, même mon commentaire est extrêmement long !
Bises de la Côte d’Azur !
Paradigma de la libertad de expresión (aunque no me gustan los que se aprovechan del anonimato para decir barbaridades...) los bloggeros complementan, critican, llenan los huecos del espacio informativo con la inmediatez de internet. A veces son la conciencia de muchas cosas que para los medios, impregnados de las palabras negocio e ideología, pasan desapercibidos........................................................
Podría seguir pensando "con el teclado"... Pero a modo de resumen, está es lo que pienso.
Saludos.
@Gwendal: Salut!
Merci pour ton commentaire tout à fait pertinent.
L'organisme français chargé de la "veille internet" doit bien prend en considération tes articles, dont je trouve contestataires et réfléchis à la fois.
Un bon thermomètre de l'opinion publique.
Tu habites un endroit superbe, la Côte d'Azur a-t-elle reçu déjà les premiers annonces du printemps?
Ici il neige à cet instant.
Bonne soirée.
@Nacho: Hola! Gracias por dejar tu opinion, que encuentro muy acertada.
La responsabilidad es muy importante si, como en todos los aspectos de la vida. Chau!
Besos.
les informations sur le net sont instantanée elle révèle un fait immédiat pris sur le vif. Il faut quand même prendre des précautions sur leurs véracités, mais rien ne vaut un bon article de papier bien documenté. je pense que les deux sont complémentaires.
bonne journée: amitié Yves
Bonjour, Azul.
Les bloggers sont des fleuves, les journalistes, les spécialistes des fleuves.
Savoir tirer l'objectif du subjectif.
Ne jamais transformer l'objet en sujet.
Ta photo ( nouvelle ) est très belle.
Bonne journée.
Bonjour Azul,
Gwendal a très bien décrit le phénomène. Pour ma part, j'ai tendance à moins vérifier une information tirée d'un journal en papier, assumant que les vérifications ont déjà été faites, surtout si l'article est signé. Sur internet, je sens le besoin de revérifier avant de le considérer comme exact. Avec la concentration des médias, il est par contre intéressant d'avoir un point de vue éditorial différent, celui du blogueur qui n'a pas d'intérêts pécuniers à publier son avis.
Il y a toujours à boire te à manger partout ... A nous de savoir faire le tri ......
bisou jolie fille
J'ai regardé cette émission et je suis d'accord avec leur constat, d'ailleurs les commentaires que tu reçois vont également dans ce sens.
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