Cette phrase je l’ai retenue. Je ne sais pas pour quoi. Peut-être serait-il que pour moi, il s’imposait une réponse un peu plus rationnelle.
Mon professeur de français, Monsieur Bicho, dont je garde de bels souvenirs, l’avait dit une fois, à propos de bas taux de natalité au Québec, de telle façon que ça a retentit dans mes pensées jusqu'à maintenant :
« C’est comme si la vie se retirerait d’un endroit ».
Alors, pour quoi pourrait- il se produire?
Je visite Le blog à Geneviève. Elle parle des conséquences du choix du non-mariage. Voilà un claire exemple des effets dysfonctionnels du Code Civil du Québec, où on trouve un traitement différencié du mariage et les unions de fait. Pour quoi? Parce que il reflète, le voulez-vous ou pas, une réalité. La réalité est que le mariage supposera toujours un engagement moins fragile que celui des unions libres. Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les enquêtes.
Pour quoi? Est-ce que dans le fond on sait que quand on se marie on le fait pour nous démontrer à nous et à tout le monde qu’on a envie de fonder une famille avec les responsabilités supposées?
Des enquêtes démontrent que les jeunes considèrent que l’engagement dans la vie de couple est indispensable au bonheur, avant l’emploi, le mariage ou avoir un enfant.
Ce qui est nouveau, c’est que le couple doit contribuer au bonheur et à l’épanouissement de l’individu plutôt que l’inverse. Objectif bien distinct de la fondation d’une famille....
Le rôle de l’enfant dans ce contexte ne vient qu’à constituer celui de contribuer au bonheur du couple, ou « pour améliorer la vie de couple ».
À suivre.
3 commentaires:
Bonsoir, Azuldelmar.
Quand on s'aime et que le désir d'avoir un enfant est là, peu importe , à mon avis, la solution choisie pour vivre ensemble.
Mais autant choisir celle , qui, dans un pays donné, apporte les plus grandes facilités.
L'amour, quant à lui, n'est pas lié à un contrat de mariage, quel qu'il soit...
Et tu le sais bien.
Merci pour ta visite que j'apprécie.
Bisous.
Herbert...ce que tu dis c'est vrai, tu me fais toujour revenir à la source. Et je suis d'accord avec toi. Mais je me demande s'il y aurait pourtant une liaison entre la démographie et certains valeurs comme ceux qui l'amour enferme? Pour quoi cette impression que la vie se rétire pour céder la place à l'individualisme, l'hédonisme pur et simple? Est-ce que ce scénario réflet-il une société en manque de certains valeurs? Je reviens sur ça bientôt. Heureuse que tu sois-là.
Le mariage enfermerait-il davantage l'amour que d'avoir des enfants ?
La vie ne se retirerait-elle pas d'un endroit, parceque justement il n'y a pas de place pour les enfants.
N'est-il pas préférable que parfois les couples réfléchissent avant de mettre un enfant au monde sur les conditions de vie qu'ils peuvent offrir à un enfant ?
Et là, je ne parle pas forcément d conditions matérielles.
Avant personne ne se posait de question pour enfanter.
On se mariait pour la vie, car la vie durait moins longtemps, et en plus si l'amour existait dans un couple c'était en quelque sorte en prime un peu un cadeau de dieu.
Je t'embrasse
Enregistrer un commentaire