vendredi 28 novembre 2008

Albondigas con arroz (Boulettes de viande au riz)


En Uruguay la viande n'est peut jamais manquer (si bien dernièrement on met l'accent sur les malfaits de sa consommation excèsive).
Ces boulettes de viande constituent un plat très populaire chez nous, j'espère que vous allez l'aimer.

Ingredients :

¼ d’ognon haché
1 gousse d’ail haché
1 tomate hachée
1 canne tomate en conserve
½ kg de viande beauf maigre
1 tasse riz
6 ou 7 petites carottes coupées en carrés
1 boîte d’épinards frais
½ cuillère à thé romarin
½ cuillère à thé gingembre moulu
2 cuillères à the sel

Dans une casserole faire sauter l’ognon, l’ail et la tomate. Ajouter la tomate en conserve, et les carottes coupées en dès. Faire des boules avec la viande, et les déposer sur la sauce. Ajouter les épinards coupés, les épices et laisser cuire pendant une demie heure.
Dans une autre casserole verser un peu d'huile et ajouter une tasse de riz, faire sauter un peu, ajouter 2 1/2 tasses d'eau, et attendre qu'il soit cuit.
Dégoustez chaud!!

L'Uruguay en peu de mots

J’avais presque oublié pour quoi étais-je partie de l’Uruguay, quand j’ai écris ici un commentaire sur les petites lumières qui brillent ce qui m’a conduit donc à : Le livre des embrassades de Eduardo Galeano, écrivain uruguayen.

La cathédrale Notre-Dame la nuit

Au début du 20ème siècle, l’Uruguay était un pays du 21ème siècle. À la
fin du 20ème siècle, l’Uruguay est un pays du 19ème siècle. Dans le royaume de
l’ennui, les bonnes habitudes bannissent tout ce qui par la routine nous est
imposé. Les hommes rêvent à la retraite et les femmes rêvent se marier. Les
jeunes, coupables du délit d’être jeunes, soufrent la solitude ou l’exil… (Eduardo Galeano, Le livre des embrassades). -Eduardo j’espère bien avoir traduit tes mots-.

Il y a aussi Pablo Coelho, dans son livre La cinquième montagne, qui dit que tous devons partir un jour…

L'origine de la coutume des cadeaux secrets


L’origine de la coutume des cadeaux secrets.
L’histoire semblerait avoir ses racines en Asie Mineur vers l’an 300 DC. Selon la légende l’abbé Nicolas faisait en secret des cadeaux aux trois filles d’un homme pauvre, qui, incapable de les doter, allait les abandonner à une vie de péché. Nicolas jette de l’argent dans les bas qu’elles avaient mis à sécher sur la cheminée.

En certaines régions d’Europe, la coutume s’est répandue et le 6 décembre, jour de Saint-Nicolas les gens font de cadeaux secrets.

En 1535, avec le Protestantisme, la fête de Saint Nicolas est abolie avec sa distribution de cadeaux. Désormais, ce sera l'enfant Jésus qui distribuera les cadeaux le jour de Noël.

Aux Pays Bas, si les hollandais se convertissent en majorité au protestantisme, ils refusent d'abandonner leur bon St Nicolas, alias Sinterklaas. Encore aujourd'hui, ils l'attendent le soir 5 décembre, ou il arrive d'Espagne en bateau, et dépose des cadeaux pour les enfants.

Du Saint-Nicolas au Père Noel :
En 1625, les dirigeants de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales achètent l’ile de Manhattan et y commencent ses activités commerciales. Les peuples, en migrant, emportent avec eux leur folklore, et c'est ainsi que les colons hollandais apportent Sinterklaas en Amérique.
Prise par les anglais en 1664, la ville changea son nom en New-York, en l'honneur du duc d'York, mais n'en conserva pas moins ses traditions.



Le New York Gazette parle de Sinterklaas sous la forme dialectale Sante Klaas, qu'il abrège en St. A Claus, d’où plus tard Santa Claus.


Alors, si vous recevez des cadeaux chaque 25 décembre c’est grâce donc à la presse américaine qui en laïcisant le Saint Nicolas européen, créé le bonhomme connu par tous.

Wikipedia

jeudi 27 novembre 2008

Cadeaux recyclés?


Selon un sondage mené par Harris-Decima, 1/3 (32% des sondés sur un échantillon de 1218 personnes) des canadiens admet avoir redonné un cadeau qu’ils avaient eux-mêmes reçu parce qu’ils ne s’en servaient pas ou n’en voulaient pas.


Un 65 % dit se sentir à l’aise avec ce concept et ne voit pas que le recyclage des cadeaux soit un problème.
- 8 % étaient heureux de se débarrasser de l'article «recyclé»;
- 8 % estiment que le «recyclage» de cadeaux est un choix écologique;
- 5 % croient que le «recyclage» de cadeaux leur permet de gagner du temps tout en économisant.

Les temps changent mes amis, et aussi le sens qu'on donne aux événements.

Et vous, pensez-vous incorporer la technique du recyclage ce Noël?
Information tirée de La presse canadienne du 27 novembre 2008

mardi 25 novembre 2008

Environnement et politique


Selon un sondage effectué par des groupes écologistes, le PQ aurait obtenu la première position dans le questionnaire qui aurait été aussi soumis au PLQ et l’Action démocratique. Les autres deux partis minoritaires (le Québec Solidaire et le Parti Vert du Québec) ont obtenu les scores parfaits. Mais c’est quand même agréable de savoir, selon ces groupes, qu’il y aurait une conscience verte parmi les 3 partis majoritaires au Québec.

J’ai su en regardant l’émission Découverte de RDI, que le Mont St-Hillaire est une des réserves écologiques , qui a été reconnue par l’ONU, comme réserve mondiale de la biosphère. La forêt se conserve intacte telle que les premiers arrivés français l’ont trouvée. C’est pour ça que l’Université Mc Gill y possède un centre de recherche, qui tire profit scientifique de la biodiversité existante dans ce coin.

La classe politique, à mon avis, pas de temps pour se dédier a l’environnement. Ils pourront se déclarer partisans, mais appart ça, c’est la société civile représentée par ces différentes organisations l’acteur principal à développer des actes concrets.

Un peu de philosophie

Tout ce que tu contemples, et qui semble être dehors, est dedans, dans ton imagination, dont cette vie finie est uniquement son ombre. (William Blake)
Photo prise cet automne à Verdun

Je le craignais, mais je n’ai pas pu éviter de convertir mon blog dans une Boîte à Pandora.
En tout cas, il y en a qui croient que les blogs évoluent, il s’en va ou le mien?, je ne le sais pas... mais j’avais envie de vous poser quand même la question suivante :
Avez-vous déjà eu un super et archi ennemi dans vos vies?
Selon le bouddhisme notre archi et pire ennemi ce sont nos propres pensées, celles que nous fabriquons dès que nous mettons les pieds au sol chaque matin.
Avez-vous déjà surveillé vos pensées tout au long d’une journée? Je l’ai essayé et j’ai été capable de les regarder, et de les voir passer pendant pas plus que 5 minutes.
Cet exercice a donné pour effet un bon résultat, la prise de conscience de tout le mal que je peux me faire tout en restant penchée sur une réalité douloureuse, et le pire (ou le meilleur) des cas c’est que cette réalité n’existe pas. Je me rappelle de la chanson de Marc Lavoine : j’habite dans un monde qui n’existe pas…

Le monde de chacun, créé pour ce que nous croyons être la vérité. Un monde construit par nos croyances qui ont été transmises fondamentalement pour nos parents, nos maîtres, nos proches. Ah oui, le livre Prenez-vous en main dit à un certain moment que peut-être que la personne que nous détestons le plus est des fois vu pour quelqu’un d’autre comme absolument différente. Au fait, c’est l’idée que nous avons de cette personne ce que nous vivons comme être réel.
Selon moi, quand on réussit à se débarrasser de ces pensées que nous font autant de mal, et qui empoissonnent notre existence, on advient à plonger dans la fraîcheur de la vie, comme si chaque instant serait nouveau. C’est un travail individuel, constante et assez dur, comme s’entraîneur à vélo. La récompense : le bien être physique dans un cas, spirituelle dans l’autre.

Réflexions sur l'euthanasie

Samedi soir, j’ai regardé à la télé, le film La fille à un million de dollars, avec l’immémorial Clint Eastwood et Hilary Swank. Le film touche plusieurs thématiques, mais le centre médullaire de la question d’après moi c’est la mort pour compassion, autrement dit l’euthanasie. Hilary Swank ayant le rêve de devenir une boxeuse professionnelle, rencontre Clint Eastwood, entraîneur et propriétaire d’un humble gymnase, éxprimant ici aussi son profil sevère et dur dont est reconnu dans ses nombreux films (soit dit en passant je ne peux pas éviter de penser à mon père quand je vois un film avec Clint Eastwood d'autant qu'il lui ressemble).


Revenant à l’euthanasie : quand il s’agit d’une maladie de type irréversible et la seule chose qui apporte à la personne atteint c’est la souffrance, on se pose la question de la légitimité de la mort par consentement ou aide au suicide.
Dans le monde juridique il semble avoir 2 droits qui sont en jeux : le droit à la vie, et le droit à la dignité de la personne, étant les deux reconnus par les lois constitutionnels, comme droits de la personne.
En se qualifiants ces droits au même rang, c’est difficile, disons impossible de faire prévaloir un des deux, sans y toucher des questions philosophiques, et pourtant controversées.
Le Droit, qui doit agir comme un miroir de la réalité sociale, dans ce cas, reste dubitatif. Faire des généralisations en vertu d’une loi engendre le péril d’admettre l’homicide sournois. La ligne est tellement subtile, que c’est peut-être pour ça que le législateur n’a pas osé le légitimer. Au Canada le Code criminel, article 14 stipule : Nul n’a le droit de consentir à ce que la mort lui soit infligée, et un tel consentement n’atteint pas la responsabilité pénale d’une personne par qui la mort peut être infligée à celui qui a donné ce consentement.
La réalité, des fois, dépasse davantage les constructions juridiques conçues pour organiser une société, que dans des cas comme celui-ci reste impuissante.

lundi 24 novembre 2008

La résistence au changement

Photo du Vieux Montréal

Dimanche, j’ai eu un peu de temps pour faire des choses que j’aime bien et qui me permettent d’aller à la rencontre de moi-même. Comme par exemple rester avec mon fils, sans rien programmer comme activité et laisser que les idées se déclenchent à l’imprévu. J’ai lis aussi quelques lignes d’un bon livre que je dois retourner à Yolanda et que j’ai ouvert au hasard. J’ai pensé à ce sujet : le changement.
Voilà ce que la majorité des gens fait pour résister au changement :
Changer de sujet dans une conversation,
Abandon de l’endroit physique,
Aller dans la toilette,
Travailler,
Arriver en retard,
Regarder par la fenêtre,
Perdre le temps,
Boire, manger, fumer,
Commencer ou rompre une relation,
Toutes des attitudes pour rapporter une décision toujours à plus tard.
Mais, tant que nous ne nous adonnons pas à faire ce qu’on doit être fait pour notre propre bien être, nous restons indéfiniment dans une situation que nous tracasse, que nous empoisonne l’existence et qui nous maintien attachés à un présent qui n’est pas le vrai présent, parce que c’est un passé non résolu et qui fait les fois de.
Est-ce que vous vous surprenez à vous-même en faisant des trucs pareils dans vos vies? Dites-moi que oui, comme ça je ne me sentirai si seule dans cette aventure humaine.
J’admire les enfants, leur attitude face à la vie. Eux, ils ne veulent pas modifier leur entourage, ils l’acceptent tel qu’il l’est, et profitent au maximum la seule réalité saisissable : le présente.
Résister le changement c’est aller contre la loi de la nature que nous entoure, qui s’exprime dans tous les phénomènes quotidiens et que nous rappelle que rien n’est pour toujours, sauf la vie. La façon dont on la vit fait toute la différence.

dimanche 23 novembre 2008

Ma cuisine ensoleillée


Ce matin je me suis réveillée et ma cuisine était inondée de lumière. Le soleil nous a embrassé à tous ce dimanche à Montréal.

Ce qui m'a donné envie d'y rester toute la matinée pour m'amuser à faire....des biscuits aux bananes, noix de coco et noix de grénoble!!!

La recette je l'ai trouvé dans le blog de Sylvie: http://mesplatscoupsdecoeurs.blogspot.com/

Je prépare mon "mate"


J'aime bien boire du mate pendant que je cuisine







et je commence à réunir tous les ingrédients nécessaires que mon fils m'a gentiment transcrit dans un petit papier.

J'ai fait des petites modifications à la recette originale, vu la manque de certains ingrédients dans mes réserves. Et pas envie de sortir de ma cuisine pour aller au dépanneur, c'est tellement beau de sentir la chaleur dans mon dos....

J'ai utilisé du yogourt à la vanille à l'endroit de lait, et j'ai utilisé moitié farine de blé entier, moitié farine de riz.

La farine de riz il fallait que je l'utilise quelque part, non? Hier, quand j'suis allée à mon petit marché en vrac, il n'y avait plus de la farine de blé tout usage, alors j'ai pris de la farine de riz, que je n'avais jamais essayé, mais à faut de, je me suis dit: c'est quand même de la farine...

Oups!! j'ai oublié d'y ajouter les flocons d'avoine. Alors, voilà le résultat!! On les a dégustés, ils sont délicieux!!!!


Je remercie pour ce matin, d'avoir eu du plaisir chez moi, je commence à retrouver le bonheur perdu....

jeudi 20 novembre 2008

Cruela elle existe



Saviez-vous qu’en Asie la fourrure des chats et chiens est utilisée pour confectionner des manteaux et vestes pour l’exportation?

En France ainsi que dans le reste de l’Union Européenne, étant l’introduction de ces types de vêtements bannis, la douane française saisissait le 14 novembre passé 4000 vestes et manteaux d’origine chinoise.

La peau de ces animaux de compagnie est utilisé pour les poignets ou les cols des manteaux, est il devienne difficile des fois de remarquer son existence. De plus les fabricants ont adopté des faux étiquetages (synthétique), ce que peut signifier une difficulté pour les consommateurs d’identifier ces matériaux.

Comme vous voyez, il ne s’agit plus des longues manteaux de type vison des pieds à la tête, comme ceux pour qui Cruela raffolait dans le film Les 101 dalmatiens…..mais disons sournois.

Deux millions de chiens et de chats sont tués pour leur fourrure chaque année dans le monde.

Tirée de l'hebdomadaire La Belle Époque du 18 novembre 2008.

lundi 17 novembre 2008

Petit racconto sportif















Dimanche matin mon fils a participé dans une compétition d’athlétisme qui s’est déroulée au Collège Sainte-Anne dans l’arrondissement de Lasalle. C'est un grand collège de trois étages avec gym et piscine inclus.

Lui et d'autres copins représentaient leur école Notre-Dame-de-la-Garde.

Proches de l’arrivée il m’a avoué avoir des papillons au ventre. Ça serait la première fois qu’il participerait dans un défi d’athlétisme.
Il y avait 5 défis à passer :25 mètres sprint, 25 m haies, lancer du poids, saut en hauteur et triple-saut en élan.

Il a été finaliste dans le sprint, haies, saut en hauteur et triple-saut élan: se positionnant 5ème, 6ème, 5ème et 5ème respectivement, 7ème dans les résultats générales et a remporté cette belle médaille. Au-delà des résultats c’est bien de voir les garçons et les filles qui s’amusent comme ça, en donnant spontanément plus d'importance au partage du moment qu'à la compétitivité que ce genre de défis peut entraîner. Bravo aussi aux parents qui choisissent d’encourager leurs enfants à faire des activités sportives tout en le prenant comme ludiques.

Le sport, dans ses différentes catégories, s’avère un bon outil de développement de l’estime de soi.
Un bon cadeau qu’on peut offrir à nos enfants et qu’ils garderont probablement pour le reste de leurs vies, comme une habitude que contribuera à leur santé et bien être.

samedi 15 novembre 2008

Le spinning du samedi

Comme je vous ai raconté dans mon premier billet, ce mois-ci j'ai recommencé les classes de spinning. Mais, mes horaires ne sont pas les mêmes qu'avant vu que j'ai changé de job. Dans mon antérieur travail, je me déplaçait à l'heure du lunch jusqu'au gym qui était à côté. Maintenant le gym est plus loin, alors c'est le soir que j'y vais, pourtant je ne rencontre plus mes profs bien aimés (snif, snif).

J'espère aussi être également encouragée par mes nouveaux entraîneurs. Je reconnais avoir de la difficulté à me détacher...mais rien est pour toujours et il y a des bons partout.

Je garde quand même l'espoir, je reverrai mes anciens un samedi par mois quand on travaillera les 5 zones cardiaques. Ce sont de sessions de 2 heures avec une récupération de 10 minutes depuis la première heure.

D'habitude j'utilise de souliers de course, mais aujourd'hui, je me suis présentée dans la salle avec mes souliers que j'aime beaucoup et que j'avais envie de porter depuis l'été.

Je n'ai pas pu les clipper, parce que les cales ne sont pas de "Shimano". C'est drôle je fais juste de répéter ce que mon nouveau prof me dit à la fin de la session.

Il faut que je change la cale ou que je m'achète des nouveaux souliers adaptés aux pédales de vélo du spinning.

Il a expliqué ça tout en anglais par la suite d'écouter ma petite phrase: "est-ce que je peux te poser une question?". Je ne sais pas pour quoi, les gens commencent à me parler en anglais quand ils écoutent mon "petit" accent d'ailleurs. Je le parlais en français, il continuait en anglais.... Il est sympa...., il était bien content: la salle était pleine.

Je retrouve une fille aux vestiaires qui me dit: ah, c'est toi qui avait un problème avec la cale des tes souliers. Elle m'explique très bien, que ce que j'en ai besoin ce sont des souliers Shimano STP, comme celles pour les vélo montagne. Alors, je vais sûrement trouver des souliers de ce type à bon prix à cette époque de l'année.

vendredi 14 novembre 2008

OBAMA global


Selon un sondage mené en France, 80 % des électeurs seraient prêts à voter pour un noir (Le journal du dimanche du 9 novembre 2008). Ce sont les effets, il semblerait, de l’Obamania qui parcourent la planète. Difficile quand même de trouver l’Obama français dans un pays ou la population n’est que majoritairement de race blanche.
Fadela Amara, secrétaire d’État de la Ville, une de peu figures parmi les minorités visibles au gouvernement, s’est montrée surprise, quoique optimiste dans le sens que l’effet Obama pourrait conduire à la reformulassions du débat des minorités en France.
Un Manifeste pour l’égalité réelle préconisant la discrimination positive a été également lancé par Yazid Sabeg. Signé et soutenu par des politiciens de gauche et de droit, le Manifeste a pour but de pousser l’État à l’adoption de politiques de promotion de la diversité (Véronique Beaudet dans le Journal 24 heures)
J’espère que la fièvre Obama servira à plus d’autre qu’à faire momentanément resurgir des débats formelles.

jeudi 13 novembre 2008

Raisonnable décision

Le Capitole à Washington D.C., siège du Congrès


Jeffrey Miron, professeur et directeur du département d’Économie à l’Université de Harvard, a déclaré ce midi à la CNN, que si le Congrès des États-Unis aurait approuvé les 700 billions de dollars proposés par Bush l’économie mondiale aurait été proche de l’effondrement.


Si le projet de sauvetage de Bush aurait vu la lumière, le monde entier serait aujourd’hui en ténèbres. D’après l’économiste on a déjà connu dans les cas de Fannie Mae en 1938 et Freddie Mac en 1970 des exemples de ce qui peut arriver quand le Trésor promet des sauvetages aux institutions de prêts hypothécaires, qui ont pris, en l’espèce, des risques excessives.

Face à une instabilité financière il semble avoir deux solutions, soit le gouvernement autorise les sauvetages soit permet la faillite des institutions financières.
Dans le premier des cas, ce sont les contribuables qui vont soutenir la crise en vidant ses poches. Le deuxième des choix, c’est la faillite, la façon pure et simple de dire que ce sont les actionistes qui partent pour laisser la place aux créanciers. La justice est faite, la faillite étant conçue en Droit des Affaires pour faire payer à ceux qui ont pris trop des risques.

J’suis contente de voir la démocratie en plein fonctionnement, que ce soit possible quand les gouvernantes n’oublient pas, à l’heure de légiférer, les intérêts de ceux qu’ils représentent. Les intentions y déposées peuvent bien différer, mais au moins on est tous d’accord : personne ne veut vivre dans le chaos, sauf les méchants.

lundi 10 novembre 2008

OBAMA, l'espoir d'un peuple sur tes épaules...

Mardi passé on a été témoin de un inusuel agglutinement des gens dans les pubs montréalais, qui se sont réunis autour des écrans de télévision pour attendre le résultat des élections présidentielles américaines, en déployant des émotions dignes des amateurs du hockey face à un match des Canadiens.
Le sport et la politique, deux parfaits outils de canalisation, à mon avis, des insatisfactions soient elles individuelles ou collectives.

D’après moi, c’est naïf d’imaginer qu’un changement pourrait survenir après cet événement, même à long terme, soit pour l’Amérique du Nord ou pour le monde. Alors quelles croyances sont dans la base d’un peuple qui perçoit qu’un tel changement pourrait découler des élections aux États-Unis?
Et en tout cas, de quels changements parle-t-on? Je fais appel à l’objectivité pour rédiger ce billet, en essayant de mettre à l’ouvre certains des méthodes appris dans mon cours de science politique ça fait un bout de temps.
Si la croyance dont en est question, repose-t-elle dans le fait qu’un changement du parti au pouvoir pourrait emmener à un changement économique, politique ou culturel, on conclurait qu’une bonne portion de la population au monde vit au pays des merveilles.

Je lis à Patrick Lagacé dans cyberpresse.ca « Ralph Nader fait un Falardeau », en faissant allussions aux commentaires faits par Nader (le candidat progressiste) qui a proclamé publiquement que Obama devrait « se battre pour ne pas être à la solde des grands intérêts corporatifs des États-Unis, pour vraiment être différent des autres présidents ». Le falardeau vient pour le fait d’avoir fait mention à Uncle Tom, une étiquette qui ne convient pas à un noir.
Mais comme bien le dit Lagacé, on convient que dans le fond, Nader n’est pas loin de la vérité.

José Saramago, écrivain portugais et analyste politique, auteur du livre L’aveuglement (sur lequel est basé le film qui a été affiché dernièrement dans nos écrans) en regardant la réalité d’aujourd’hui nous dit qu’une démocratie politique qui ne repose pas sur une démocratie économique et culturelle ne sert pas à grand-chose.
Parler de démocratie deviendra de plus en plus absurde si nous nous obstinons à l’identifier à des institutions qui ont pour noms partis, parlements, gouvernements.

Ignorer que le pouvoir réside sur les grandes corporations (le pouvoir financière) et que les gouvernements vont et vient, mais ne modifient en rien le destin des peuples, c’est rester toujours dans la paralyse sans remarquer qu’il faut se poser des questions sur le propre fonctionnement de la démocratie dans les pays occidentaux.
On change de gouvernement oui, mais il reste à savoir si Obama et son équipe ont prévu aussi la façon de satisfaire aux demandes de la complexe société civile américaine.
« Purifier les eaux de la rivière qui traverse la ville ne servira à rien si le foyer de la contamination se trouve à la source ».

Jusqu’à aujourd’hui on a vu des gouvernantes qui se succèdent mais ces changements ne sont pas accompagnés de transformations sociales, économiques et culturelles que le résultat du suffrage laissait supposer.
« A notre époque de mondialisation libérale, le marché est l’instrument par excellence de l’unique pouvoir digne de ce nom, le pouvoir économique et financier. Celui-ci n’est pas démocratique puisqu’il n’a pas été élu par le peuple, n’est pas géré par le peuple, et surtout parce qu’il n’a pas pour finalité le bonheur du peuple »( José Saramago. Le monde diplomatique. Archives août 2004 Que reste-t-il de la démocratie ?).

Je finis en faisant mention à l’article de Marco Fortier dans le Journal de Montréal et qu’il intitule comme « Obama le sauver » Ce n’est pas un président que les américaines ont élu, mais un messie….
Un point de vue que on peut pas laisser de partager après d’avoir témoigné les réactions d’un peuple qui croit encore aux comptes de fées.

dimanche 9 novembre 2008

Azuldelmar bricoleusse


Me voilà, un vendredi soir, avec ma nouvelle dinette que vient d’être livrée, dans sa boîte toute plane, et moi je me demande si c’est la même que j’ai acheté au magazine, comment elle a pu être placée dans un si petit espace. Je me rappelle du monsieur qui me dit : « C’est très facile madame, il faut juste mettre les pattes à la table et les chaises, vous voyez….!. Je commence à déballer, et je retrouve tous ces morceaux de bois aves des vis de tous les grandeurs. La panique s’empare de moi. C’est demain que je reçois des amis!!!, et je n’ai pas assez de chaises pour tout le monde… De plus il faut que je commence aujourd’hui même à préparer les plats que j’ai dans la tête. Il faut passer à l’action…
Le soir même je réussis à monter ma table. Comme elle est belle...
Je décide après de commencer avec la préparation de la bouffe. C’est mieux d’avoir quelque chose à offrir pour manger que de la place pour s’asseoir, me dis-je.
Je fais ma tarte au thon, et le gâteau principal. Je reçois l’appel de mon amie Gisela, elle dit qu’elle apportera des choses. Ouff!!!, je suis à moitié sauvée.
Samedi matin je m’aventure à assembler mes chaises. Je commence à être débrouillardise. Il ne faut pas forcer les choses (comme dans la vie), juste trouver le bon angle et ça y est le vis se place parfaitement, maintenant il faut juste ajuster un petit peu.
Si il y a quelque chose qui ne va pas…on a le choix : soit on laisse comme ça en fin de compte ce n’est pas si pire la chaise a la forme d’une chaise, mais on risque que à un certain moment le tout craque sans remède. Soit on défait et on met les choses à la bon place (comme dans la vie), bon, je défais et met au bon endroit, avec souplesse, c’est incroyable, mais c’est comme ça que fonctionne.

Savez-vous, en Uruguay ça n’existe pas l’assemblage, les meubles viennent déjà montés. Alors pour moi c’est toute une nouvelle expérience. Je trouve que les québécois aiment ça, faire du bricolage et des réparations dans leurs maisons. J’ai vu cet été mes voisins faire des grosses rénovations dignes des professionnelles de la construction. Oui, c’est un bon exemple qui illustre votre sens de l’autonomie.




Bon, comme elle est belle ma dinette!!!!, toute finie, malgré la douleur dans les bouts des doigts causée par la petite clé anglaise qui vient avec et que j’ai tournée mille fois.




Pendant la fête quelqu’un me fait savoir d’un excellent bricoleur, qui aurait pu m’aider. Prochaine fois Jean-Christophe ….


Quant à toi Eduardo, merci d’être toujours là, t’as fini pour bien ajuster le tout à la perfection (on risquait d’être tous assis sur des chaises berçantes). Pssst, il existe aussi le tournevis électrique….



Viva Cuba, Québec y Uruguay!!!

jeudi 6 novembre 2008

Ce matin


Ce matin, en me rendent à mon travail, je découvre une belle image qui a décoré pour un certain moment le Vieux Montréal.
Dans la photo que j’ai prise, on voit la façade de la cathédrale Notre-Dame qui donne à la rue Saint-Sulpice, et le soleil comme un minuscule point lumineux essayant de se montrer à travers le brouillard qui nous surpris à tous.
Selon des informations tirées de méteomedia.com, le brouillard est un nuage. Un nuage de bas niveaux dont la base repose sur le sol et qui s’appelle stratus. Il est composé de millions de fines gouttelettes d’eau en suspension.
Le brouillard et la brume sont des phénomènes pareils, sauf que tandis que dans le brouillard, la visibilité est réduite à moins d’un kilomètre, la brume comprend des visibilités entre un et dix kilomètres. Cette différence dans la visibilité dépende de la concentration de gouttelettes d’eau : plus cette dernière est grande, plus la visibilité est réduite.
Aujourd’hui on a éprouvé un type de brouillard qu’on appelle brouillard côtier, comme celui observé dans les régions maritimes comme la Nouvelle-Écosse.
Justement j’avais décidé de déplacer mon entraînement de running du soir au matin. Il faut profiter des moments de lumière qui commencent maintenant très tôt (à partir de 6 h 20 approximativement). Mais on ne voyait rien à cette heure-ci. Il faut accepter les caprices de Mère Nature. Il y a toujours une raison….Après tout c’est bien beau de sentir l’humidité que ça donne. Ça sent mon pays ça…
Et comme on est côté météo, la pluie est annoncée pour samedi, alors….il faudra faire la fête à la maison pour empêcher la "dépression saisonnière"…