mardi 25 novembre 2008

Un peu de philosophie

Tout ce que tu contemples, et qui semble être dehors, est dedans, dans ton imagination, dont cette vie finie est uniquement son ombre. (William Blake)
Photo prise cet automne à Verdun

Je le craignais, mais je n’ai pas pu éviter de convertir mon blog dans une Boîte à Pandora.
En tout cas, il y en a qui croient que les blogs évoluent, il s’en va ou le mien?, je ne le sais pas... mais j’avais envie de vous poser quand même la question suivante :
Avez-vous déjà eu un super et archi ennemi dans vos vies?
Selon le bouddhisme notre archi et pire ennemi ce sont nos propres pensées, celles que nous fabriquons dès que nous mettons les pieds au sol chaque matin.
Avez-vous déjà surveillé vos pensées tout au long d’une journée? Je l’ai essayé et j’ai été capable de les regarder, et de les voir passer pendant pas plus que 5 minutes.
Cet exercice a donné pour effet un bon résultat, la prise de conscience de tout le mal que je peux me faire tout en restant penchée sur une réalité douloureuse, et le pire (ou le meilleur) des cas c’est que cette réalité n’existe pas. Je me rappelle de la chanson de Marc Lavoine : j’habite dans un monde qui n’existe pas…

Le monde de chacun, créé pour ce que nous croyons être la vérité. Un monde construit par nos croyances qui ont été transmises fondamentalement pour nos parents, nos maîtres, nos proches. Ah oui, le livre Prenez-vous en main dit à un certain moment que peut-être que la personne que nous détestons le plus est des fois vu pour quelqu’un d’autre comme absolument différente. Au fait, c’est l’idée que nous avons de cette personne ce que nous vivons comme être réel.
Selon moi, quand on réussit à se débarrasser de ces pensées que nous font autant de mal, et qui empoissonnent notre existence, on advient à plonger dans la fraîcheur de la vie, comme si chaque instant serait nouveau. C’est un travail individuel, constante et assez dur, comme s’entraîneur à vélo. La récompense : le bien être physique dans un cas, spirituelle dans l’autre.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis d'accord avec toi, et Epitecte disait déjà la même chose "ce ne sont pas les évènements qui nous perturbent mais l'interprétation que l'on en fait". Alors, j'ai arrêté de dire untel m'a pourri la vie, non c'est bien moi qui me la pourrissait toute seule ! Nous ne sommes jamais obligés de réagir de cette manière-là !
Gelée (petite) en ce moment sur Paris, embouteillages, car manque d'habitude chez nous !!!
Je t'embrasse

Carla Baldassari a dit…

Quand on commence à saisir cette vérité, soit les personnes perturbatrices disparaissent, soit on construit des liens plus sains.
J’aime nos échanges. Ici à Montréal, petite neige, et des décorations de Noel partout.