
Revenant à l’euthanasie : quand il s’agit d’une maladie de type irréversible et la seule chose qui apporte à la personne atteint c’est la souffrance, on se pose la question de la légitimité de la mort par consentement ou aide au suicide.
Dans le monde juridique il semble avoir 2 droits qui sont en jeux : le droit à la vie, et le droit à la dignité de la personne, étant les deux reconnus par les lois constitutionnels, comme droits de la personne.
En se qualifiants ces droits au même rang, c’est difficile, disons impossible de faire prévaloir un des deux, sans y toucher des questions philosophiques, et pourtant controversées.
Le Droit, qui doit agir comme un miroir de la réalité sociale, dans ce cas, reste dubitatif. Faire des généralisations en vertu d’une loi engendre le péril d’admettre l’homicide sournois. La ligne est tellement subtile, que c’est peut-être pour ça que le législateur n’a pas osé le légitimer. Au Canada le Code criminel, article 14 stipule : Nul n’a le droit de consentir à ce que la mort lui soit infligée, et un tel consentement n’atteint pas la responsabilité pénale d’une personne par qui la mort peut être infligée à celui qui a donné ce consentement.
La réalité, des fois, dépasse davantage les constructions juridiques conçues pour organiser une société, que dans des cas comme celui-ci reste impuissante.
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