mardi 25 novembre 2008

Réflexions sur l'euthanasie

Samedi soir, j’ai regardé à la télé, le film La fille à un million de dollars, avec l’immémorial Clint Eastwood et Hilary Swank. Le film touche plusieurs thématiques, mais le centre médullaire de la question d’après moi c’est la mort pour compassion, autrement dit l’euthanasie. Hilary Swank ayant le rêve de devenir une boxeuse professionnelle, rencontre Clint Eastwood, entraîneur et propriétaire d’un humble gymnase, éxprimant ici aussi son profil sevère et dur dont est reconnu dans ses nombreux films (soit dit en passant je ne peux pas éviter de penser à mon père quand je vois un film avec Clint Eastwood d'autant qu'il lui ressemble).


Revenant à l’euthanasie : quand il s’agit d’une maladie de type irréversible et la seule chose qui apporte à la personne atteint c’est la souffrance, on se pose la question de la légitimité de la mort par consentement ou aide au suicide.
Dans le monde juridique il semble avoir 2 droits qui sont en jeux : le droit à la vie, et le droit à la dignité de la personne, étant les deux reconnus par les lois constitutionnels, comme droits de la personne.
En se qualifiants ces droits au même rang, c’est difficile, disons impossible de faire prévaloir un des deux, sans y toucher des questions philosophiques, et pourtant controversées.
Le Droit, qui doit agir comme un miroir de la réalité sociale, dans ce cas, reste dubitatif. Faire des généralisations en vertu d’une loi engendre le péril d’admettre l’homicide sournois. La ligne est tellement subtile, que c’est peut-être pour ça que le législateur n’a pas osé le légitimer. Au Canada le Code criminel, article 14 stipule : Nul n’a le droit de consentir à ce que la mort lui soit infligée, et un tel consentement n’atteint pas la responsabilité pénale d’une personne par qui la mort peut être infligée à celui qui a donné ce consentement.
La réalité, des fois, dépasse davantage les constructions juridiques conçues pour organiser une société, que dans des cas comme celui-ci reste impuissante.

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