
Jeffrey Miron, professeur et directeur du département d’Économie à l’Université de Harvard, a déclaré ce midi à la CNN, que si le Congrès des États-Unis aurait approuvé les 700 billions de dollars proposés par Bush l’économie mondiale aurait été proche de l’effondrement.
Si le projet de sauvetage de Bush aurait vu la lumière, le monde entier serait aujourd’hui en ténèbres. D’après l’économiste on a déjà connu dans les cas de Fannie Mae en 1938 et Freddie Mac en 1970 des exemples de ce qui peut arriver quand le Trésor promet des sauvetages aux institutions de prêts hypothécaires, qui ont pris, en l’espèce, des risques excessives.
Face à une instabilité financière il semble avoir deux solutions, soit le gouvernement autorise les sauvetages soit permet la faillite des institutions financières.
Dans le premier des cas, ce sont les contribuables qui vont soutenir la crise en vidant ses poches. Le deuxième des choix, c’est la faillite, la façon pure et simple de dire que ce sont les actionistes qui partent pour laisser la place aux créanciers. La justice est faite, la faillite étant conçue en Droit des Affaires pour faire payer à ceux qui ont pris trop des risques.
Dans le premier des cas, ce sont les contribuables qui vont soutenir la crise en vidant ses poches. Le deuxième des choix, c’est la faillite, la façon pure et simple de dire que ce sont les actionistes qui partent pour laisser la place aux créanciers. La justice est faite, la faillite étant conçue en Droit des Affaires pour faire payer à ceux qui ont pris trop des risques.
J’suis contente de voir la démocratie en plein fonctionnement, que ce soit possible quand les gouvernantes n’oublient pas, à l’heure de légiférer, les intérêts de ceux qu’ils représentent. Les intentions y déposées peuvent bien différer, mais au moins on est tous d’accord : personne ne veut vivre dans le chaos, sauf les méchants.
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