
Mardi passé on a été témoin de un inusuel agglutinement des gens dans les pubs montréalais, qui se sont réunis autour des écrans de télévision pour attendre le résultat des élections présidentielles américaines, en déployant des émotions dignes des amateurs du hockey face à un match des Canadiens.
Le sport et la politique, deux parfaits outils de canalisation, à mon avis, des insatisfactions soient elles individuelles ou collectives.
D’après moi, c’est naïf d’imaginer qu’un changement pourrait survenir après cet événement, même à long terme, soit pour l’Amérique du Nord ou pour le monde. Alors quelles croyances sont dans la base d’un peuple qui perçoit qu’un tel changement pourrait découler des élections aux États-Unis?
Et en tout cas, de quels changements parle-t-on? Je fais appel à l’objectivité pour rédiger ce billet, en essayant de mettre à l’ouvre certains des méthodes appris dans mon cours de science politique ça fait un bout de temps.
Si la croyance dont en est question, repose-t-elle dans le fait qu’un changement du parti au pouvoir pourrait emmener à un changement économique, politique ou culturel, on conclurait qu’une bonne portion de la population au monde vit au pays des merveilles.
Je lis à Patrick Lagacé dans cyberpresse.ca « Ralph Nader fait un Falardeau », en faissant allussions aux commentaires faits par Nader (le candidat progressiste) qui a proclamé publiquement que Obama devrait « se battre pour ne pas être à la solde des grands intérêts corporatifs des États-Unis, pour vraiment être différent des autres présidents ». Le falardeau vient pour le fait d’avoir fait mention à Uncle Tom, une étiquette qui ne convient pas à un noir.
Mais comme bien le dit Lagacé, on convient que dans le fond, Nader n’est pas loin de la vérité.
José Saramago, écrivain portugais et analyste politique, auteur du livre L’aveuglement (sur lequel est basé le film qui a été affiché dernièrement dans nos écrans) en regardant la réalité d’aujourd’hui nous dit qu’une démocratie politique qui ne repose pas sur une démocratie économique et culturelle ne sert pas à grand-chose.
Parler de démocratie deviendra de plus en plus absurde si nous nous obstinons à l’identifier à des institutions qui ont pour noms partis, parlements, gouvernements.
Ignorer que le pouvoir réside sur les grandes corporations (le pouvoir financière) et que les gouvernements vont et vient, mais ne modifient en rien le destin des peuples, c’est rester toujours dans la paralyse sans remarquer qu’il faut se poser des questions sur le propre fonctionnement de la démocratie dans les pays occidentaux.
On change de gouvernement oui, mais il reste à savoir si Obama et son équipe ont prévu aussi la façon de satisfaire aux demandes de la complexe société civile américaine.
« Purifier les eaux de la rivière qui traverse la ville ne servira à rien si le foyer de la contamination se trouve à la source ».
Jusqu’à aujourd’hui on a vu des gouvernantes qui se succèdent mais ces changements ne sont pas accompagnés de transformations sociales, économiques et culturelles que le résultat du suffrage laissait supposer.
« A notre époque de mondialisation libérale, le marché est l’instrument par excellence de l’unique pouvoir digne de ce nom, le pouvoir économique et financier. Celui-ci n’est pas démocratique puisqu’il n’a pas été élu par le peuple, n’est pas géré par le peuple, et surtout parce qu’il n’a pas pour finalité le bonheur du peuple »( José Saramago. Le monde diplomatique. Archives août 2004 Que reste-t-il de la démocratie ?).
Je finis en faisant mention à l’article de Marco Fortier dans le Journal de Montréal et qu’il intitule comme « Obama le sauver » Ce n’est pas un président que les américaines ont élu, mais un messie….
Un point de vue que on peut pas laisser de partager après d’avoir témoigné les réactions d’un peuple qui croit encore aux comptes de fées.
Le sport et la politique, deux parfaits outils de canalisation, à mon avis, des insatisfactions soient elles individuelles ou collectives.
D’après moi, c’est naïf d’imaginer qu’un changement pourrait survenir après cet événement, même à long terme, soit pour l’Amérique du Nord ou pour le monde. Alors quelles croyances sont dans la base d’un peuple qui perçoit qu’un tel changement pourrait découler des élections aux États-Unis?
Et en tout cas, de quels changements parle-t-on? Je fais appel à l’objectivité pour rédiger ce billet, en essayant de mettre à l’ouvre certains des méthodes appris dans mon cours de science politique ça fait un bout de temps.
Si la croyance dont en est question, repose-t-elle dans le fait qu’un changement du parti au pouvoir pourrait emmener à un changement économique, politique ou culturel, on conclurait qu’une bonne portion de la population au monde vit au pays des merveilles.
Je lis à Patrick Lagacé dans cyberpresse.ca « Ralph Nader fait un Falardeau », en faissant allussions aux commentaires faits par Nader (le candidat progressiste) qui a proclamé publiquement que Obama devrait « se battre pour ne pas être à la solde des grands intérêts corporatifs des États-Unis, pour vraiment être différent des autres présidents ». Le falardeau vient pour le fait d’avoir fait mention à Uncle Tom, une étiquette qui ne convient pas à un noir.
Mais comme bien le dit Lagacé, on convient que dans le fond, Nader n’est pas loin de la vérité.
José Saramago, écrivain portugais et analyste politique, auteur du livre L’aveuglement (sur lequel est basé le film qui a été affiché dernièrement dans nos écrans) en regardant la réalité d’aujourd’hui nous dit qu’une démocratie politique qui ne repose pas sur une démocratie économique et culturelle ne sert pas à grand-chose.
Parler de démocratie deviendra de plus en plus absurde si nous nous obstinons à l’identifier à des institutions qui ont pour noms partis, parlements, gouvernements.
Ignorer que le pouvoir réside sur les grandes corporations (le pouvoir financière) et que les gouvernements vont et vient, mais ne modifient en rien le destin des peuples, c’est rester toujours dans la paralyse sans remarquer qu’il faut se poser des questions sur le propre fonctionnement de la démocratie dans les pays occidentaux.
On change de gouvernement oui, mais il reste à savoir si Obama et son équipe ont prévu aussi la façon de satisfaire aux demandes de la complexe société civile américaine.
« Purifier les eaux de la rivière qui traverse la ville ne servira à rien si le foyer de la contamination se trouve à la source ».
Jusqu’à aujourd’hui on a vu des gouvernantes qui se succèdent mais ces changements ne sont pas accompagnés de transformations sociales, économiques et culturelles que le résultat du suffrage laissait supposer.
« A notre époque de mondialisation libérale, le marché est l’instrument par excellence de l’unique pouvoir digne de ce nom, le pouvoir économique et financier. Celui-ci n’est pas démocratique puisqu’il n’a pas été élu par le peuple, n’est pas géré par le peuple, et surtout parce qu’il n’a pas pour finalité le bonheur du peuple »( José Saramago. Le monde diplomatique. Archives août 2004 Que reste-t-il de la démocratie ?).
Je finis en faisant mention à l’article de Marco Fortier dans le Journal de Montréal et qu’il intitule comme « Obama le sauver » Ce n’est pas un président que les américaines ont élu, mais un messie….
Un point de vue que on peut pas laisser de partager après d’avoir témoigné les réactions d’un peuple qui croit encore aux comptes de fées.
2 commentaires:
Ah, dommage que tu aies supprimé ton commentaire. Ça me fait quand même plaisir de te répondre Zolasoleil.
Derrière la figure d’un président ou de n’importe quelle figure publique, mais surtout en politique, il y a tout un montage crée comme s’il s’agissait d’une pièce de théâtre, avec des assistantes d’image, rédacteurs des discours….Tout pour charmer un peuple distrait. On ne peut pas nier que Barack Obama a sans doute un côté très charismatique. Mais il ne faut pas se guider pour les apparences. La politique est un jeu, et telle comment la démocratie est conçue dans nos jours, le peuple y participe pour soutenir des intérêts qui ne l’appartiennent pas. Je te suggère comme lecture La République de Platon. Il faut retourner aux classiques, pour y retrouver l’essence perdue de choses.
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